Smile to Gossip
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 Organs. Screams. Tears.

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Shiroyama Koseki
Shiroyama Koseki

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Organs. Screams. Tears. Vide
MessageSujet: Organs. Screams. Tears.   Organs. Screams. Tears. Icon_minitimeLun 9 Aoû - 6:16

Habillement
Spoiler:

    Un peu confus, mais tout de même confiant. C’était ainsi qu’il se sentait. Il s’apprêtait à faire une nouvelle erreur, qu’il ajouterait à la longue liste. Une liste très longue, qu’il cultivait de ses actions depuis sa naissance. Chaque décisions qu’il avait prit avait toujours été si désastreuse, encore une fois, ce serait de même. Koseki avait donné rendez-vous à cette homme dans cette ruelle. C’était un endroit étrange, quelque peu ensoleillé, avec deux bancs, en plein milieu de la ruelle. Elle était situé dans un petit quartier bondé de marchants, entre un café quelconque et une boutique de vêtement tout aussi quelconque. Le jeune homme savait que c’était le meilleur endroit pour ce rendez-vous, avec Mitsu. Ce Mitsu, il l’avait rencontré dans un bar, comme on rencontre bien des gens. Mais toute suite, il avait su qu’il se plongeait dans un pétrin infernal. Il avait peur et il était amoureux.

    Les bras croisé, assis sur l’un des bancs, il attendait sagement de voir la silhouette traversé le décor, se glissé entre les murs de briques rouges. Comment allait-il déballer ses sentiments. Il n’avait rien prévu, qu’une scène flou. Comment pourrait-il contenir cette force et cette folie en lui. C’était un poids remplissant chacun de ses membres, un poids contrôlant même son esprit. Les quelques rencontres qu’il avait eu avec le coréen avait été pour lui, des séances de tortues. Il était comme un chien affamé, enchaîné, se dressant devant de la chair rosé… sans pouvoir l’atteindre. Chaque seconde, la rage, la faim grandissait en lui. Il avait peur, parce qu’il devrait avouer, sans savoir ce qu’il lui reviendrait. Cette peur, c’était celle de l’échec à cet instant. Un sentiment évolutif, qui, alors que l’humain acquière des niveaux, la peur se transforme et devient de plus en plus forte, change pour mieux oppressé et détruire l’être.

    Il mordait si vivement ses lèvres, qu’il en avait presque peur de les avalés. Et si Mitsu se moquait de lui ? La rage serait si intense que Koseki ne pourrait certainement pas la contenir en lui. Il perdrait les pédales, l’histoire se répéterait. Il pourrait le tuer, il le ferait, ici, dans cette ruelle. Ses mains autour du cou, serrant d’une force inouïs. C’était pour cela que depuis, il avait fuit l’amour qu’il avait éprouvé. Maintenant, il ne pouvait plus. Il voulait cet homme, tellement qu’il prenait ce risque. Ce testant lui-même, ses propres habiletés. Il voulait goûter cet homme, vivant, l’enlacer, l’aimer, vivant.

    Ses membres tremblaient, son cœur battait si fort. Il ne voulait plus reculer, ne plus jamais fuir. Commencer à vivre, oublier son passé, tenté sa chance. Mérité d’être quelqu’un, de vivre en se faisant confiance et en faisant confiance à la personne qu’il aime. Il devait franchir étapes par étapes et c’était la première. S’il échouait, si Mitsu ne répondait pas positivement, tout était perdu. À tout jamais, il ne serait qu’une bête à deux facettes, un être exécrable, un danger pour la société. Bien qu’au font de lui-même, il savait que la chance de repartir à zéro ne lui serait jamais accordé. Koseki savait que la vie était tels que les criminels n’ont jamais droit à une entière deuxième chance. C’était un rêve, l’amour, la confiance, il n’avait jamais connu. Avec ses parents, l’amour n’était qu’un mensonge, avec ses grands-parents, qu’une illusion, avec ses amants, qu’une nuit. La seule fois où il avait aimé, il avait sentis une peur si forte, qu’il les avaient tués. De sang froid, il avait détruit les deux personnes qu’il aimait le plus. Il ne voulait aucunement revivre ces événements et pourtant, c’était presque fatalité. Un cercle vicieux en continue, sa vie ruiné à jamais.

