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 "No more lights on the street..."

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Amane Chiaki
Amane Chiaki

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"No more lights on the street..." Vide
MessageSujet: "No more lights on the street..."   "No more lights on the street..." Icon_minitimeLun 12 Juil - 3:55

Le soir était tombé sur la boutique, la rue, le quartier, la ville, enveloppant Tokyo d’un épais voile de velours noir qui étouffait le moindre son, réduisait au silence l’animation du centre-ville. Ukiyo-e semblait toute petite, tassé entre deux bâtisse de béton qui l’a dépassait d’environ un mètre, laissant filtrés de la lumière par leurs fenêtres, alors que la boutique de tatouage, elle, était plongé dans la noirceur, même à l’étage. Un unique réverbère éclairait cette partie de la rue et le silence y semble d’autant plus oppressant. À l’intérieur du magasin, cependant, le bruit est assourdissant.

À l’étage, dans la salle de bain, la douche fonctionnait depuis longtemps, la vieille tuyauterie faisant un bouquant d’enfer, de gros nuages de vapeur roulant contre le plafond, givrant le miroir au-dessus du lavabo, faisant suinter les lattes de bois sur les murs. C’est à peine si ont arrive à voir la silhouette du garçon derrière la vitre de la douche. Ont croirait voir la silhouette diaphane d’un géni dans sa bouteille de fumée. Chiaki ne bougeait pas, le jet d’eau lui tombant sur la tête, plaquant ses cheveux sur son front, ruisselant contre son cou pour allé caresser le tatouage dans son dos. Sa douche était vieille et prenant du temps à chauffer l’eau, mais lorsqu’elle commençait, la température augmentait de façon exponentiel. Aussi le tatoueur commençait-il à respirer avec un peu moins d’aise, la vapeur chaude lui remplissant les poumons sans y apporter suffisamment d’oxygène. Il leva lentement les bras et passa les mains dans ses cheveux. Cela faisait une bonne dizaine de minutes qu’il s’était lavé, savonné, mais il restait encore là, son regard ne quittant pas le mur, son esprit aussi léger que les nuages dans la pièce exiguë. Il avait toujours cette espèce de moment de confusion lorsqu’il lui donnait rendez-vous. Un moment où il doutait de son choix, où il s’interrogeait sur les raisons qui l’avait poussé à l’appeler, où il se damnait en se répétant qu’il n’était pas prudent d’entretenir ce genre de relation… Il soupira, collant son front contre le mur moite.

Il avait passé la journée complètement déconnecté de la réalité, morose. Même ses clients du jour l’avaient trouvé étrange. Il n’avait travaillé que 7 heures, mais il se sentait épuisé. Entre chaque client, il ne faisait qu’errer dans l’édifice, jouant distraitement avec Botan, mangeant à peine. Et il n’y avait aucune raison à cela. Pas de cauchemars étranges, pas de visites émouvantes, pas de drame, ni de déception. C’était simplement comme un grand vide. LE grand vide qui le prenait parfois par le cœur, lui faisant désirer une famille, des amis… Même que, avant qu’il ne s’en rende compte, son esprit en quête de chaleur s’était mis à créer des fantasmes alors qu’il commençait le tatouage de son quatrième client du jour, un homme dans la vingtaine au corps fort désirable. Il était sortit de la pièce, prétextant avoir oublié quelque chose et était allé se vider l’esprit à coup d’eau froide sur le visage. Non pas qu’il était en manque ou quelque chose du genre. Il était sortit dans un bar, il y a trois jours de cela à peine, et en était ressortit avec un très bel homme qui l’avait tenu éveillé toute la nuit. Ce que réclamait le corps de Chiaki était de la chaleur humaine et non pas la pseudo-romance dont il se contentait d’ordinaire. Mais le problème était qu’il n’était pas assez proche de qui que ce soit pour satisfaire ce désir. Être un yakuza supposé mort oblige.

Enfin, si, il y avait bien quelqu’un avec qui il partageait une certaine intimité. Mais il avait jugé ce rapport dangereux pour lui et avait décidé de s’en éloigner. C’était alors qu’il mangeait, seul le soir, que le souvenir de cette personne le visita. Il s’était préparé des Date Maki sans grand enthousiasme, son estomac ne réclamant pas vraiment cette nourriture et il les mangeait lentement, sirotant distraitement un verre de sake Mugetsu lorsqu’il frissonna. Dans son esprit, il revoyait les courts cheveux bruns, le beau visage, la peau dorée, le corps mince et élancé… Le tatoueur pris son téléphone cellulaire, alla voir les numéros… Tamada Keiitaro. Cela faisait un moment qu’il ne l’avait pas vu… C’était l’un des rares avec qui il a couché plusieurs fois, à qui il a montré l’endroit où il vivait, l’un des seuls dont il posséda le numéro de téléphone. Simplement à s’imaginer ses bras autour de lui, Chiaki se sentait mieux. Il soupira. Au diable sa bonne résolution. Il lui téléphona. Une sonnerie. Puis une deuxième. Une troisième commença à résonner dans le combiner, mais quelqu’un décrocha. Le tatoueur resta silencieux un moment.

- C’est moi.

Il prit une lente inspiration, se disant qu’il pouvait encore raccrocher et aller dans un bar quelconque, trouvé une proie quelconque pour l’emmener dans un hôtel quelconque.

- Tu es libre ce soir?

"Oui."

- Viens me rejoindre.

