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 Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||

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Tamada Keiitaro
Tamada Keiitaro

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I study in : Droit.
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Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Vide
MessageSujet: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeLun 6 Sep - 23:29

Le personnage d’Irihara… Aaah, il n’arrivait pas à le capter celui-là. Il avait un côté mystérieux que Tamada n’arrivait pas à saisir. Oui parce que malgré ce que tout le monde pouvait penser, lui avait tout de suite remarqué que le jeune homme n’était pas clair, qu’il cachait quelque chose. Dans son rôle de bourreau mais, également dans celui de mec populaire et j’en passe. Il ne savait pas trop pourquoi mais, à ses yeux c’était apparu comme une évidence quand il avait commencé à l’observer, il y a de cela quelques semaines maintenant. C’était un paradoxe comme il l’a déjà dit, alors qu’il le faisait chanter, chose plutôt détestable, il lui souriait également et le sollicitait souvent de façon polie… c’était rarement dit sur le ton de l’ordre alors qu’avec les informations qu’il détenait, même si ça avait été le cas, Keiitaro n’aurait rien pu faire à part obéir. Ou bien était-ce lui qui n’arrivait pas à lui en vouloir pour ce qu’il lui faisait faire… il ne savait pas trop. En tout cas, plus le temps passait et moins ce « gamin » l’irritait, bien que ce ne soit pas encore le grand amour hein. Il le supportait juste un peu plus. Puis, en y réfléchissant bien, il ne lui avait jamais demandé de choses abracadabrantes, bien qu’embarrassantes parfois. Il n’aimait pas se faire remarquer alors donner des excuses bidons aux professeurs pour le couvrir, juste parce qu’ils lui font confiance à lui… il avait tout le temps peur qu’on le capte et qu’il perde son statut de la même façon. Bon, c’était pour l’instant le pire qu’il lui ai demandé puisque donner ses notes, ce n’était pas quelque chose de vraiment embêtant, surtout qu’il ne les gardait jamais très longtemps, ne pénalisant donc pas Tamada. Cependant, c’était le simple fait d’avoir une sorte de position de soumission qui le gênait, d’être aux pieds de quelqu’un… oui c’était une sensation qu’il avait vraiment beaucoup de mal à assumer. Même s’il n’avait pas ses antécédents, il n’aurait certainement pas aimé. De plus, ce soir était le premier sacrifice qu’il allait devoir faire pour lui, est ce que c’était seulement un commencement ? Est-ce qu’il allait continuer à lui demander des choses de plus en plus gênantes ? Il en avait peur. Néanmoins, la seule manière d’en être sûr était sans doute d’y aller, il n’avait rien à perdre. Son frère pouvait bien attendre qu’il rentre pour mettre la PS3 en route ne ? Oui, aucune culpabilité ! Bon, il aurait droit à une remarque du genre : « tu passes ton temps dehors la nuit, je vais le dire à papa » ou encore « t’es égoïste, tu penses jamais à moi », mais ça lui passerait. Après tout, ce qu’il faisait la nuit ne le regardait pas et tous les deux savaient très bien qu’il était loin d’être égoïste et qu’il pensait à son petit frère avant toutes choses.
Le « ma poule » l’interpella et il le regarda enfin en ouvrant la bouche. Et puis quoi encore, c’était quoi ce surnom à la noix, aucun respect pour leurs ainés les jeunes de nos jours ! Oui bon, ils n’avaient qu’un an d’écart mais, il s’estimait tout de même avoir le droit à un minimum de respect… enfin, avec Tsu’, c’était certainement peine perdue, il s’en rendrait vite compte. Il passa d’ailleurs tout le cours à se poser des questions rhétoriques sur le jeune homme, aillant presque du mal à se concentrer. Il regarda brièvement ce qu’il lui avait écrit sur sa feuille, constatant que c’était une adresse, certainement la sienne… Raah c’est vrai qu’en y repensant, ça ressemblait à une adolescente qui demandait au garçon qui l’intéressait de lui donner des cours particuliers… maah, il n’y pensa pas vraiment mais, la ressemblance était flagrante. Il cacha d’ailleurs le bout de papier sous ses feuilles, sait-on jamais. Et lorsque le cours se termina, c’est avec soulagement qu’il repensa au fait qu’il pourrait décompresser un peu ce soir, tout du moins avant d’aller voir l’enquiquineur. Il remballa donc tranquillement ses affaires, le voyant passer devant lui… avant de l’entendre parler plutôt fort dans l’entrebâillure de la porte… s’il voulait être discret, c’était fichu. Enfin bon, les gens n’étaient pas sensés savoir ce que c’était. Cependant, ne savait-il pas que lui parler, à lui l’insociable et le méchant de service, était une assez bonne raison pour tuer sa vie sociale pour toujours? Raaah l’inconscient… ce serait sa punition pour lui faire du chantage, nah ! Il rentra chez lui le pas traînant, prononçant un léger « tadaima », bien qu’il sache que personne ne lui répondrait… c’était par habitude. Il mit son sac sur sa chaise et s’allongea sur son lit en soupirant. Il voulait dormir, juste un peu… C’était quelque chose qu’il faisait à peine depuis quelques temps, aillant rallongé ses heures de travail afin de pouvoir gagner plus. Son petit frère lui avait dit qu’il voulait un scooter alors, il devait économiser pour son anniversaire… il pensait même à prendre un autre boulot à côté, à mis-temps, s’il le pouvait. Enfin, là, il voulait juste dormir… et c’est d’ailleurs ce qu’il fit sentant ses paupières devenir lourdes. Quelques heures plus tard, c’est son frère qui le réveilla en arrivant en trombe dans sa chambre pour lui dire quelque chose. Un peu dans le gaz, il ne compris pas tout de suite qu’il s’était endormit. Ce n’est que lorsqu’il regarda son réveil qu’il écarquilla les yeux. Il était déjà 20h30, lui avait prévu d’être chez l’étudiant à 19h… Aaah il était sacrément en retard. Il n’eut que le temps de faire un bisou sur le front à son profiteur et s’en alla en courant, oubliant même de prendre une veste et ses affaires. Il frauda d’ailleurs pour le bus et le métro mais, bon, c’était un détail ! C’était essoufflé comme jamais qu’il arrivait à l’adresse que lui avait indiqué Irihara, il avait oublié le bout de papier mais avait réussi à retenir l’adresse et savait à peu près où ça se trouvait, un ancien ami habitant non loin d’ici. Il toqua à la porte avec le peu de force qu’il lui restait, posant ses mains sur ses genoux. Lorsqu’on vint enfin lui ouvrir la porte, il fit simplement un signe de la main, aucun son ne pouvant sortir de sa bouche… Le pauvre, le voilà presque à faune.
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Irihara Tsuyoshi
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Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Vide
MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeMar 7 Sep - 1:06