    Les claquements de semelles sur la pierre de la rue. Koseki leva sa tête, alors que le reste de son corps refusait de l’écouté. Il devait le saluer mais il ne pouvait pas. C’était maintenant que tout commençait. Lorsqu’il se lèverait, ce serait le premier pas vers une nouvelle vie. Il avait peur du saut, toujours toujours cette peur impossible a dissipé… Un faible sourire sur ses lèvres, constatant que tout n’était pas perdu, Mitsu c’était au moins pointé au rendez-vous.
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Yanagi Mitsu
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Organs. Screams. Tears. Vide
MessageSujet: Re: Organs. Screams. Tears.   Organs. Screams. Tears. Icon_minitimeMer 18 Aoû - 19:03

    Spoiler:

    Gee Gee Gee Gee Baby Baby Baby~

    Voilà la chanson que j’avais en bruit de fond depuis plusieurs minutes pendant que je nettoyais énergiquement les tables du restaurant, chiffon jaune fluo à la main et tablier tout taché de savon. Elle commençait sérieusement à m’agacer, à me sortir par les oreilles, par les trous de nez ou par tous les orifices que vous voulez -sans trop aller dans la fantaisie, merci-, et si ma sœur, un peu plus loin ne s’était pas mise à danser sur cet air ridicule, j’aurais balancé la radio par la fenêtre en hurlant. Malheureusement, depuis le début, elle se dandinait sur place tout en faisant la vaisselle, armée elle, d’une éponge neuve gorgée de dégraissant, et je n’avais pas particulièrement envie de lui couper son plaisir. Je suis trop bonne pâte, c’est scandaleux. Le restaurant, pour ne pas changer, était presque vide, hormis quelques clients habituels qui finissaient lentement leur plat en discutant de temps en temps entre eux depuis leurs tables respectives, criant presque. Quatre gentils vieux au crâne dégarni qui m’avaient déjà demandé une trentaine de fois chacun si je n’avais pas envie de prendre la main de leur petite fille, me voyant comme un beau-fils parfait pour ses parents. Cette proposition me flattait énormément, évidemment, mais non, l’idée de me marier ne m’effleurait pas l’esprit pour l’instant. Le mariage impliquait trop de dépenses astronomiques qui ne pouvaient que revenir à ma charge, et de plus, pour l’instant, je ne voyais aucune demoiselle de façon suffisamment intime pour lui faire une telle proposition. J’étais déjà assez perturbé sur ce plan, autant ne pas me rajouter de pression sinon j’allais péter un gros câble. Et oui, il y avait ce mignon et étrange petit bonhomme qui trottait de temps à autre dans mon esprit qui m’empêchait d’affirmer sereinement « Je ne suis intéressé par personne pour l’instant ». De là à dire que j’étais amoureux, zone incertaine, mais disons qu’il flottait une ambiance d’hésitation des plus frustrantes, et ça aussi, ça m’agaçait. Avec toute la sincérité du monde -ça doit faire beaucoup- je ne savais pas. Oui, en général je m’attache très rapidement, je colle comme une glue ultra forte, mais là, je n’en avais pas la moindre idée. Déjà que je n’avais pas trop d’expériences avec d’autres hommes à part Yusuke, il y a de nombreuses années, et peut-être avec un autre tout au plus, j’étais dangereusement pris de court. Théoriquement, je suis quand même plus un gars à filles, pour moi ça a toujours été plus logique et plus simple à gérer. Ma mère n’a apprécié aucune de mes ex, leur trouvant un gros défaut à toutes qui l’empêchait tout bonnement de les apprécier à leur juste valeur. Heureusement pour elle, ces relations n’ont jamais duré très longtemps, puisque j’ai toujours du mal à rester avec la même personne plus de quelques semaines sans me lancer dans du mensonge pur et simple. Je me lassais trop vite, c’est horrible mais je n’y peux strictement rien, l’histoire perd de son intérêt jusqu’à s’en retrouver totalement plate à mes yeux. Parfois, je me demandais comment ma mère le prendrait, si tout à coup je lui annonçais que je pensais aimer les garçons tout autant que les filles. Certes, ce n’était pas une chose à essayer pour l’instant, mais l’idée me chicanait depuis quelques temps.
    La mélodie coréenne terminée, je tournai mon regard vers la pendule. Justement, ce curieux jeune homme qui semait trop de trouble dans ma caboche m’avait donné rendez-vous dans une ruelle que je ne connaissais pas, et il était bientôt l’heure. Avec un petit soupir, je m’appliquai à passer furtivement le chiffon humide sur la dernière table avant de me retourner pour le lancer dans l’évier, depuis l’autre côté du comptoir. Ma sœur grogna du peu d’élégance que je venais d’adopter -bien sûr, un peu d’eau l’avait éclaboussée- mais je ne m’en souciai guère, lui signalant que je ne savais pas quand je rentrerai.