Chiaki ferma son téléphone sans plus rien ajouter. Ça toujours été comme cela, entre eux. Pas de discutions, si ce n’est que de brèves indications. C’est simplement physique, bien qu’ils s’appellent l’un l’autre lorsque la solitude leur pèse. Et Chiaki était monté prendre une douche, fermant au passage la porte de la petite pièce où Botan avait élu domicile. La chaleur de l’eau lui embrouillant l’esprit, il y resta un long moment. Non, vraiment. C’était une mauvaise idée de l’avoir invité. À force, il allait s’y attacher et, ça, il ne fallait absolument pas. Il avait encore cette pensé en tête lorsqu’il sortit de son sauna et enfila un t-shirt blanc et une paire de jeans. Le tissu collait à sa peau qui devait sentir le savon, maintenant. S’est cheveux avait déjà commencé à sécher, leurs pointes laissant échapper quelques gouttes d’eau à intervalle régulier. Aucunes lampes n’étaient allumées dans la maison, mais la lueur du lampadaire qui entrait par les fenêtres éclairait l’endroit juste assez pour voir où il posait les pieds. Il sortit son futon, le plaça au sol. Il repoussait une mèche qui lui collait au front lorsqu’on frappa à sa porte. Il descendit les escaliers, pieds nus, son rythme cardiaque s’étant légèrement accéléré. Il ouvrit la porte, faisant sonner les clochettes au-dessus de celle-ci, laissant le réverbère illuminé l'intérieur. Chiaki retint son souffle. Le voilà. Keiitaro. Le visage du tatoueur n’exprimait rien, mais ses yeux détaillèrent longuement le visage de l’autre. La pensée résolue qu’il avait eue plus tôt en sortant de sa douche s’était évaporé de son esprit, à l’instar de la vapeur dans la salle de bain, lui faisant oublié la distance qu’il aurait dû mettre entre eux. Silencieux, Chiaki leva les bras, attrapa le tissu du chandail de l’autre, le serrant dans ses poings. Il recula de quelques pas, faisant ainsi entrer son visiteur dans la boutique. Ses yeux étaient plantés dans ceux du brun. D’une main, il referma la porte, les plongeant dans la noiceur, puis il passa les bras autour du cou du plus vieux. Il glissa une main dans ses cheveux, ferma les yeux et déposa ses lèvres contre les siennes. Son bassin vint se coller contre les hanches de Keiitaro, essayant ainsi de lui faire passer un message sans parler :

« Prend-moi dans tes bras. »




Dernière édition par Amane Chiaki le Jeu 15 Juil - 18:48, édité 1 fois
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Tamada Keiitaro
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MessageSujet: Re: "No more lights on the street..."   "No more lights on the street..." Icon_minitimeJeu 15 Juil - 16:11

    Dans une chambre particulièrement sombre, très certainement la sienne, Keiitaro méditait. Allongé sur son lit, une mains sur son ventre, il contemplait le plafond comme s’il était l’objet le plus intéressant qui ne lui ai jamais été donné de voir. Sa respiration était régulière et calme, comme s’il dormait. Par contre, sa petite caboche, elle ne dormait pas. Prit d’un mal de crâne atroce, il avait dû s’enfermer pendant un moment, ne trouvant pas le sommeil. Ce soir c’était congé, il n’avait pas à aller au club. Il avait donc prévu d’aller en boite peut être, histoire de se changer un peu les idées et de se trouver un beau mâle à mettre dans son lit.. Enfin, métaphoriquement parlant puisqu’il ne ramenait jamais personne chez lui. Son frère y étant constamment, il n’avait pas envie qu’il soit au courant de ses déboires sexuel, qu’il garde une image de grand frère responsable et sérieux. Mascarade? Oui, d’une certaine façon. Il maquillait tout ce qu’il faisait pour réussir à garder cette réputation si honorable auprès de sa famille. Cela passait du mensonge sur ses activités rémunérées la nuit, aux révisions jusque tard quand en réalité il allait chez sa conquête du moment. Personne ne connaissait son orientation sexuelle, surtout pas sa mère, et pourtant il n’avait jamais ramener de fille à la maison. Cela n’avait jamais gêné, bien qu’ils lui aient fait plusieurs fois la remarque en le taquinant, ils étaient tous persuadés que c’était à cause de ses études qui lui prenaient trop de temps, ou peut être de son mauvais caractère… Non, jamais l’hypothèse qu’il aime les hommes ne leurs était venue à l’esprit, heureusement. Sa mère en serait peut être morte. Néanmoins, comme tout mensonge, cela comportait son lot d’inconvénients. Il avait du mentir une fois à sa génitrice. Cette dernière l’avait choppé alors qu’il comptait sortir à trois heures du matin pour rejoindre Chiaki justement, l’esprit embrouillé. Elle lui avait demandé où il comptait aller et il ne sût répondre que « je vais chez ma petite amie ». A ce moment, il s’était dit que c’était l’argument en béton qui pourrait lui tenir un moment à chacune de ses sorties, et ça avait d‘ailleurs marché. Sa mère, trop heureuse de savoir que son fils sortait avec une femme, ne lui avait plus posé de questions, le laissant sortir quand il voulait. Oui.. Jusqu’au jour où elle demanda à la rencontrer. Et ce fameux jours était aujourd’hui. Keiitaro était réellement dans le pétrin. Il n’avait même pas osé sortir de chez lui. Bientôt la nouvelle ferait le tour de la petite famille : Kei’ a une petite amie!! Aaah c’était vraiment horrible, il ne savait pas comment il allait s’en sortir. Il ne pourrait pas mentir toute sa vie… Il ne comptait pas non plus devenir hétéro… Prise de tête effroyable qui le prenait tout à coup. Les problèmes, il voulait les oublier une fois pour toute, ayant eut son quota depuis sa tendre enfance.