Mission : Conquérir le cœur de Tamatama.
Etat de la mission : Néant.

Ok…C’était mal parti tout ça. Maah, positivons ! Il acceptait de venir ce soir. Oui, bon, d’accord, le chantage faisait pour beaucoup mais il ne l’avait pas menacé. Au fond, Keiitaro devait savoir qu’il utiliserait cela dans la balance à chacune de ses demandes, qu’il ne se voyait certainement pas entrain de refuser. Trop risqué. Il ne savait pas que quoi était capable le ptit Irihara. Et s’il le connaissait un temps soit peu, il aurait su dès le départ… Qu’il ne l’aurait jamais fait. Mais on ne va pas aller lui dire hein, à Tamatama, la situation lui convenait très bien ainsi. C’était son seul moyen de garder… Une certaine proximité avec lui. Sinon il redeviendrait Tsuyoshi, un nom, un « camarade » de classe aussi insignifiant que les autres à qui il ne prenait pas la peine de dire bonjour. Lui le faisait. Tous les jours, il lui parlait, il s’installait à côté de lui. Il lui demandait ses cours, les empruntait et lui rendait dans les plus brefs délais. Généralement le jour même, profitant d’une pause pour recopier et si jamais il ne terminait pas, il lisait rapidement et refaisait la synthèse de lui-même. Il … Se familiarisait peut-être trop facilement et ne se gênait pas de parler assez fort pour que les autres comprennent. Mais il n’avait pas été assez idiot de dire clairement qu’il venait chez lui, ça ne regardait que eux. Oui, ça allait sans doute avoir des répercussions, le lendemain… On lui poserait des questions. Et il rigolerait, gentiment. Et gentiment, ils les enverraient au vent. Insouciant mais pas pour autant influençable. Qu’ils ne veuillent pas lui parler ? Très bien. Pas pour ça qu’il devait en faire de même. C’est quoi, c’était une secte ? Pour quelle raison ? Car on les avait remballé ? Mah, Tama, pour le connaître, il faut plus que ça. Faut pas se vexer et insister. Mais son passe, son autorisation pour rester à ses côtés était aussi ce qui lui valait un mauvais rôle. Hai hai, dur la vie de bourreau épris de son esclave.

Et sur ce, il était parti. On ne s’étonnait pas de le voir courir dans un couloir, c’était… Tsuyoshi et puis voila. Il saluait en passant des gens de sa connaissance et partait rejoindre le parking de l’école pour y récupérer sa voiture. Il avait entraînement, comme à chaque fois qu’il quittait l’école, il faisait un détour. Par habitude, son sac de sport traînait à l’arrière du véhicule, qu’il attrapait à peine garée et la portière ouverte. Pressé ? Un peu. Il avait … Tout en tête. Idiot. Un idiot heureux à la simple idée de… Il sourit, s’ébouriffant les cheveux en entrant dans le club. Ouais, c’était idiot…

Et là… Il se trouvait encore plus idiot. Ils ne s’étaient pas donnés d’heure. Ah bah c’est du beau. Si ça tombe, il était déjà passé. En regardant sa montre puis son portable, il en conclut que … non, pas possible aussi tôt. Ou il se rassurait ? Mais non, il ne lui aurait pas fait ce coup-là. Il déposa son sac de cours près du divan et s’y installa…. Enfin. La vie de Tsu ? Bouger, bouger jusqu’à faire overdose et avoir besoin de repos. Pause, il soufflait un peu. Quelques minutes, dizaines peut-être puis il se leva. Yosh, fallait qu’il sorte ses cours. Pas dur, la moitié se trouvait déjà sur la table basse. Bon, il avait dit quoi encore comme excuse, qu’il ne comprenait pas quel cours ? Ca prêt, il fila en cuisine. Il ferait avec les fonds de placard ! Du riz et… Poulet curry ~ Il allait pas faire son difficile, ne ? Seulement… Il n’avait pas prévu qu’à vingt heures, monsieur ne soit pas encore là. De sérieux doute sur sa venue, il avait coupé le feu et s’était à nouveau affalé dans le divan. Bon… Tsu se pencha, attrapant un classeur. Autant réviser, il allait devoir faire l’idiot. S’il venait. Il s’est p’t’être perdu. Ou il a réellement un chien qui a mangé son adresse ? Fallait qu’il arrête de divaguer. Se callant entre le bras et le dossier, il y posa sa tête, fermant les yeux en soupirant. Ridicule. L’adolescente qui attendait son professeur particulier. Un rictus, il sursauta en entendant frapper. … ‘Tain d’excitation qu’il ne put s’empêcher d’avoir, il reposa les cours et alla ouvrir pour retrouver un Keiitaro essoufflé sur le pas de la porte.