    D’accord, j’ai toujours vécu à Tokyo, mais quand je vais dans des endroits qui me sont inconnus, j’ai encore besoin d’une carte pour m’en sortir. Avec ce bout de papier à la main, j’avais vraiment l’air d’un touriste perdu, à entrer dans une rue pour en ressortir aussitôt après, m’étant rendu compte que j’empruntais la mauvaise route, pour ensuite repartir dans une autre direction. Au bout d’une dizaine de minutes, je me rendis compte qu’en fait, je tenais le plan dans le mauvais sens et que j’étais partis totalement à l’opposé de mon but initial. Encore heureux que je fus parti assez tôt, je n’étais pas prêt d’arriver avant un long moment, à ce train-là. Après bon nombre de détours, d’erreurs, de cul-de-sac ainsi qu’après avoir finalement demandé mon chemin à un passant, j’arrivai à proximité du lieu de rendez-vous. Je me demandais bien pourquoi on me faisait venir dans cet endroit étrange, paraissant presque entre deux mondes. Personne dans les environs, un silence de mort pesant sur mes épaules… j’avais comme l’impression de me rendre à un règlement de comptes entre de redoutables yakuza et cette idée me fit un peu grimacer pendant que je tournais enfin à la ruelle de la rencontre. À peine engagé que je marquais déjà un arrêt incertain. Koseki était là, affichant une mine presque torturée, comme s’il se trouvait face à un sérieux dilemme, et je n’aimais pas ça du tout. Après m’être demandé si j’avais fait quelque chose de mal ou s’il avait un problème quelconque qui pouvait nécessiter mon aide, je me décidai à avancer jusqu’à lui, me postant à un petit mètre, les sourcils légèrement froncés.

    « Y’a un truc qui va pas ? Tu tires une de ces têtes, j’te jure… euh, pardon, salut ! »

    J’aurais nettement préféré qu’il abandonne sa mine d’enterrement, mais il ne semblait pas en être capable, ce qui me mit grandement mal à l’aise. Je passai nerveusement ma main dans mes cheveux, le détaillant discrètement. D’accord, il était mignon, effroyablement mignon. D’accord, ce qui semblait le tracasser m’inquiétait. D’accord, je me retrouvais bêtement intimidé et préférais arrêter de l’observer. Ça ne voulait pas expressément dire qu’il y avait anguille sous roche, non ?
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Shiroyama Koseki
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MessageSujet: Re: Organs. Screams. Tears.   Organs. Screams. Tears. Icon_minitimeDim 22 Aoû - 2:33

    Il n’avait vraiment rien prévu. Qu’allait-il faire ? Il cherchait en lui la source, là où il puiserait son courage. Comme les héros de dessins animés, une force grandiose et inespérée. Avouer. Tout avouer, ne rien cacher. Cette fois, sont corps ne lui suffirait pas, Koseki devrait utilisé des mots justes et bien choisis. Il ne pourrait pas l’embrassé, le caressé comme une relation éphémère. Raconté sa vie, son passé surtout. Ses erreurs… les atrocités qu’il a fait et qu’il pourrait répété. Combien de fois avait-il pu entendre que les déclarations étaient coûteuses, sans jamais le croire. Maintenant qu’il y était confronté, sa paralysie était totale. C’était l’avènement de milliards de secondes. Ses yeux effleurant le corps devant lui, sa respiration incongrue… Il était nerveux.

    - Y’a un truc qui va pas ? Tu tires une de ces têtes, j’te jure… euh, pardon, salut !

    Il sursauta, un sursaut presque imperceptible mais tout de même. Il était absorbé par le paysage, par le visage, tellement qu’il avait oublier que Mitsu pouvait parler. Sa voix remplissait l’espace du couloir. Il avait une grande voix, rauque et homme, une voix de chambre. Même si ce qu’il venait de dire semblait inoffensif et voir même mignon, Koseki ne pouvait s’empêcher d’imaginé ce tout ce qu’il voudrait l’entendre dire. Il voulait l’entendre murmuré son nom, murmuré qu’il l’aime, pour toujours. Même s’il le dirait, comment le croire? On ne peut faire confiance à personne en ce monde. Comment savoir la pensé profonde des gens? Comment savoir s’il ne sont pas des menteurs? On ne peut simplement pas. Koseki avait entendu un jour, que cela prenait de la confiance dans un couple. Mais la confiance n’est pas de se monde, c’est impossible a acquérir. Un jour ou l’autre, on est trompé, un jour ou l’autre, on trompe. Entre lui, Kazuma et Fujuka, c’était une relation de confiance non? Ils n’auraient jamais pu croire qu’un jour, Koseki les tueras. Jamais on ne pense a ce genre de chose et pourtant… Le danger est constant.

    L’asiatique prit une grande respiration et allait à la rencontre de l’homme. Il avançait, sur des pas tremblant. La nervosité pesait comme un poids sur ses épaules. Il devait maintenant trouvé le moyen d’abordé le sujet. Comme il n’avait que très peu de temps, il ferait avec une salutation sèche et se lancerait. Il se tenait a une distance raisonnable pour une discussion, mais l’envie de se glissé entre ses bras l’empoignait. Les mots n’étaient pas assez fort, même s’il avait tant a dire. Entre si près de lui, sentir son souffle contre sa peau, la chaleur de son corps, les frissons sous son étreinte…

    - Sa...salut. Je t’ai f-fais venir ici parce que…j’ai…quelque chose à…t-te dire.