    Il soupira de frustration et se tourna sur le côté, ayant une vue sur son mur à présent. Le sommeil ne viendrait pas, c’était sûr et certains. Il alluma de nouveau sa lampe de chevet et s’assit sur le lit, s’adossant au mur derrière lui. Son courage et sa force légendaire pour avoir sût soutenir toute la famille quand ils étaient au plus bas avait disparue. Il était plus fatigué qu’autre chose et tout ce qu’il voulait faire c’était oublier un peu. Boire jusqu’à l’ivresse? C’était une option. Pas des plus appréciable certes mais, ça avait la vertu de faire disparaître tous les maux l’histoire de quelques heures non? Oh et puis, ce n’était pas un alcoolique, il n’aimait pas boire autant. C’est à ce moment qu’il entendit son téléphone portable sonner. Signe du destin? Ça en avait tout l’air. Il n’était pourtant pas d’humeur à une longue conversation avec un ami, il répondit donc de façon détaché, comprenant tout de suite qui était l’interlocuteur en l’entendant, répondant du tac au tac. Une soirée dans les bras du beau Chiaki, c’était tout ce dont il avait besoin, comment Est-ce qu’il avait fait pour ne pas y penser. Leurs relation, si on pouvait appeler cela comme ça, était des plus étrange, même Keiitaro le concevait et ne comprenait pas trop. Il l’avait rencontré comme la plus part de ses conquêtes. Néanmoins, au lieu de le jeter au bout de deux ou trois soirs, il se laissa aller à le revoir un peu plus, devenant comme une habitude. Il ne se lassait jamais de son corps, aimant le redécouvrir à chaque fois. Et puis, il ne demandait jamais de contrepartie, ne cherchant jamais à lui soutirer des choses comme de l’amour ou des sentiments profonds, choses dont il était complètement incapable. Non, tout ce qu’il pouvait donner c’était un peu de tendresse et de chaleurs dans les nuits glaciales, ni plus, ni moins. L’attachement? Il ne connaissait pas. Bien qu’il avait déjà eu des aventures qui durèrent plusieurs semaines, à aucun moment on aurait pu parler d’attachement. C’était purement physique, rien d’autres, et à aucun moment il ne donnait d’espoirs. Les sentiments? Très peu pour lui, il avait déjà assez donné.
    Après cet appel express, il mit ses pieds à terre, réfléchissant un peu. Il avait incroyablement envie de tout oublier dans ses bras, c’était incontestable mais, sa raison le titillait. Cela durait depuis trop longtemps, ce n’était pas sain, ni pour lui, ni pour son partenaire. Il se sentait mieux les quelques heures où ils se retrouvaient à partager le même lit. C’Est-ce qui était certainement le plus effrayant. La dépendance, il n’en avait aucune envie et pourtant, c’Est-ce qui s’installait de plus en plus entre eux. Une dépendance au corps de l’autre, rien de plus. C’était tout à fait logique, pourquoi vouloir mettre un terme à quelque chose d’agréable, c’était une réaction tout à fait humaine. Oui, sa décision était prise. Keiitaro mettrait bientôt un terme à tout ça, il le laisserait comme tout les autres et cela ne sera plus qu’un souvenir. Il se trouvera un autre beau minet avec qui passer ses nuit et tout rentera dans l’ordre.

    Il se leva de son lit. Il allait tout de même le voir pour cela, c’était un salop mais, cela faisait tout de même un moment qu’ils se côtoyaient, il pouvait au moins lui parler en personne, c’était la moindre des choses. Il se dirigea lentement vers la salle de bain, ses membres endormit à cause de leurs trop longue inactivité, et enleva lentement ses vêtements avant de rentrer dans la douche et détendre un peu tout ses muscles grâce à la chaleurs de l’eau. Il sortit rapidement, ne voulant tout de même pas le faire attendre trop longtemps. Il se prépara donc tout aussi rapidement avant de partir, sa mère le suivant du coin de l’œil. Le jeune homme ne remarqua d’ailleurs sa présence qu’après un moment et sursauta quand ce fut le cas. Tel un fantôme, elle errait dans la cuisine. Il s’approcha donc, hésitant, se demandant si elle était dans son état normal ou pas.

    « Tu-Tu ne dors pas? »

    Bon, c’était aussi parce qu’il s’était sans doute fait prendre en pleine fugue mais, il était majeur et vacciné, il n’avait plus rien à craindre à part quelques questions embarrassantes. Néanmoins, sa question était justifié puisqu’elle ne fit que se tourner vers lui, le regard dans le vague. Il soupira, et la prit par les épaules afin de la reconduire jusqu’à sa chambre et la coucher. C’était certainement une de ses crises… d’un côté il avait eu de la chance, avec la demande qu’elle avait faites, il aurait eu droit à des questions embarassantes. Quand elle eut l’air à peu près endormie, il sortit presque en courant de la maison, rejoignant sa voiture. Il n’y avait pas trop de monde sur la route à cette heure-ci… heureusement! A l’allure où roulait l’étudiant… Maah, ça avait toujours été, il aimait bien la vitesse mais, quand quelqu’un d’autres se trouvait à ses côtés, il savait également se réguler, il n’était pas totalement inconscient non plus, juste un peu jeune. Il arriva assez rapidement chez le tatoueur mais, ne sortit pas de sa voiture avant un moment. Il se demandait encore ce qu’il devait faire… Il était à quelques pas d’une nuit enivrante, c’était si simple de lui dire oui et de tout oublier… pourquoi Est-ce qu’il voulait se compliquer la vie avec des questions sans fondement? Pourquoi ne pas tout simplement profiter? Sans doute parce qu’il était trop consciencieux, à toujours penser au conséquence que cela allait pouvoir engendrer…
    Il tapa quelques secondes contre le volant, se mordant la lèvre et soupirant… Oh et puis merde, il en avait marre de toujours se prendre la tête. Il ouvrit sa portière et se dirigea vers l’appartement d’un pas décidé. Il souffla un bon coup et toqua à sa porte. Son pieds ne voulait pas rester tranquille, tapant contre le sol tandis qu’il l’attendait. Puis, finalement, la porte s’ouvrit sur lui. Keiitaro eut un temps de battement, clignant des yeux. Cela pouvait paraître étrange mais, il ne s’était pas attendu à le voir. Se sentir si près de lui d’un coup était troublant, il se rappela alors pourquoi il ne se lassait jamais… Il n’avait jamais ressentit d’égal attirance. Ses sentant emporté contre lui, sans aucun bonjour ni autre formule de politesse futile, il se dit que cela devait être réciproque.. Non? Il sourit tout de même devant cet entrée en matière plutôt direct. Ses yeux était complètement hypnotisé par les siens, ne s’en détachant pas. Très vite, l’ambiance dans laquelle Chiaki le plongeait à chaque fois se manifesta. Il suffisait qu’il les coupent du monde en fermant une porte ne? Comme si, cet endroit était une sorte de bulle à part. C’était plutôt… apaisant. Il baissa la tête afin que leurs visage soit proche et ferma les yeux lorsque leurs lèvres se caressèrent. Avait-il le choix? Pouvait-il ne serait ce que penser à se détacher de son étreinte? Non, c’était impossible, il n’y pensa même pas une seconde, ses lèvres retrouvant les siennes. Instinctivement, ses bras s’enroulèrent autour de lui lorsque leurs bassin se rencontrèrent, une de ses mains caressant la courbe de son dos et remontant vers ses omoplates. Il était déjà avide de plus de contact, sa langue flattant sa lèvre inférieur, quémandant l’entrée de sa bouche. Son odeur, la sensation de son corps mince contre le siens, sa chaleur, c’était juste… agréable à retrouver.
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MessageSujet: Re: "No more lights on the street..."   "No more lights on the street..." Icon_minitimeJeu 15 Juil - 20:25