▬ T-tama ? T’as fait un marathon avant de venir ?

… Quoaa ? Il reste taquin quand même ! Of course que ça l’amuse un peu avant de se pousser pour le laisser passer, se mordant la lèvre en réalisant…qu’il avait couru ? Non, pas pour lui… Pour garder son secret. Hn… Ca aura le mérite de le refroidir un peu. On se démotive pas, on se démotive pas.

▬ Fais comme chez toi.

Il disparaît du hall, se grattant la nuque pour finalement revenir et lui tendre… Un verre d’eau, tentant un sourire. Bah quoi, il n’allait pas le regarder mourir sur le tapis de l’entrer ! Bourreau mais quand même…

▬ T’es venu à pieds… ?

Question idiote ? Peut-être. Mah, ça lance la discussion disons. Il ne connaît pas le Tama en dehors des murs de l’école… Et ne demandait qu’à le connaître. Bon j’espère que t’aime le poulet curry par contre parce qu'il a mis à réchauffer.
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Tamada Keiitaro
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MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeMar 7 Sep - 23:11




« Tu te relèveras… on se relève tous. » Paroles détestables, d’une personne détestable, cela va de soit. Il le hait, il aurait aimé détruire sa vie comme il avait fait avec la sienne, il aurait aimé le faire souffrir comme il l’avait fait souffert, il aurait aimé être fort pour pouvoir lui claquer la tête contre un mur, il aurait aimé… ne pas l’avoir aimé. Il regrettait tellement de choses qu’il se perdait dans ses lamentations. C’était constant, c’était répétitif, c’était incroyablement ennuyeux et il n’en retirait même pas une quelconque jouissance. Non, c’était comme souffrir en continu. Il y a des jours où on oubli et où pense avoir guérit mais, les jours où tout cela retombe… nous nous rendons alors compte qu’il n’y a jamais eu d’évolution. Nous sommes toujours au même point, celui où il nous a laissé… pardon, où il l’a laissé. Puis les années passe et il avait fini par vivre avec, s’habituant peu à peu à ce traumatisme. Il n’avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort ni même de faire un tant soit peu attention à lui-même, des personnes comptaient sur lui. Il aiderait ces personnes… bien qu’elles n’aient jamais rien pu faire pour lui à cette époque. Il s’était sentit tellement seul, il s’était presque sentit mourir. Oui, mourir à petit feu dans la noirceur de l’indifférence. Sa détresse, il semblait l’avoir si bien caché que personne n’y avait fait attention. Parce qu’on peut toujours compter sur lui, parce que rien ne peut le toucher. Or, il était un vase… et il comptait les gouttes avec appréhensions. Ce n’était pas un vase ordinaire, c’était un énorme vase qui pouvait tout contenir seulement, il y avait une limite. Elle avait été dépassée depuis longtemps et l’eau coulait déjà en abondance, bien qu’il faisait des efforts titanesques pour stopper cette hémorragie. Un jour, le vase serait complètement asséché, il le savait, alors il attendait patiemment, limitant les dégâts et regardant ces gouttes d’eau… Enfin, il n’eut pas la chance de pouvoir rester intact. Il se fissurait déjà à l’époque mais, ce coup fut tellement fort et… inattendu, qu’il fissura ce pauvre objet. Bien sûr, grâce à la main bienfaitrice du temps, il avait réussi à se réparer, peu à peu mais, il n’avait plus du tout la même apparence. On le reconnaissait à peine et même réparé, au final, il y avait toujours des séquelles… alors, on pouvait affirmer qu’il ne sera plus comme avant non ? Puis, un vase raccommodé, ça n’a plus d’intérêt, ce n’est même plus esthétique… c’est sans âme. Alors oui, je vais l’avouer enfin… « Keiitaro… tu ne sers à rien. Regarde-toi… tu n’es qu’une loque ». Paroles d’une mère complètement mangé par la vie qui ne voit même pas ce qui se trouve devant elle, une mère qui fait souffrir son fils un peu plus chaque jours. Il avait raison de croire qu’il était seul… personne ne le comprenait, personne ne le comprendrais. Les illusions, c’était bien pour les enfants, nous adultes, nous vivons dans la dure réalité, là où les désillusions n’existent pas n’est-ce pas ? Non ? Ah. Lui, il ne fait plus confiance à personne. Aaah, souvenirs souvenirs… d’un cœur meurtri par une confiance bafouée. Il revoyait cette douce mains lui effleurer la joue, un sourire sur le visage du criminelle. Une main qui lui avait tant de fois venue en aide, une main qu’il avait serrée, une main qu’il avait chérie…Une mains qu’il lui fit soudainement peur. Elle descendit le long de son cou, dans une caresse… une caresse malsaine. Puis, chaque nuit, il revoyait cette mains toucher son corps nu sans son autorisation. Il entendait ses propres suppliques étouffé par un oreiller. Puis une douleur intense… d’un cœur qui se brise. D’un vase qui se casse. Répandant ses larmes le long de ses joues. Et chaque nuit il se réveillait en sueur, terrorisé à l’idée de revoir cette main vandale. Aveuglé par la confiance comme un nomade en pleine tempête de sable, il n’avait pas vu la catastrophe arrivée. Pourtant avec du recul, il se souvenait de ses sourires qui n’avaient rien d’innocent, de ses étreintes un peu trop répétés… de ses regards salace. L’amour rend aveugle. Et maintenant, il était tellement clairvoyant qu’il en avait oublié d’aimer. Pendant plusieurs années, il avait détesté tout le monde, les faisant payé le supplice qu’il avait enduré… parce qu’il n’était qu’un enfant et qu’on aurait dû voir cela arrivé bien plus rapidement que lui. Il ne disait rien, ne demandait rien mais… rendait les gens redevable envers lui et il savait que si un jour il se mettait à vouloir sa revanche, ils n’auraient rien à dire. Non, personne n’aurait son mot à dire, ils n’en auraient pas le droit. Il avait fait tellement pour eux. Tamada n’était pas généreux, bien au contraire… il était égoïste. Son petit frère ? Seule tâche au tableau. Lui c’était l’exception… c’était la personne qu’il voulait à tout prix protéger de ce qu’il avait vécu. Il voulait lui donner ce que lui n’avait pas reçu parce qu’après tout, ce n’était qu’une extension de lui-même… Au fond, c’était une partie de la clé de son rétablissement. « Espèce d’incompétent, sors de ma vie ! ». Il aurait voulu lui dire qu’il n’avait fait que rater le plat principal mais, se tut. Oh oui, maman, il sortira bientôt de ta vie, mais en prenant la seule chose qui comptait encore dans sa vie. Il te prendrait ton deuxième fils un jour, tu verras, il le protégera de toi et de tes crises… de toi et de ta maladie… de toi et de ton instabilité mentale. Sans savoir que lui aussi… c’était un fou à sa façon. Il survivait comme il pouvait… il arrivait peu à peu à son but.
Tamada était froid… Tamada avait simplement un passé douloureux.