    Il allait vraiment se lancé comme ça, sans préparation, sans engagé une conversation avant tout ? Oui. Parler n’avait jamais été une tâche aussi complexe depuis ses huit mois. Même, âgé de huit mois, les mots devaient plus s’enchaîné que maintenant. Ont aurait qu’il bégayait. La phrase était plutôt subjective. Elle laissait place à un tas de possibilité, mais ô combien il espérait que Mitsu devine ce qu’il voulait lui dire. Ainsi, il n’aurait pas à le faire lui-même. Tout de même, avec la logique il pourrait comprendre qu’il ne lui avait pas donné rendez-vous seulement pour lui raconté qu’il c’était acheté une nouvelle pair de pantalon.

    50%, c’est ce qu’il lui restait d’espoir d’un jour atteindre le bonheur a son tour. Un oui un non, la différence était énorme. La réaction de Mitsu jouerait sur celle de Koseki. L’homme se tenant devant lui, n’avait aucune idée qu’il mettait sa vie en acceptant se rendez-vous. S’il refusait, le japonais pourrait perdre sa lucidité en un instant et agir avec un instinct caché au fond de lui. Cette instinct, une double personnalité. Ça aussi, il devrait en avisé son interlocuteur, d’une manière ou d’une autre. Raconté l’histoire de sa vie comme on raconte une fable a un enfant…

    [J'arrive pas a écrire autant que toi, désolée T^T]
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Yanagi Mitsu
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MessageSujet: Re: Organs. Screams. Tears.   Organs. Screams. Tears. Icon_minitimeDim 29 Aoû - 8:08

    J’étais arrivé, avais lancé une splendide phrase stupide signée moi-même. Ouais, le genre de phrase qui n’avait certainement pas dû le mettre à l’aise vu l’air attristé qu’il affichait, mais sincèrement, je ne savais pas quelle réaction adopter face à ça. Tout en ignorant la cause de tant d’inconfort, je ne pouvais pas faire grand-chose à part lui demander ce qui se passait et lui montrer que je me faisais du soucis. J’avais presque envie de le rassurer, mais ne sachant pas de quoi je préférais ne pas bouger en me contentant de fixer silencieusement un point à côté de lui. Je savais qu’à le regarder trop intensément, j’allais avoir envie de le prendre dans mes bras, et j’avais un l’angoisse que ce geste lui fasse peur. Ou peut-être que c’était moi qui avait peur de me faire repousser. On ne s’est jamais vraiment fait de câlins, je crois. En tout cas pas debout en pleine rue, comme ça. Notre truc c’était plutôt de se voir de temps en temps, d’échanger quelques baisers et de se retrouver dans le même lit pour se quitter ensuite au petit matin ou quelques heures après. C’est vraiment étrange les idées qui peuvent passer dans la tête de jeunes hommes en quête d’un peu d’affection. Une fois, deux fois, trois… et la routine s’installe, je te vois, je te veux, embrasse-moi, touche-moi, j’ai envie de toi. On en vient même à se dire que ce ne sont pas nous qui nous aimons mais juste nos corps, nos peaux qui s’attirent, cherchent à se retrouver pour s’effleurer encore et encore. Attirance physique, quoi. C’était ça, entre Koseki et moi, n’est-ce pas ? Curieusement, je me sentais moi-même plus comme un mec à nana. En même temps, les garçons, j’avais pas beaucoup testé, juste suffisamment pour que je vienne à me demander de quel bord j’étais. Y’a qu’à voir ma tête, il paraît que je fais peur, alors je ne dois pas posséder de charme pouvait faire succomber réellement un autre homme. Koseki devait sûrement avoir meilleur goût, les gars zombies comme moi n’attiraient pas les gens comme lui aurait pu le faire. Son petit gabarit d’adolescent, son visage, ses traits fins… tout l’inverse de moi, grand, regard fermé et mâchoire dure. J’avais remarqué son sursaut lorsque je lui avais demandé comment il se portait. Le genre de sursaut arraché à une personne qui n’était pas vraiment connectée à l’instant présent et qui devait sans doute être un peu ailleurs, penser à autre chose. C’était mignon. Il fit quelques pas en avant pour s’approcher un peu plus, s’arrêtant à un petit mètre de moi. Je glissai mes mains dans mes poches en lui envoyant un petit sourire qui se voulait enrageant. Qu’il me parle maintenant, j’étais frais et dispo à tout entendre. Je n’avais vraiment aucune idée de ce qui avait bien pu le motiver à me donner rendez-vous. Lorsqu’il se décida enfin à parler, je tendis attentivement l’oreille. Il bafouillait comme un gosse, se perdant légèrement dans sa phrase des plus énigmatiques. Je m’inquiétais. Il devait s’être produit quelque chose de très grave, c’était la seule explication pour qu’il tire une tête pareille et sois si embarrassé.