Chiaki sentit les bras de l’autre se refermer sur lui et un soupir s’échappa de ses lèvres. Lorsqu’il avait ouvert la porte, le garçon avait eu l’impression qu’un étau comprimait sa poitrine, l’empêchant de respirer. Il n’avait pas cherché à savoir de quoi il s’agissait. C’était peut-être l’étau de sa solitude de la journée. Ou encore, l’étau du doute, celui qui l’étouffe pour lui rappeler qu’il n’a pas le droit d’être aussi près de quelqu’un. Depuis le soir où il était sensé mourir, il y a trois ans, il n’avait cessé de s’inquiéter qu’on ne le retrouve. S’il s’éloignait des autres, c’était pour se protéger lui-même, mais aussi ceux qui risquaient de lui devenir proche, pour tout protégé de la balle qui, cette fois, n’allait certainement pas être tiré dans sa jambe. Bien sur, il aurait pu aller vivre dans un autre pays et oublier tout ça, vivre normalement… Mais qu’allait-il faire dans un endroit où il ne comprend pas la langue? De plus, les lois d’immigrations de certains pays sont plutôt strict : comment laisserais-t-il entrer un garçon n’ayant même pas terminé ses études?

Il avait attiré l’autre à l’intérieur, contemplant le léger sourire qui animait ses lèvres. Ce sourire avait remué quelque chose en lui. Chiaki, lui, lorsqu’il voyait le jeune homme n’avait pas envie de sourire : il avait envie de pleurer. C’était une brèche qui se faisait dans son cœur, à chaque rencontre un peu plus profonde. Le tatoueur était faible et il le savait très bien. Il aurait aimé pouvoir s’appuyer sur quelqu’un, pouvoir compté sur la présence d’autrui. Il aurait voulu accorder plus d’importance à Keiitaro, dans sa vie. En d’autres circonstances, ils auraient peut-être été amis. Enfin, le supposait-il, puisqu’il n’avait jamais vraiment discuté avec son bel amant. Il avait déposé ses lèvres sur celles du plus vieux, cherchant à repousser ces pensés au fond de son crâne, son cœur se débattant, comme un début de panique. Ce fût le contact des bras l’entourant qui lui ramena instantanément sa sérénité. Il soupira, libérant l’air que l’étau avait comprimé dans son corps. Être prisonnier de bras, chauds, tendres, d’une personne que nous savons qu’elle ne nous fera aucun mal est assurément l’une des choses les plus réconfortantes au monde. Peut-être ce contact rappelait au subconscient de Chiaki celui des membres de sa famille, mais comme il avait oublié jusqu’à leur noms… Durant les années qu’il avait passé aux côtés des yakuzas, seul Katsumi-dono le serrait ainsi dans ses bras et, la plupart du temps, c’était pour éviter qu’il ne se dérobe. La main remontant le long de son échine le sortit de ses pensées. Il frissonna à ce contact, referma son poing sur une mèche de cheveux, crispant l’autre sur son épaule. La langue de Keiitaro lui effleurait les lèvres, envoyant des ondes de chaleur à son visage, le faisant rougir peu à peu. Non pas de gêne : de plaisir. Le tatoueur n’avait jamais eu honte de l’acte charnel. En fait, il avait été entrainé à ne pas en être gêné. Si, les premières fois, il était terrorisé et complètement paniqué, Katsumi-dono lui avait rapidement fait comprendre qu’il devrait s’y habituer. Il ne restait que peu de chose qui le fasse encore rougir de timidité.

Chiaki se redressa un peu sur la pointe des pieds, frotta ses lèvres contre celles de l’autre, penchant imperceptiblement la tête sur le côté ouvrant la bouche pour glisser sa langue entre les lèvres de Keiitaro. Il y allait tout doucement, voulant ressentir ce baiser pour s’empêcher de l’oublier, sentant toutefois la passion s’emparer peu à peu de lui, le faisant se presser un peu plus contre le jeune homme. Une bride de lucidité parvint à se frayer un chemin jusque dans son esprit enfiévré : ils étaient encore dans l’entré. Une once de civilité passa dans ses pensés, lui disant qu’il devrait surement permettre à son inviter d’entrer dans la maison. Il rompit le baiser, s’éloignant un peu, le souffle court. Il lâcha les cheveux de l’autre, fit glisser ses mains sur ses épaules jusque sur ses bras. Il appuya son visage contre le torse du Strip-teaser, respirant son odeur sans vraiment prendre conscience de ce qu’il était en train de faire. Même s’il ne se l’avouait pas complètement, cet homme lui avait manqué. Il remonta un peu, embrassa l’autre à la base du cou, là ou il rejoint l’épaule. Son souffle était régulier, mais rapide. Chiaki recula de quelques pas, faisant toujours glisser ses mains le long des bras de l’autre, jusqu’à ce qu’elles se trouvent dans les siennes. Le regardant toujours dans les yeux, les lèvres entrouvertes pour se permettre de respirer convenablement, il croisa les doigts de sa main droite avec ceux de Keiitaro et lui tourna finalement le dos, le libéra de son regard pour l’entrainer doucement dans la demeure ombrageuse. Chiaki boitait, sa jambe droite n’ayant jamais totalement récupéré de la balle qu’il avait reçue. Elle avait surement endommagé des muscles et, comme il n’avait pas pu aller voir un médecin, il ne pouvait plus rien y faire. Il serrait doucement la main de Keiitaro dans la sienne, prenant appuie au mur de l’autre main. Il caressait les doigts de l’autre de son pouce en lui jetant de rapides coups d’œil de temps en temps. Ils contournèrent le comptoir, passèrent derrière un rideau où se trouvait un mince matelas où s’étendaient ses clients. Il poursuivit son chemin, sans accorder un regard à son environnement. Il fit glisser le shoji qui se confondait avec le mur et ils se retrouvèrent dans un vestibule. Une porte fermé menait à la cour arrière, tandis qu’un escalier se dressant devant eux les invitaient à monter en haut. Sur leur droite une arche menant à la cuisine, mais elle était bien inutile dans les circonstances. Chiaki stoppa un instant, face aux escaliers. Les descendre n’était pas un problème, mais les monter s’avérait un peu plus difficile. De la même façon qu’il le faisait boiter, sa blessure à la jambe lui compliquais le simple fait de lever le pied assez haut pour le déposer sur une marche. Il ne voulait pas non plus se ridiculiser devant Keiitaro… Lorsqu’il était venu les autres fois, Chiaki était soit saoul ce qui donnait une bonne explication à ses nombreuses maladresses, soit il passait derrière son invité, lui permettant de monter sans s’inquiéter du regard de l’autre. Il agrippa la rampe de sa main libre et grimpa la première marche avec sa jambe normale. Il leva sa jambe défectueuse pour la déposer sur la deuxième marche, mais elle frappa le rebord et Chiaki faillit bien tomber. Il se retint en serrant la main de Keiitaro, le rouge revenant parer ses joues. Il se redressa rapidement, bredouillant un peu trop vite.