Il reprenait son souffle péniblement, le vent froid lui ayant irrité la gorge, la pollution aussi peut être. Cependant, il était enfin arrivé à destination, c’était le plus important non ? De plus, on ne pouvait pas lui reprocher d’être en retard, ils n’avaient donnés aucune heure après tout ! Oui, aucune raison de lui en vouloir. Il gardait la tête baissé pour l’instant, ne regardant pas le visage de son hôte tout de suite. Maah, il n’était pas fumeur mais, pas sportif non plus, les longues distances, ce n’était pas son truc. Bon, certes, il n’avait eu à courir que du métro au bus puis du bus à la maison de Tsu’ mais… c’était beaucoup !! Puis, la chose à ne jamais faire quand on a un Keiitaro fatigué physiquement devant nous : le charrier. Il se releva légèrement, ses tenant les côtes et le regardant en plissant les yeux, se demandant si c’était du lard ou cochon. Oui parce qu’il lui aurait bien balancé un « on se demande à cause de qui ?! » ou un « non non, je cours sur place, c’pour le fun ! »… enfin bon, c’était le maître, lui il n’avait qu’à exécuter en se taisant. Bien qu’il pouvait penser ce qu’il voulait après tout. Il reprit un peu son souffle encore, son torse se soulevant régulièrement alors qu’il passait la langue sur sa lèvre inférieure. Oui, bah, il avait beau avoir un corps de rêve, ce n’était pas en courant qu’il l’entretenait, à part sur un tapis de course. Même au lycée, c’était le pire en endurance… il abandonnait même parfois au bout de cinq mètres, prétextant un souffle au cœur et se retrouvant alors avec les filles qui avaient réussis à se faire une dispense… factice bien sûr, personne n’était dupe. Maah, on lui pardonnait, il avait toujours des notes exceptionnelle. D’ailleurs, pour avoir sa mention, ils avaient totalement trichés sur sa moyenne de sport… enfin ce n’était qu’un détail. Après plusieurs secondes, il se décida à entrer dans l’habitation, curieux de savoir où pouvait vivre une tête vide comme la sienne. Le « fait comme chez toi » c’était bien une invitation hein ? Il n’osa cependant pas trop prendre ses aises, restant sur le pas de la porte, ses mains trouvant soudainement le fond de ses poches une fois de plus. En attendant qu’il revienne, il en profita pour observer les lieux, le voyant cependant arriver plutôt rapidement, un verre d’eau à la main. On se demandait qui était vraiment l’esclave et qui était le maître… Maah, il n’allait pas s’en plaindre. Il attrapa le verre en le remerciant d’un hochement de la tête et porta le récipient à ses lèvres, le vidant d’une traite. S’arrêtant tout de même quand il l’entendit poser la question. Il avait une tête à faire dix bornes à pieds pour aller donner des cours à un gosse trop gâté ? Oui bon, c’était pas marqué sur son front qu’il habitait presque à l’autre bout de la ville mais, quand même… ou peut-être était-ce son irritation naturelle qui le poussait à avoir des pensées négative. Il faut dire aussi que Tsu’ n’arrangeait rien ! Bah oui, le chantage mis à part… il l’attirait vraiment au final. S’il n’était pas venu vers lui, il ne l’aurait même pas remarqué, mais là… il ne pouvait pas faire autrement. Et c’était de pire en pire. La dernière fois, alors qu’il était dos à lui, il s’était mis à faire une fixette sur ses fesses. La première fois qu’il mattait autant un mec alors qu’il n’avait pas l’intention de le mettre dans son lit. Vile tentation et attirance très bizarre. Alors évidemment, ce gamin l’irritait, même si au fond ce n’était pas vraiment de sa faute. Puis Tama, il est souvent de mauvaise humeur, faut pas lui en vouloir. Il arqua donc un sourcil devant sa question, simplement, au lieu de répondre. Il attendit de finir tout son verre pour lui passer en s’essuyant la bouche à l’aide de sa main. Puis, de façon stoïque et neutre, montrant à peine son scepticisme pour une fois, il lui répondit :

    « J’habite plutôt loin, je suis arrivé en métro »