    « Ben… je t’écoute… dépêche-toi, tu m’inquiètes. Il s’est passé quelque chose ? »

    Le ton de ma voix laissait sincèrement entendre mon angoisse. Ben, c’est qu’il m’alarmait de plus en plus, ce mignon petit brun. Et étant du genre à me faire tout un tas de scénarios plus terribles les uns que les autres, j’imaginais déjà qu’il avait assisté à un meurtre ou qu’il en avait lui-même commis un, ou encore qu’il avait cambriolé la plus grande banque du Japon. Un frisson parcourra ma nuque et je me tortillai sur place quelques secondes en glissant nerveusement mes mains dans mes poches. Dans mon esprit, c’était très clair : Il s’était produit quelque chose de terrible, impliquant soit des morts, soit les autorités. Comment ça je fais vite des conclusions ? Il est clair que je ne serais jamais venu à penser en premier aux réelles raisons de Koseki pour m’avoir demandé de venir, faut pas oublier que je suis un peu lent à la comprenette.
    J’aimais bien sa petite bouille toute apeurée, enfin pas vraiment, mais j’avais juste l’impression qu’il avait besoin de protection et de quelqu’un pour s’occuper de lui, tâche dont je m’imaginais facilement partant. Il ne manquait plus qu’il ne se mette à pleurer, et je le prenais dans mes bras pour le câliner dans le but de le rassurer. J’avais toujours vu le petit Shiroyama comme un enfant, à tort d’ailleurs puisqu’il avait exactement le même âge que moi. Pourtant, je faisais bien plus âgé que lui, bien plus adulte, j’étais taillé comme un monstre -enfin, épaules carrée, visage dur et regard pas forcément toujours sympathique- alors que lui, m’apparaissait plutôt comme un jeune ado qui n’a pas fini de grandir.

    « Tu devrais t’assoir. »

    Je fis un pas, frôlant légèrement son épaule de mon torse, saisis son coude avant de descendre ma main à son poignet pour finalement le tirer d’un petit coup sec vers l’arrière, en direction du seul banc de la ruelle. Je m’installa en premier, le forçant ensuite à poser ses fesses juste à côté de moi avec un petit grognement de mécontentement. Déjà, j’avais comme l’impression qu’il était un peu pâle. S’il s’évanouissait, je ne saurais pas quoi faire, alors je préférais largement qu’il ne reste pas debout. Et puis, ensuite, c’était peut-être mieux pour discuter, si ça se trouvais, c’était moi qui allait verser après sa terrible révélation dont j’ignorais encore la base. Je croisai une jambe, pressant mon dos contre le dossier, une main reposant sagement sur ma cuisse, pendant que je le regardais à nouveau, les sourcils froncés et les lèvres pincées dans une moue de réflexion. Non, décidemment, non, je ne voyais pas où nous menait tout ça. Peut-être étais-je totalement à côté de la plaque, et qu’il n’y avait pas de quoi me torturer les méninges pour trouver où était le crime ? Peut-être qu’en réalité, il ne se passait rien de grave !
    Il me fallut une certaine retenue pour lui dire de ne pas tirer cette tête, qu’il avait l’air moins mignon qu’à l’accoutumée, mais en guise de compensation à ces paroles que je ne fis pas, je levai la main et posai mon doigt sur sa joue en appuyant un peu. Ça créait un petit creux sur sa peau, et j’espérais que ce geste lui ferait comprendre que je voulais le voir sourire au plus vite. Il avait très intérêt à se dépêcher, sinon j’allais péter un câble et m’énerver par stress.
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Shiroyama Koseki
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MessageSujet: Re: Organs. Screams. Tears.   Organs. Screams. Tears. Icon_minitimeVen 10 Sep - 4:52

    Rien, qu’un questionnement infini. Pourquoi. La peur, partout il la ressentait. Koseki ne pouvait y échapper. Encore une fois, cette peur, la vraie menace l’aurait et le dévorait une bonne fois pour toute.

    - Ben… je t’écoute… dépêche-toi, tu m’inquiètes. Il s’est passé quelque chose ?