- J-j’ai surement trop bu t-tout à l’heure…

Il se tut aussitôt, se rendant compte que son excuse n’était pas plausible puisqu’ils venaient de s’embrasser et que son haleine ne devait surement pas sentir l’alcool. De plus, tenter de s’expliquer n’était pas son genre en compagnie de ce bel homme… Tentative pour effacer ce bref moment de l’esprit de son amant : il tire doucement sur son bras et l’embrasse de nouveau, devant penché la tête, cette fois, étant sur une marche qui le faisait dépasser le Strip-teaser. Il entoura son cou de ses bras.



[Bon, la fin casse un peu l'ambiance, mais j'avais pas d'autres idées XD Tu me le dis si ça ne te convient pas, je pourais toujours changé la fin~]
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MessageSujet: Re: "No more lights on the street..."   "No more lights on the street..." Icon_minitimeSam 17 Juil - 4:49

    La première chose qui avait attiré Keiitaro chez Chiaki? Hum.. Je dirais son côté un peu fragile. Oui, c’était certainement ça. Le gamin dégageait une sorte d’aura qui poussait son interlocuteur à vouloir le protéger. En tout cas, c’était ce qu’il ressentait quand il le voyait ou qu’il le prenait dans ses bras. Sa consistance était plutôt frêle, il était le mieux placé pour le savoir l’ayant déjà vu nu plusieurs fois… ou en tout cas sentit puisqu’en général ils ne gardaient pas la lumière allumée. Il ne savait pas réellement pourquoi cette fragilité l’attirait tellement, bien que c’était plutôt évident pour nous autres, personnes extérieures et connaissant son passé. Lui par contre, ne comprenait pas trop. A aucun moment il n’avait eu l’intention de s’immiscer dans sa vie, d’essayer de le protéger ou même de le soutenir, ce n’était pas son rôle à ses yeux. Il n’en avait pas non plus l’envie. Non c’était autre chose, ça l’attirait simplement… de savoir qu’il pourrait lui faire du mal sans le faire. Son corps étant plutôt fin, paraissant presque maigrelet au yeux de Keiitaro, il ne semblait pas pouvoir disposer d’une grande résistance si l’échange devenait forcé. Pourquoi Est-ce que cela l’aguichait tant que ça?! Il ne comptait pas du tout le violer, loin de là. Aaah mon ptit Keii, il ne comprends vraiment rien! Pourtant c’était plutôt simple, il y pensait tellement de fois dans une journée que ça devrait lui venir plus vite que ça à l’esprit. Sa première expérience avait été forcé de la plus horrible des façons et par la plus ignoble des personnes. Savoir qu’il avait ce pouvoir sur Chiaki ou peut être tout simplement savoir qu’il ne pourrait jamais lui refaire vivre pareil traumatisme devait être lié. Le fait qu’il ne veuille accordé aucune importance au tatoueur également… Enfaite tout venait de ça. Sa peur de l’attachement, de la dépendance venait de là. Qu’il est compliqué le pauvre… Traumatisé serait également très juste comme adjectif pour le qualifier. Maah, il faisait avec. De toute manière, son amant ne semblait pas beaucoup plus simple que lui. Ils se comprenaient et recherchaient la même chose en revenant l’un vers l’autre non? Alors, il n’y avait pas à se poser des questions farfelues sur le pourquoi du comment, il profitait un point c’est tout. Pour une fois qu’on ne lui demandait pas d’être amoureux pour pouvoir jouir de l’acte charnel. Oui parce qu’indéniablement, si les échanges se faisaient trop fréquents et que les deux partis ne s’étaient pas mis d’accord dès le début, l’autre se ferait un peu trop d’idées et il faudrait alors écourter cela. Problème qui ne se posait pas avec le jeune homme, au plus grand soulagement de notre stripteaseur. Les illusions ça allait bien une nuit, il était là pour en donner un peu, c’était normal, mais il ne fallait pas que ça dépasse cette limite de temps! Quand le jour se lève tout redevient compliqué, autant garder les pieds sur terre et ne pas se faire de faux espoirs ne? Après tout, il n’avait rien d’autres à donner de toute façon.