Oui, vive Tokyo et son réseau souterrain surdéveloppé ! De nuit comme de jour, la ville vivait… Et heureusement pour le pauvre Tsu’ car, dans le cas contraire, il n’aurait pas pu recevoir le strip-teaseur en cadeau ce soir… Sauf qu’il n’était pas vraiment là pour se déshabiller mais, pour lui donner des cours. Raaah, expliquer ce n’était pas vraiment son truc. Au lycée, les filles lui demandaient souvent ce genre de choses, mais il était tellement embarrasser de faire mal qu’il finissait par les remballer… les pauvres, ce n’était pas méchant, de toute manière, avec lui ça ne pouvait jamais être méchant. Il regarda un peu partout, essayant d’apercevoir s’il y avait une table où des affaires étaient prêtes pour les révisions, ne voyant pourtant rien de sa position. Plus vite ils s’y seraient mis, plus vite il pourrait aller se coucher. Avec la course qu’il venait de faire, le moins qu’on puisse dire, c’était qu’il était exténué. D’ailleurs, ses jambes flageolaient légèrement mais, il arrivait à se contenir. Bon, ils n’allaient pas rester là des heures, il décida d’en venir directement au fait.

    « Bon… hum… on commence où ? T’as tous tes cours ? »
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Irihara Tsuyoshi
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MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeLun 20 Sep - 1:11

Derrière cette apparence… Mah, au fond, qui était Keiitaro, hn ? Il était froid, il était distant. Et pourtant, il ne saurait vous dire pourquoi… Son cœur s’accélérait en sa présence. Son pauvre petit cœur pourtant défectueux s’était épris… D’un homme pas facile à avoir. Peut-être ne l’aura-t-il probablement jamais, qui sait. Son cœur encaisserait. Pour limiter la casse, il aurait même mieux fallu qu’il se résigne dès maintenant. Mais Tsuyoshi est déterminé à lui faire comprendre qu’il n’est pas aussi méchant qu’il ne le parait. Il avait endossé ce rôle sans savoir que par la suite, il en viendrait à le maudire. Ahah, le comble. Seul moyen d’approche et qui le laissait si distant vis-à-vis de lui. Keii était une source de mystère, une bulle, un monde qu’il avait angoisse d’effleurer du bout des doigts de peur de ne la faire éclater. Ce qui les lie est simplement trop fragile et les relations à l’intérieur des murs de l’école sont si souvent « superficielles. » Elle l’était, non ? Quelques sms, un bonjour ou l’autre, des regards échangés à quelques secondes d’intervalles… Il l’observait parfois, souvent, de plus en plus souvent à dire vrai. Mauvais. Ca compliquait tout. Sa vie est compliquée mais… il l’avait voulu ainsi. C’était la seule façon, la seule qui le faisait vivre et la raccourcissait à la fois. Des bêtises, prises sans doute comme des caprices d’enfant mais pourtant si important à ses yeux. Que serait-il sans le sport ? Si seulement le sport lui suffisait… Cela lui était permis. A l’école, jamais il n’avait eu le problème des dispenses, le professeur le ralentissait toujours ainsi que ses parents. Sa mère toujours là à répéter de faire attention. Il ne participait jamais à l’endurance, il regardait les autres courir avec ennui et envie d’avoir leur place. Mais le sport, cette envie de sentir son cœur battre ne fut que plus dévorante une fois le free fight commencé. Il avait trouvé quelque chose qui le fascinait et l’aidait à se dépenser car hormis le cours d’éducation physique, c’était paaas ses parents qui l’auraient inscrit à un quelconque cours. Souvenir… L’endurance, il se l’était forgé, haletant, ayant d’abord du mal à tenir un rythme pourtant normal et il avait l’impression que plus il en faisait, plus son corps acceptait un peu plus. Mais quand il allait trop rapidement, c’était une mise en garde. Une alarme qu’on lui a implantée et dont il n’avait jamais voulu. Accepter. Un fardeau qu’il n’avait pas demandé. Sa vie c’était… vivre avec une maladie du cœur depuis sa naissance, prendre des cachets et sa consolation, c’était cette montée d’adrénaline dès qu’il montait sur un ring, le poussant à affronter son adversaire, levant les barrières, oubliant tout, une liberté… Une extase. Il se sentait… Tout autre. Libre, le mot. Libre de tout, des obligations, des cours et de sa santé. Et il savait qu’il ne pourrait jamais se passer de ça. Il tenait debout grâce, ne trouvant pas d’autre satisfaction équitable. Bien sûr, il y avait les coups, les hospitalisations, la journée du lendemain à récupérer… Et dans son petit malheur qui faisait son bonheur, il y avait Tama. L’impression qu’il partageait ce secret bien lourd, lui demandant de l’aider à assumer les conséquences. C’était égoïste… Mais… Tsu avait eu besoin d’une présence qu’il trouva en lui. Pour ça qu’il s’était toujours montré poli et reconnaissant malgré ses airs taquins et un peu culotter. Il avait un fardeau et ne voulait pas l’être. Quelques dispenses, quelques mots n’auraient en rien ternis l’image de Tamada Keiitaro, le modèle de la classe, il le savait, se rassurait. Et qui cela aurait étonné ? Les professeurs ne connaissent que peu l’affinité les gens de la classe et les notes de Tsuyoshi se rapprochant de Keiitaro…Bah ils sont devenus amis et passons à la suite du cours. Eux-mêmes ne s’étaient pas posés de question en voyant le nippon tirer la chaise à côté de lui. Bien qu’il dormait souvent au cours, ils ne pénalisaient pas le jeune boxer. Pratique, risqué mais fonctionnel. Il fallait que ce soit toujours de la sorte, une chose s’écroulant en entraînerait une autre. La théorie du domino, vous connaissez ?