    Non, rien d’important. Rien qui ne nécessitait qu’il se déplace. Seulement que son cœur qui imposait, en petite lame de rasoir, mordant sa chair au plus profond de ses entrailles. Une hémorragie qui grandissait en lui, un océan rouge se déversant dans chacun de ses membres, montant jusqu'à son cerveau, glissant dans ses voie nasales. Rien d’urgent, il ne c’était rien passé, il ne faisait que mourir. Seulement ça. Ses mains nerveuses… avait-il toujours ses mains? Il vérifia, si le sang s’étant concentré dans ses poignets les auraient fait tomber. Non, toujours les deux bien présentes, chère mains qui s’enfuirent ensemble, s’enlaçant. Se dépêcher, alors qu’il croyait venir son dernier souffle. Comment la nervosité si grande, pouvait le déstabilisé a ce point ? Il croyait vraiment mourir, rien d’autre. Cette douleur ne pouvait pas être simplement causé par le stresse. C’était une maladie, rien d’autre, oui, la peur. Tout ce mal causé par la peur. Éliminer la peur, mais il ne connaissait aucune issue a se combat. Attaquer la source? La source était Mitsu, il ne pouvait agir. Le suicide était la solution d’une vie. Personne ne meurt parce que la vie en décide ainsi. Chaque être, a la fin de ses jours ce suicide. Volontairement, vieux ou jeune, l’esprit abandonne l’âme. C’est une suicide en deux partie, le spirituel quittant le premier, le corps ne peut que mourir. Il est la victime, la décision appartiens a la force du mental, le seul pouvant réfléchir a une des plus grandes questions de la vie et en venir a une réponse.

    - Tu devrais t’assoir.

    Avant d’être pris de tremblements incontrôlable, peut-être. Mais non, les grandes mains glissant sur son corps empirait la situation. Ses jambes ne pouvaient que répondre a la demande et se plier au ordre de Mitsu. C’était toujours ainsi, de toute manière. Koseki ne pouvait rien faire ça a lui, c’était la peur qui prenait tout l’espace. Encore plus proche, tous les deux sur ce banc, la simple envie de s’approcher. Monter sur lui, s’asseoir sur ses cuisses, face a face et s’embrasser, ici, là, maintenant. Son expression faciale était glaciale. Ses yeux très rond, toute l’activité possible en lui se trouvait dans sa boite crânienne. Il réfléchissait, où pouvait-il dénicher ce courage. Comment faire ? Il tenait a utiliser les mots. Il eu une phrase très claire et sans même le remarquer, elle se traduit sur ses lèvres. Une fraction de seconde, un son.

    - Je suis amoureux de toi.

    Il cligna des yeux et avec un très long retardement, il s’entendit. C’était clairement dit, sans erreur de prononciation, ni trop lent, ni trop rapide, sans bégayement. C’était si simple ? C’était ça, le courage que cela prenait ? Une pousser d’adrénaline, une force inespéré et imperceptible. La phrase était si forte qu’elle avait contré les barrières de ses lèvres pour s’évader. Maintenant, comment réagir? Attendre était tout ce qu’il pouvait faire. Koseki ferma les yeux un instant, reprenant son souffle, espérant une réponse, quelque chose. Lorsqu’il les ouvrit, il réalisa la situation et a quel point il aurait été censé être mal a l’aise. Il venait de se libérer d’un poids si lourds, il oublia un instant sa vie. Les joues rougirent et il plaqua sa main contre son visage.

    - Oh je… m’excuse.

    Un instant, car la réalité le rattrapa aussi rapidement. Il devrait continuer a raconter, son histoire…
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Yanagi Mitsu
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MessageSujet: Re: Organs. Screams. Tears.   Organs. Screams. Tears. Icon_minitimeMer 29 Sep - 13:39