    Oui, lorsqu’il pouvait enserrer le corps fin du jeune homme contre le sien, lui accorder une sorte d’étreinte protectrice, il se sentait plus apaisé. Lui transmettre un peu de chaleurs physiquement malgré son cœur complètement froid et morne, incapable de tout sentiments. Quel paradoxe… C’était peut être une façon comme une autre de se persuader qu’il était encore capable de ressentir quelque chose. Après tout, son coeur battait plus fort lorsqu’il était en sa présence. Cela n’était sans doute dû qu’à l’appel de son corps mais, ça montrait qu’il n’était pas totalement mort… tant qu’il pouvait ressentir du désir, c’était déjà ça. D’ailleurs, il avait oublié qu’ils n’étaient encore que dans l’entrée, son esprit ayant été happé par cet accueil fiévreux. Maah, pour lui qu’importe, tant qu’il disposait de son jeune amant. Bon, c’est sûr qu’un endroit où il faisait froid ou bien vraiment très inconfortable ne l’aurait pas enchanté… Il ne s'en rendit compte que lorsqu' il mit fin à leurs échange. Il garda les yeux fermés quelques secondes avant de comprendre qu’il n’y aurait pas de second baiser. Pourquoi il voulait pas revenir tout à coup? Bon, l’étreinte qui suivit n’était pas si mal non plus. Il resserra d’ailleurs l’emprise qu’il avait sur sa taille de façon possessive. Hum… Chiaki avait toujours été un peu câlin lorsqu’ils se voyaient. Bien que cela pouvait le gêner avec d’autres personnes, quand c’était lui les choses étaient différentes. Il y avait lui-même prit goût bien qu’il se l’était longtemps interdit mais, ça ne faisait pas de mal ne? Il se laissa donc faire, son torse se soulevant au grès de sa respiration plus rapide que d’habitude, et il ne semblait pas le seul dans ce cas. Il comprit qu’ils n’allaient tout de même pas rester sur le seuil quand il entrelaça leurs doigts, le regard toujours encré dans le sien. Le sien était redevenu amusé devant le trouble du garçon, il ne pouvait pas s’en empêcher, ça le faisait sourire. Il se laissa tirer, essayant de distinguer les pièces à travers lesquelles ils déambulaient. Elles le fascinaient toujours autant. Très vite il avait compris qu’il était tatoueur, où que tout du moins, l’endroit où il habitait devait être très proche du salon. S’étant déjà fait tatoué, il savait à peu près à quoi ça ressemblait… Néanmoins, le siens était différent. Tout le style semblait plus… ancien? Bien ancré dans l’architecture nippone en tout cas… seulement ils évoluaient dans l’obscurité, il ne pouvait donc pas observer autant qu’il le voulait. Pleins de questions restaient donc en suspends et il ne pouvait qu’essayer de deviner, n’osant pas lui poser la question… C’était peut être un peu trop personnel. C’est en détournant le regard du décor qu’il le posa enfin sur celui qui le guidait. Il remarqua directement qu’il boitait. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait cela mais, au début il pensait qu’il avait dû se faire mal, tomber ou quelque chose du genre… c’était un peu trop espacé de la dernière fois qu’il avait noté ça pour que ce soit un accident bénin ne? Maah, c’était pas vraiment ses affaires, ça ne semblait pas le faire souffrir plus que ça au premier abord. Pas mal d’autres questions lui venaient à l’esprits.. Questions qu’il ne posaient évidement pas. Ancienne blessure à tout les coups, remuer le couteau n’allait pas lui plaire, il valait mieux éviter le sujet, par prudence. Et puis… ça le rendait d’autant plus frêle à ses yeux et donc tout autant attirant. Ah, un vrai détraqué! En tout cas, quelque chose d’étrange se passa lorsqu’il le vit hésiter avant de monter l’escalier. Enfin, ce n’était certainement pas ça le plus étrange mais, surtout le fait qu’il faillit se casser la figure. Maladroit? Il en découvrait un peu plus sur lui chaque fois! Il n’avait pas pu voir à cause du manque de lumière ce qu’il s’était réellement passé… Maah, ça ne l’aurait pas réellement dérangé à vrai dire. Cependant, ça l’étonnait plus qu’autre chose pour l’instant, et l’explication vint plutôt rapidement… trop rapidement d’ailleurs pour paraître naturelle.
    Ivre? Pourtant il avait l’air plutôt sobre.. Enfin il ne pouvait pas vraiment juger de son état puisqu’il ne l’avait jamais vraiment vu lorsqu’il n’avait pas bu. Aaah pourquoi il l’embrassait maintenant, ça l’empêchait de penser clairement… de penser tout court d’ailleurs. Il l’enlaça instinctivement, fermant les yeux et profitant. Quels doutes?! Pfeu, ça avait disparu dès qu’il avait poser ses lèvres sur les siennes. C’était trop simple, c’est pas juste…
    Il sourit tout de même dans l’échange, sachant très bien que ce qu’il allait faire n’allait pas vraiment lui plaire. Ses mains descendirent le long de son dos jusqu’à se retrouver sous ses fesses et il le souleva d’un coup, lui conseillant instinctivement d’enrouler ses jambes autour de ses hanches. Il murmura alors contre ses lèvres, ce sourire amusé au coin des lèvres ne le quittant pas :

    «  Ce serait dommage que tu te blesse en tombant.. C’est par précaution. »

    Quelle galanterie! Enfin bon… c’est pas comme-ci supporter le poids plume de Chiaki allait lui casser le dos….

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Amane Chiaki
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MessageSujet: Re: "No more lights on the street..."   "No more lights on the street..." Icon_minitimeMer 21 Juil - 19:17


Sa technique sembla fonctionner. Keiitaro se laissa faire, fermant les yeux, l’enlaçant de nouveau. Il ne pensait surement déjà plus à l’incident ou, du moins, ne pensait pas à poser de question. C’était ça, la base de leur relation : de l’amour torride, enflammé, réconfortant, mais gardant une part d’inconnu pour qu’ils se sentent juste assez étranger l’un de l’autre pour ne pas s’aimer. Le simple fait de lui demander « Pourquoi boites-tu? » pourrait les rapprocher. Le simple fait de lui faire visiter la maison pourrait les rapprocher. Le simple fait de lui montrer Botan, même. Peux importe la chose qu’ils disent, cela pourrait avoir un impact sur leur relation. Alors, faute de mieux, ils se taisent. Un silence mutuel et compréhensif. Silence nécessaire.