Essoufflé ? C’était peu dire, amusant et inquiétant à la fois l’unique enfant des Irihara. Montrant sa bonne foi en lui apportant un verre d’eau, il se retrouva bien idiot avec le récipient une fois vide en main. Wow… Rapide. Hésitant entre lui proposer un deuxième ou aller le poser à la cuisine, la question fut balayée. Perplexe ? Un peu. Mah, si c’était pour arriver à cette heure, il aurait très bien pu prendre son temps au final. Ce pendant, il se retient cette réflexion, de quoi le mettre plus en rogne qu’il ne semblait l’être. Disons que… A sa remarque sur le fait d’avoir couru un marathon, il croyait qu’il l’aurait bouffé. Mrah, quel regard aussi! Mais son sourire n’avait pas flanché. Pour la forme, toujours. Il se doutait que son humeur, c’était sa faute, il l’avait pensé si fort hein que à l’entendre lui annoncer venant de prendre le métro et les joies des transports en commun, il savait qu’il le raccompagnerait. Il l’avait décidé, sans son avis. Baah, au fond, il songeait bien faire et lui évitait un long trajet, des dépenses inutiles… Krkrkr, génie de petit Tsu, ça attise sa sympathie et une conversation en plus. Bien joué p’tit.

▬ Je te raccompagnerai alors.

Un sourire, un autre dans sa panoplie. C’était également sa façon de s’excuser. C’était son plan pour se rapprocher de lui et au final, il s’en voulait. Raah s’tait dur d’être le méchant. Elles faisaient comment, les filles, pour attirer le mec chez elles afin qu’il lui « donne des cours » et que ça termine en happy end ? … Tsu, et la réalité, tu connais ? C’était beau de rêver. Tama perdait pas le nord, il savait pourquoi il était là et il fit quelques pas, désignant la pièce et la table basse avec ses cours y reposant. Le pauvre, exténué, il pouvait envisager une montagne de travail. Inutile qui plus est.

▬ Ouais, au salon…Mah, ca sent pas le cramé? … Merde le riz.

Passant d’abord par une moue perplexe puis illumination, il disparut à nouveau dans la cuisine, posant le verre, retirant le couvercle pour le lâcher vivement sur le plan de travail à côté et pestant. Il s’était juste cramé la main bien que hein, c’était rien comparé à ce qu’il encaissait en silence. Se briser quelque chose restait la douleur qu’il avait le moins bien supportée… Passons. Retirant la casserole de la plaque, il laissa le tout un peu refroidir et revint aussi vite vers lui après un passage de main sous l’eau froide. Mais non. Fallait que le sort s’acharne sur lui. Le stress du moment ? Maybe. En tout cas, lui qui tenait pourtant sur ses pieds, il… Bah il s’était mangé la moitié du mur, visant trop court qu’il trébucha… Bah vers Tama, se rattrapant par réflexe. AHA C’est ce qui s’appelle… Tomber dans les bras. Les yeux écarquillés, il tenta un sourire en relevant sa bouille, constatant que dans ce moment de chute, une de ses mains s’était emparée de son haut et que l’autre… Bon, bah profite écoute Tsu, t’as ta main sur les fesses de Tama et l'autre sur son torse sans oublier la proximité qui va avec. C’est mieux que mater ! … Quoi, ce n’est pas toi qui disais… Vouloir te rapprocher ? Voilà qui est fait.

▬ J’ai…trébuché....
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Tamada Keiitaro
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Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Vide
MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeDim 26 Sep - 22:18

Le raccompagner ? Il aurait bien voulu lui dire qu’il en était hors de question mais, le souffle lui manquant, il préféra s’abstenir, pensant lui avouer la chose le moment venu. Pourquoi ? Maah, il avait sa fierté aussi le danseur. Il ne voulait pas que son maître chanteur le prenne pour un feignant ou quelque chose dans le genre, Keiitaro c’était un vrai mec, quelqu’un de courageux qui n’hésitera pas à braver le froid pour accomplir ses devoirs ! Oui oui, un vrai adulte. Bien que le fait qu’il ne veuille pas être raccompagné en soit était plutôt puéril mais, c’était plus fort que lui, il ne voulait pas devoirs quelque chose aux gens et encore moins à ce gamins. Enfin, il aurait très bien pu lui dire malgré son manque de souffle, or le refus resta coincé dans sa gorge à la vue du sourire étincelant qu’il lui adressa. Raah, les sourires de Tsuyoshi… Ce mec avait le don de vous enlever les mots de la bouche en quelques secondes. Il l’avait déjà remarqué au cours de ses nombreux coups d’œil discret lors des cours. Le nippon semblait constamment de bonne humeur et souriait plutôt souvent contrairement à lui, ce qui le déstabilisait. Etait-ce un sourire de surface ? Mah, il ne s’était pas posé la question… enfin jusqu’à ce soir. Là, tous ces rictus lui paraissaient… étranges ? Oui, d’une certaine façon. Il était désagréable avec lui et pourtant, il ne se démontait jamais… Deux hypothèse lui vinrent à l’esprit : il se foutait ouvertement de sa gueule, ou bien il essayait de bien se faire voir malgré tout. Les deux options étant tout de même plutôt tirés par les cheveux. Moooh, Keiitaro, revient à tes esprits, ce n’est qu’un sourire parmi tant d’autres, pas besoin d’en déduire des pensées philosophiques ! Bon bon, les cours, les cours… Qu’est ce qu’il allait lui faire faire déjà ? Lui expliquer les cours de maths non ? Arf, ce n’était pas une de ses matières fortes et puis, il était plutôt piètre pédagogue, n’aillant aucune patience… ça promettait.
Quand l’étudiant lui répondit, il s’apprêtait à aller vers le salon mais sentit lui aussi une délicieuse odeur de… cramé. Haha, alors en plus d’être mauvais en math, il était aussi mauvais en cuisine ? Décidément, il n’avait rien pour lui le petit Tsu’… Ouais enfin, c’était plutôt osé de la part de Keii de dire ça étant donné qu’il passait son temps à le reluquer… D’ailleurs, lorsqu’il le vit partir pour la cuisine, son regard ne put s’empêcher d’être happé par son postérieur. Maah, il fallait reconnaître les belles choses, il assumait totalement son côté voyeur. Cependant, ne sachant pas trop quoi faire en l’attendant, il attendit non loin de la porte, regardant un peu partout par curiosité. C’était… un appartement. Des plus simpliste en ce qui concernait les meubles mais, tout de même plutôt spacieux pour un logement étudiant… enfin de son point de vu, il n’avait jamais vraiment eut d’amis étudiant… Perdu dans ses pensées, il ne vit évidemment pas le petit Tsu’ arriver, ce ne serait pas drôle sinon ! Il lui tomba littéralement dans les bras, ils auraient voulu le faire exprès qu’ils n’auraient pas pu. Les mains du jeune homme dans leurs quête d’appuis ce retrouvant… au bonne endroit. Keiitaro, lui, resta debout, un peu étonné de ce qu’il venait de se passé et de la vitesse à laquelle ça s’est déroulé. Se surprenant même à rougir devant leurs soudaines proximités… qui n’était décidément pas si désagréable que ça. Jusqu’à ce qu’il comprenne qu’une des mains du jeune homme se retrouvait sur sa fesse. Bon, il n’en était plus au stade de s’effaroucher devant une telle scène. Il en avait vu des mains toucher son postérieur… Il sourit donc, amusé de la situation… Première sourire qu’il lui adressait certainement depuis qu’ils se connaissaient, ça faisait tout de même pervers que ça se fasse dans une telle position n’est-ce pas ? Enfin, c’était Keii, il ne fallait pas s’en offusquer.