    J’eus un rire nerveux, stressé, me tortillant sur place comme si j’étais en train de passer l’examen le plus important de ma vie. Mes mains, après avoir passé sur son corps pour le faire s’assoir, frôlèrent furtivement ses doux cheveux foncés avant de retomber en bas de son dos pendant qu’il posait ses fesses sur le banc. C’était presque comme si j’avais envie de le planter là de peur de mal réagir à ce qu’il allait m’annoncer. Et si c’était quelque chose d’important, de dramatique, serais-je capable de l’aider ? D’être de bon conseil ou de parvenir à lui servir d’épaule serviable pour qu’il pleure de tout son soûl en cas de besoin ? Qui sait ? J’étais plutôt encore bloqué sur l’envie de le prendre dans mes bras et de le câliner en silence, mais la gravité de la situation que je pouvais palper sans difficultés m’en empêchait totalement. Mine de rien, ça faisait déjà longtemps -à mes yeux en tout cas- que je n’avais pas eu l’occasion de le toucher ou même de l’embrasser, le fait de l’avoir juste à côté de moi, innocent et inquiet, faisait souffler une petite voix en moi qui me disait que je pouvais y aller en plaidant le soutient. Mais non, bien trop sage et surtout, trop réfléchis pour me laisser avoir par une simple frustration tout à fait contrôlable, je ne bougeai pas, les jambes encore croisées et les mains jointes sur mes genoux. La ruelle s’assombrit soudainement, un peu comme si le temps allait changer d’une minute à l’autre, et cette ambiance déjà stressante ne pu que s’aggraver suite à ça. Je grognai en regardant le ciel ; il allait sûrement bientôt pleuvoir, et nous n’avions franchement pas tellement besoin de ça actuellement. Koseki avait déjà l’air au bord du suicide, et là, j’aurais été parfaitement capable de l’imaginer en train de se lever et de brandir une lame de rasoir dans le but de mettre fin à ses jours sous mes yeux effrayés. Je secouai la tête. Je ne voulais pas penser à de telles de choses, j’allais finir par me faire de fausses et graves idées inutilement.
    Certes, même en voyant clairement sur son visage terrifié que la chose allait être de taille, je devais encore faire preuve d’un contrôle incroyable sur ma propre personne pour ne pas trop le presser dans ses aveux. Je voulais savoir, et vu la frayeur qu’il était en train de m’infliger, le fait que je veuille voir les choses se terminer très vite était relativement normal. Du moins, je l’estimais, reportant avec inquiétude mon regard sur ce jeune homme au moins tout aussi apeuré que moi. Et si je lui faisais un câlin, une caresse ? Si je prenais sa main dans la mienne ? Peut-être que ce simple geste le rassurerait ? … non, mieux valait ne pas tenter, au risque qu’il ne le prenne mal. Ses lèvres tremblotantes semblaient même appeler inconsciemment les miennes, mais que pouvais-je faire à part attendre qu’il ait le courage de parler ? Lorsqu’enfin il le fit, d’un ton détaché et presque décontracté, serein, ma réaction ne se fit pas tout de suite. Quelques secondes flottèrent sans qu’aucun de nous ne bouge ni ne parle. « Je suis amoureux de toi. », je ne m’y attendais pas le moins de monde, ma respiration se figea immédiatement alors que je relevais brusquement les yeux vers lui. Je ne suis pas une fille ; ça ne me fit ni rougir, ni sourire (l’information avait du mal à rentrer, il faut dire), ni rien visuellement. À l’intérieur, le cœur qui bat d’un rythme soudainement irrégulier, une bouffée de chaleur vite suivie d’un picotement intense au fond de la poitrine. Mine de rien, ça me faisait plaisir, en premier lieu. En second plan, je n’y croyais pas tellement.

    « … Quoi ? »

    Oui, c’est idiot. On ne pouvait pas vraiment faire plus clair comme déclaration, c’était juste adorable, avec son petit visage tout rouge caché derrière de jolies mains soignées. Alors pourquoi une telle interrogation ? Peut-être un peu par envie de l’entendre à nouveau… ouais, c’était ça, maintenant que je comprenais, un petit sourire me pris aux lèvres alors qu’il s’excusait. Pas besoin de se croire coupable de quoi que ce soit, pourtant. Un vrai gamin pris en faute qui espère se faire pardonner, je ne lui connaissais pas vraiment cette facette de caractère. Je ris, lui pinçai la joue, ne sachant pas trop quoi faire d’autre. Les déclarations d’amour, surtout d’un garçon, je n’étais pas trop habitué. Déjà avec les filles, je ne savais pas quoi dire… mais là, curieusement, ça passait mieux, j‘étais moins mal à l‘aise.

    « T’es adorable, tu sais ? C’est ça, la chose terrible que tu avais à me dire ? »

    La politesse aurait voulu que je réponde quelque chose. « Moi aussi. » « Moi pas. »… mais je n’avais aucune idée de la réponse. Un gros blanc, que dire ? Oui, j’avais des doutes, oui, être en sa présence ça me faisait quelque chose. Et ? Y’avait vraiment une signification à tout ça ? Je me suis toujours lassé très rapidement, ça pouvait aussi se passer, malheureusement, avec Koseki, qui sait ? Je n’avais pas envie du tout de lui faire du mal. Mais j’étais soulagé ; c’était ça qu’il avait à me dire, rien d’autre, rien d’horrible qui risquait de m’empêcher de dormir cette nuit. J’étais rassuré. Rassuré sans pour autant oser dire quoi que ce soit pour l’instant, encore à plancher sur le pour et le contre. Le fait qu’il soit du même sexe que moi n’aidait en rien, je trouvais ça… presque immoral d’accepter de tels sentiments. Oui, me glisser entre ses draps l’espace d’un instant plus qu’intense, et théoriquement beaucoup plus immoral qu’un simple je t’aime, me paraissait moins tabou que l’idée de quelque chose à longue durée. Il était fragile, à mes yeux, mieux valait le préserver un tant soit peu.
    Je ne pensais pas vraiment à la frustration qu’un tel aveu pouvait se développer en lui à cet instant, aussi me contentai-je de déposer un petit bisou chaste sur sa joue en espérant qu’il comprendrait que ça me faisait plaisir mais que je ne savais pas quoi dire.