Chiaki effleura les lèvres de Keiitaro, posa les siennes dessus, collant son front au siens, sentant son souffle sur son visage. Il avait eu de la chance de rencontrer un aussi beau jeune homme dans un bar. Un aussi beau jeune homme cherchant, comme lui, le réconfort d’une nuit passionné sans avoir à en assumer les conséquences. Bien sur, ils n’étaient pas les seuls dans ce cas ; Tokyo grouille de joli mâle en mal de compagnie. Mais un partenaire qui le comprenne aussi bien sans même se parler? Un homme qui accepte de le revoir, veux le revoir même, à plusieurs reprises? Le revoir sans avoir le désire d’approfondir leur lien? Ça, non, il n’y en a pas des tonnes, à Tokyo. Le tatoueur se colle un peu plus contre son amant, le poussant ainsi à resserrer sa prise autour de lui. Il adore être tenu dans les bras de quelqu’un et sentir la chaleur des membres irradier au travers de ses vêtements. Il sentit alors les mains de Keiitaro glisser dans son dos, descendre vers ses fesses. Le plus jeune gigota un peu, frissonnant sous ce contact. Puis, lorsqu’elles furent parvenues sous ses fesses, le Strip-teaser le souleva d’un coup, sans prévenir. Chiaki ne pu retenir un cri de surprise et peut-être aussi un peu de frayeur. Il entoura immédiatement la taille du brun de ses jambes, raffermissant sa prise sur son cou jusqu’à l’étrangler, cachant son visage dans son cou. Son cœur battait la chamade. Pendant une seconde, peu être deux, il avait cru que Keiitaro allait le balancer dans les escaliers. Sur le moment, il avait oublié qu’il ne se trouvait que sur la première marche et que le pire que pouvait faire le jeune homme était de le jeter au sol. Pourquoi cette idée? Parce que ça lui était déjà arrivé. À 16 ans, au repère des Yakuza. Il avait foiré : un tire-laine lui avait piqué un sac à dos contenant 30 livres de coke qu’il devait livrer ce jour là. Il s’était fait crier dessus, corrigé à coups de poings. Puis, pour conclure, ils l’avaient jeté du haut des escaliers. Il en gardait d’ailleurs cet angle un peu trop prononcé à son petit doigt gauche. Toutefois, il devint vite évident que le brun ne voulait pas sa mort. Toujours est-il que cela lui pris plusieurs seconde reprendre le contrôle de ses membres.

« Ce serait dommage que tu te blesse en tombant.. C’est par précaution. »

Chiaki respirait lentement, ses membres répondant peu à peu aux commandes de son cerveau. Puis, il réussit à penser. Le rouge s’empara de ses joues. Il se sentait honteux, comme si ont venait de bafouer son honneur. Avait-il l’air infirme?! Il pouvait très bien se débrouillé seul! Il le faisait tout les jours de sa vie et y parvenait sans l’aide de qui que ce soit! Boudeur, il s’éloigna un peu du brun en regardant le sol.

- Repose-moi.

Il allait ponctuer sa demande en repoussant le buste de l’autre de ses deux mains, mais le geste le fit basculer vers l’arrière et il se rattrapa immédiatement au Strip-teaser. Ravalant sa fierté, il resta accrocher au garçon, se jurant quand même qu’il trouverait une façon de se venger. Il se demanda, une fraction de seconde, s’il n’était pas trop lourd à porter avant de chasser immédiatement cette idée : c’est lui qui l’avait voulu! Qu’il subisse son poids! Chiaki ignorait évidemment qu’il ne pesait pratiquement rien du tout. Il retourna donc à ses idées de réparations. Qu’es-ce qui serait le plus susceptible de déranger de bellâtre? Il était en train d’élaborer un plan de châtiment lorsque Keiitaro commença a monter les marches, faisant subitement rendre compte à Chiaki de l’étroitesse dans laquelle était prises son entre-jambe. À chaque marche que gravissait le brun, le tissu étiré de son pantalon venait frotter son membre, le faisant frissonner. Pour camoufler ses soupirs il parsema le cou du brun de baisers. C’est en faisant cela qu’il lui vint l’idée de sa vengeance. Il releva un peu la tête, collant ses lèvres sur son cou, juste sous la mâchoire et lui fit un suçon, bien net, rouge. Impossible de le manquer. Impossible de le cacher non plus, à moins qu’il ne porte un foulard jusqu’au menton. Chiaki ne connait pas la vie de l’autre, ignore s’il a un copain, ou même une copine. Il espéra seulement que ce suçon lui occasionnera des problèmes. Tournant la tête de l’autre côté du cou, il lui en fit une deuxième, pour la forme. Il se sentait un peu moins irrité lorsqu’ils atteignirent le haut des escaliers. Il ignorait si son amant se souvenait de quel porte menait à la chambre. Passant une main dans les cheveux de Keiitaro, il vint effleurer son oreille de ses lèvres.

- Tourne à droite.

Il lui mordilla le lobe, une main sur sa nuque, tandis qu’il se dirigeait vers l’endroit indiqué. Ils franchirent le seuil de la pièce sombre, la lumière des réverbères passant par les portes vitrés menant au balcon. Sur le sol, le futon. Dans un coin, un bureau couvert de feuilles de papiers et de pots d’encres. Chiaki resserra ses jambes autour du garçon avant de le regarder dans les yeux. Il caressa son nez du siens sans le quitter qui regard. Qu’allait-il faire, maintenant?
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MessageSujet: Re: "No more lights on the street..."   "No more lights on the street..." Icon_minitimeJeu 26 Aoû - 16:04