    « Je sais que c’est ferme mais, ce n’est pas utile de rester trois heures dessus. »


Il retira la main baladeuse de ses fesses et le remis sur ses pieds. Il aurait pu lui lancer une petite vanne encore mais, il n’était pas en forme ce soir. Ils restèrent quelques secondes plutôt proche, ce court laps de temps aillant réussi à le troubler sans qu’il ne s’en rende compte. Il détourna le regard gêné avant de remarquer la main qui s’était posé sur son torse. Il la prit alors, son instinct de grand frère protecteur refaisant alors surface. Il toucha l’irritation du bout des doigts avant de poser son regard dans le sien.

    « Tu t’es brûlé ? … T’as de la pommade ? »
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Irihara Tsuyoshi
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Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Vide
MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeMer 29 Sep - 0:33

« Réflexe. »

Trop lent. Trop lent Tsuyoshi. Tu es lent, tu gères mal ta respiration, ta position de jambe. C’est mou, ta mise en garde. T’attends quoi pour attaquer? L’autre ne va pas te bouffer. Il va te laminer. Allez, du cran, tu fonces, tu frappes. Le premier coup part, le second. Ca te monte au cerveau mais tu te fais éjecter, trois pas en arrière, tu saignes du nez. Bah ouais, ça fait mal, une droite. Il frotte du dos de sa main et… Un sourire, son visage en sueur, son torse se gonflant, ses muscles luisants sous l’exagération de lumière rivée sur eux. Il pousse sur ses jambes, se lance, sa main se ferme, son poing rencontre la mâchoire de son adversaire. Les os craquent, il enchaîne. Le ventre, il sent les abdos se contracter, il sent le corps se replier… Et le redresse, sa paume venant lui péter le nez. Ecroulé. Et le vainqueur reste là, mélange de sueur et de sang, d’applaudissements, de cris. La lumière l’aveugle mais peut importe. Son Coeur se réchauffe, ses muscles se détendent. Il se sent… Bien. Mais tout retombe, si vite…Trop vite… Il frappe le sac, il se concentre sur un point et écoute les instructions qu’on lui donne. Plus fort. Plus sur la droite. Jambe plus en avant. Protéger sa garde avant tout. Anticiper, tu dois anticiper ton adversaire, comprendre ses déplacements. Mais comprendre tes déplacements avant tout. Tsu fonce. Tsu est confiant. Tsu pense gérer mais Tsu ne gère rien du tout. Tsu va tomber. Tsu va se faire péter le nez, un jour.

Oui, il peut dire qu’il n’avait… Rien vu venir. Aucune lumière, aucune précipitation, il avait juste… Loupé la sortie ? Une distraction comme une autre. En dehors du club, en dehors de cette salle, Tsu redevenait lui. Tamada ne le reconnaîtrait pas. Irihara Tsuyoshi avait une facette cachée, une facette plus sombre, une facette qu’il devait garder pour lui. On possède tous un jardin secret et même s’il s’est aventuré dans le tien, un simple égarement qui l’aura charmé, le sien, il n’est pas prêt de te le dévoiler. Ce serait compliqué. Pourquoi t’en parler ? Il est persuadé, qu’à l’heure actuelle, tu t’en servirais pour te défaire de lui. Oui pire mais il ne sait pas, il ne peut que faire dans la supposition. Le lien est trop fragile, un fil si mince qu’un effleurement pourrait le faire céder. Il attendrait. Et si il se consolide de lui-même, peut-être… Peut-être t’avouera-t-il un jour ? Si il ne crève pas avant. Maladroit comme il est, en dix secondes top chrono, il s’était cramé la main et s’était mangé le mur. Consolation d’être tombé dans tes bras ? Il en reste figé. Il blocage, son cœur s’est arrêté… Pour redémarrer aussi sec. De violents tambourinements dans sa poitrine collée à son torse. Etroitement proche ? Il pouvait sentir son souffle, son odeur, sa chaleur… Et son postérieur aussi. Il s’était excusé, sûrement sa conscience mais était resté en mode arrêt, ne voulant plus redémarrer de lui-même. Sans doute pour profiter d’un moment qu’il ne pensait ne plus jamais se retrouver. Sacré Keiitaro, il savait qu’il pouvait compter sur toi et tes remarques pleines d’ironie ! Réaction ? Réaction. Un sourire en coin, moqueur, malicieux, pas sérieux, amusé. Tsuyoshi par définition.