    « Je suis content, je m’attendais vraiment à quelque chose de grave, tu sais. Tu m’as vraiment fait peur. »

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Shiroyama Koseki
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MessageSujet: Re: Organs. Screams. Tears.   Organs. Screams. Tears. Icon_minitimeVen 22 Oct - 4:38

    Un silence, tout deux immobiles. L’un figé par la pression qui s’écroulait et l’autre, par la révélation qui le fracassait. Koseki ne respirait même plus, de peur d’influencer le véridique par ses pulsations cardiaques. Il était sous arrêt physique, comme un coma du corps. Il ne venait qu’avouer son amour et tout son âme l’avait quitté, envoler avec les paroles. Des images dans sa tête, son horrible vérité qu’il devrait partagé, à sa plus grande peur.

    - Quoi ?

    L’homme riait, un contraste éclatant être les deux. Il pinça la joue de l’amoureux. Ce dernier, ne bougeait toujours pas. Il n’arrivait pas a comprendre l’interrogation précédente.

    - T’es adorable, tu sais ? C’est ça, la chose terrible que tu avais à me dire ?

    Pourquoi disait-il cela? N’était-il pas censé donner une réponse quelconque, réagir a la déclaration. L’embrasser, le repoussé, le frapper, lui craché au visage, mais non pas rire de lui en plein visage comme s’il n’était qu’un vulgaire objet ?! Il le traitait comme un enfant, cette pincette, « adorable ». C’était tout, il n’était que cela ! Il l’avait toujours pris comme un rien, il ne répondait pas à son amour, ne répondait pas à ses attentes.

    - Tu… tu ne m’aimes pas.

    Il était déstabilisé, confus mais surtout paniqué. Mitsu ne l’aimait pas, aucune signe d’amour. Cela ne semblait même pas l’attendre, son amour était misérable, impur, comme lui. Il ne méritait pas d’être là. La tristesse lui remplis le peu d’âme lui restant et coula sur ses joues. Koseki se sentait honteux et ne voulait plus confronté le regard de l’autre. Encore une fois, son cœur mourrait. Il leva les yeux au ciel, frottant brusquement ses yeux du revers de sa main, non pas pour sécher ses larmes, mais il priait pour que ses deux globes se noircissent.

    - Tu ne m’aime pas. Je.. dois partir.

    Il se leva en titubant, mais sans avancer pour autant. Comme s’il ne pouvait gérer ses émotions et marcher à la fois. « Je dois partir loin…de toi. Plus jamais te revoir, ne plus pensé à dois, je dois t’éliminer. » ‘’ Éliminer ‘’ sonnait cru et ironique comparativement au passé du jeune homme. Le mot était sortir sans qu’il n’y pense, lui-même ne savait pas comment l’interprété. D’une seconde à l’autre, l’histoire pouvait se répéter. Victime de l’émotion, de l’amour, des pulsions étrangères, il pouvait perdre le contrôle de son corps. Ces pensés l’envahissant, il serait dangereux. Koseki devait tout recommencer et l’oublier. Ne plus savoir où il se trouve, sinon, il le retrouverait. Le mal en lui est plus fort que les tsunamis, plus fort que les tremblements secouant le Japon. Dans la nuit, il pourrait s’infiltré dans le lit de Mitsu, comme un voleur, comme il l’avait fait tant de fois. Coller son corps contre le seins, une étreinte mortelle, enrouler ses mains autour de son cou. Aussi homme soit-il, cette personne, deuxième personnalité vivant dans un coin de la tête du coréen, était incontrôlable. Sous son poids, Yanagi tenterait de se défendre en vain, bougeant ses membres dans tous les sens. Son regard affolé plongé dans celui de son meurtrier, ses prunelles d’un brun sombre s’éteindraient de vie. Dieu que Shiroyama ne voulait pas revivre cela. Se réveiller, revenir à lui, le cadavre de son ancien amant à ses côtés… non… pas encore. Entre couper de ses sanglots, il répétant à voix haute ‘’ non, pas encore… ‘’

    Il pleurait. De honte, de rage, de tristesse. Sa vie était encore et toujours un échec. Qui l’aimerait ? Qui serait prêt à entendre son histoire à le comprendre ? Certainement pas l’homme se trouvant devant lui. Certainement pas un habitant de se monde. Personne ne pourrait, il était destiné a la solitude. Comme avait-il pu croire, même l’espace d’une seconde, qu’un jour il aurait une vie normal. Qu’un jour, on lui pardonnerait ses péché. C’était bien la preuve qu’il n’est qu’un fou, pour croire ces absurdités…
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