Aaah, Keiitaro le savait. D’un point de vue extérieur ou non, en étant de mauvaise foie ou pas.. Sa relation avec Chiaki était étrange. C’était une vérité qu’il ne pouvait pas changer. Habituellement, bien que ça pouvait s’apparenter à cela, ses relations avec les hommes étaient plus… brèves. En réalité, lorsqu’il couchait, il y avait deux possibilités. La première étant que les deux partenaires soient d’accords pour que cela ne se passe qu’une seule nuit et que ce soit seulement et purement sexuel. Par conséquent, le lendemain il n’y avait plus personne. Il y a également le second exemple, plus complexe. Ce n’était toujours que pour assouvir son manque d’affection mais, cela peut s’étendre sur la durée. L’autre homme se faisait au final des idées, pensant à une relation possible… et c’est à ce moment que le jeune homme coupait tout lien, ne donnant plus de nouvelles et ne revenant jamais. Aaah quel briseur de cœur. En tout cas, il n’avait jamais été embêté avec cela, ne leurs aillant jamais réellement donné d’espoirs. Avec Chiaki c’était différent, un mélange des deux tout en enlevant tous les inconvénients. Ils étaient sur la même longueur d’onde depuis le début et n’allaient pas empiéter sur les envies de l’autres puisqu’ils avaient les mêmes. Raison pour laquelle il revenait toujours le voir dès qu’il l’appelait et vice versa, il savait qu’il n’allait pas passer une mauvaise nuit, au contraire. Il ne s’était pas encore lassé, ce qui consistait un bon point pour le jeune tatoueur. Ce comportement que Tama adoptait n’était pas « normal », vous devez vous en douter. Et si vous lui demandiez la raison, il ne vous répondrait certainement pas. Pourquoi? Et bien, peut être parce que cela doit le gêné d’une certaine manière, ou bien parce qu’il n’aime pas parler de lui tout simplement… En tout cas, ce n’est pas le genre de choses qu’il avoue, même à lui-même. Mais, personne ne le lui as demandé pour l’instant alors c’était une bonne chose, la question ne se posait pas.
Lorsqu’il avait soulever son amant d’un soir afin de l’aider à monter les marches, il avait eu conscience qu’il ne le prendrait certainement pas… bien. Après tout, ce sont le genres de choses que l’on fait pour une femme et connaissant un peu la fierté du garçon, il s’y attendait. Mais, ça ne l’avait pas empêcher de le faire, après tout, ça l’amusait de l’embêter un peu. Il avait juste affiché un sourire amusé. Il put d’ailleurs constater que le jeune homme était plus mince que jamais… Perdait-il encore du poids? C’était le genre de question qui lui brûlait les lèvres mais, qui ne franchissait jamais ce pas. Cela ne le regardait pas, il n’était pas son frère, ni même son petit-ami alors, il ne pouvait se permettre de s’inquiéter. Il oublia d’ailleurs très vite sa remarque quand il le sentit gigoter. Le reposer? Le connaissait-il si mal? S’il avait décidé qu’il le porterait, alors il le ferait. Lorsqu’il le vit s’accrocher un peu plus à lui alors qu’il allait trébucher, le strip-teaseur ne put réprimer un sourire. En fin de compte, il avait accepté l’idée plutôt rapidement ne? Il regarda ailleurs pour qu’il ne se vexe pas de son expression victorieuse, qui sait ce qu’il pourrait faire… Il finit par monter les marches, sa patience aillant tout de même des limites. Et comme s’il avait entendu ses suppliques, Chiaki se mit à embrasser son cou, histoire de le torturer un peu plus! Sa respiration commençait à s’accélérer alors qu’il essayait tant bien que mal de ce concentrer sur la distance qui les séparaient de cette fichu chambre, plus qu’aux attentions que lui prodiguait le jeune homme. Il ne compris d’ailleurs pas tout de suite de ce que lui faisait ce dernier… il aurait tout son temps le lendemain matin quand il se regarderait dans la glace. Raah, maudis gamin, heureusement qu’il était en congés, son patron aurait fait une crise. Maah, tant pis, la nuit qu’il allait certainement passé en valait la peine.. Ne? Pauvre, Tama, le jeune homme ne semblait pas vouloir le laisser tranquille et il avait du mal à penser à autre chose surtout quand il se rendit enfin compte de son excitation en la sentant contre lui… Il lui faisait tant d’effets que ça. Il se sentit valorisé alors qu’il devait certainement être dans le même état, et même peut être pire face aux agissements de son partenaire. D’ailleurs, lorsqu’il le sentit remonter son souffle vers son oreille, lui prodiguant des frissons le long de son échine, il se demanda s’il avait l’intention de le mettre au supplice encore longtemps… Et bug. Pourquoi tourner? Ah oui, la chambre. Bien que son impatience arrivait à son comble et que le faire la tout de suite dans le couloirs ne l’aurait pas embêté plus que ça, ce n’était pas ce qui était prévue ne? Et contrairement à ce que pouvait penser le jeune homme, Keiitaro se souvenait très bien de l’endroit où se trouvait la chambre. Après tout, cela devait être la seule pièce qu’il avait eut le loisir de visiter, il manquerait plus qu’il oublie son emplacement…

Il si dirigea vers la chambre, Chiaki semblant encore s’amuser et lui qui essayait de rester une fois de plus stoïque. Il était plutôt doué à ce jeu mais, il restait humain, qu’il ne se plaigne pas s’il fait preuve de brusquerie par la suite! Ce n’était pas dans ses habitudes mais, qui sait… Lorsqu’il arriva, il ne prit pas le temps de détailler l’endroit, cherchant des yeux le lit simplement. Ceci fait, il s’en approcha, gardant un contact visuel avec sa proie et souriant devant son attention. Il le garda contre lui alors qu’il s’agenouillait sur la couche. Il le déposant lentement sur les draps après coup, se tenant au dessus de lui et le détaillant du regard. Non, vraiment, il voulait faire preuve d’un peu de tendresse mais, son impatience le tiraillait vraiment trop. Il se redressa au dessus de lui et enleva son haut comme il savait si bien le faire, toujours assis sur les hanches du garçon. Ceci fait, il s’allongea de nouveau contre lui, ses avant bras le soutenant des deux côtés de son visage. Il caressa ses cheveux doucement avant de passer la distance qui séparait leurs lèvres. Il avait toujours essayé d’être le plus doux possible avec lui car, malgré tout, il le voyait comme un gamin, il n’avait que dix neuf ans…ne? Il avait beau ne pas avoir le droit de se soucier de lui plus que ça, c’était la moindre des choses qu’il pouvait faire, il n’était pas une brute non plus.
En frottant son bassin contre le sien, il put constater une fois de plus l’état dans lequel il était. Une de ses mains vagabonda le long de son torse encore vêtu à son plus grand désarroi. Sentir sa peau brûlante contre la sienne était une chose dont il ne se lassait pas. Il passa d’ailleurs une de ses mains froide en dessous du vêtement, le relevant sur sa peau laiteuse qu’il caressa vaporeusement. Sa bouche, elle, s’occupa plutôt de son cou… Il fit des marques rougeâtre également, histoire de rendre la pareil mais, dans des parties beaucoup visibles. C’était partie remise après tout. Il respira l’odeur que dégageait ses cheveux. C’était rassurant. Il ne savait pas pourquoi mais, c’était une habitude qu’il avait prise de le sentir lorsqu’ils échangeaient une étreinte et ainsi il se sentait un peu plus en sécurité d’une certaine façon. Après un dernier baiser, il posa sa main sous son dos et l’attira contre lui, les asseyant tous les deux par la même occasion. Son regard brûlant ne quitta pas le sien tandis qu’il commençait à soulever le haut du jeune homme lentement, brisant le contact lorsqu’il le passais au dessus de sa tête. L’endroit où il avait atterrit? Il n’y pensa même pas lorsqu’il le balança à l’autre bout de la pièce. Il était sérieux pour une fois, ses mains caressant ses côtes tandis qu’il l’embrassait une fois de plus. Non, il avait l’impression qu’il ne pourrait plus s’en passer à l’instant même… de ses baisers.
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