▬ Fais plus de sport Tama’, et la tu pourras dire que t’as les fesses fermes ~ C’est mou tout ça.

Noooon s’pas de la taquinerie. Une tape sur la dite fesse ? Jamais il n’oserait ! … Ah ben si. Roulement de yeux, il passe ensuite sa main dans sa nuque, se rendant compte qu’il est toujours aussi près et de sa main toujours sur son torse. Il notera l’étendue de la brûlure, marque qui ne lui passa pas inaperçu. Tsu c’est un mec, dire que c’était rien, ferait macho ? Sincèrement, non, ce n’était rien à ce qu’il a enduré par le passer. Il préférait les picotements plutôt que les plaies ou les os cassés. Sortant de ces réflexions à sa question, il fronça les sourcils et hocha la tête, passant en mémoire la liste de tout ce qui remplissait sa pharmacie. Il peut vous la réciter ~ Mais on est là pour longtemps.

▬ Hn ? Hm… Je dois avoir ça quelque part.

Il se détache de lui, portant l’endroit brûlé à ses lèvres, caressant de sa langue en disparaissant dans la salle de bain. Il revient aussi vite avec ce qui lui servait de « caisse de rangement » et retira crème, bandage, les habituels cachets pour atteindre plus facilement le tube de pommade rechercher. Assis sur le divan, il ne lui lança pas même un regard, trop concentré dans sa fouille mais pas assez pour être déconnecté totalement. Il s’attendait à une remarque. Et pour la première fois, il voulait être le plus rapide. Réflexe ? aha.

▬ Je sais ce que tu te dis. Je suis pas un drogué, ôte toi ça vite fait de la tête.

P’t’être qu’au fond, il ne songeait même pas à ça ? Mais à voir le même flacon en plusieurs exemplaires traînés, hein, d’office, y a des doutes. Mah, il prétexterait à des vitamines. Il dort beaucoup en cours, ça expliquerait un peu. Oh puis, qu’est-ce qu’il en avait à faire, de sa vie ? Pour une fois, il tirait ça comme un avantage. Pas de question, pas de curiosité sur qui est « Irihara Tsuyoshi » et lequel est le vrai. Lequel est le plus fou, le plus insouciant ? Pourquoi ? Son secret ? Sa personne ? Rien de tout ça. Car Tamada Keiitaro ne portait pas le surdoué dans son cœur. Aha ! Il a trouvé et le brandit avec un sourire ravi. D’un geste du pied, il pousse le carton sous la table basse et invite son professeur à prendre place à côté de lui, s’occupant d’appliquer soigneusement la crème. Le capuchon entre les dents, il porte son attention sur l’irritation, galèrant à l’appliquer, plissant un œil. Néanmoins, il ne perd pas le nord.

▬ Le riz n’est… pas mangeable. Et de la viande sans riz, ça le fait vraiment pas. Tu veux qu’on commande un truc ?
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MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeMer 29 Sep - 17:51

Bouche grande ouverte, ne laissant aucun son en sortir, regard choqué… qui n’aurait pas remarqué qu’à l’instant même le petit Keiitaro était indigné. La petite tape sur son postérieur ainsi que son sourire n’améliorant en rien son état, passant au stade de choc. Oui, il lui fallut bien plusieurs secondes pour qu’il percute les paroles de l’étudiant. Maah, il avait plus souvent l’habitude qu’on lui dise qu’il était beau et bien « foutu » plutôt que peu musclé et… Mou ? Son travail était d’exhiber son corps, on lui aurait déjà fait la remarque si ce n’était pas si… ferme !! Aaah Tama tu vas devenir fou. Instinctivement, il se retourna pour vérifier les dires du jeune hommes, n’écoutant même pas ce que son interlocuteur put lui dire après. Lui, narcissique ? Plutôt sûr de lui je dirais, et pour faire ce qu’il faisait tous les soirs, il en fallait de l’assurance ! Mais là Tsuyo’ tu viens de lui mettre le doute, c’est vicieux de ta part ! Tu peux être sûr que même si il niera tes propos en bloc, ce soir il fera du sport ! Son derrière c’était son gagne-pain après tout. Il se retourna donc, près à lui donner une leçon alors qu’il avait repris contenance, remarquant la place vide. Arf, il avait pris la poudre d’escampette le bougre, certainement pour aller chercher de quoi se soigner. Il dit donc tout haut pour qu’il l’entende, une moue sur son visage :

    « T’as pas dus bien toucher ! J’ai les plus belles fesses de Tokyo ! »


Oui bon il amplifiait certainement mais, Keii était un professionnel, il savait ce qu’il valait quand même… non ? Il lui aurait bien dit de retoucher pour vérifier mais, n’y pensa même pas. Raaah… lui et sa fierté, vous pouvez tous lui faire faire en le taquinant sur ce qu’il fallait. C’est certainement pour cette raison qu’il continuait à répondre à l’insolent qu’était le petit Tsu’, il voulait lui montrer sa valeurs ! Notons le fait que c’était plutôt étrange de sa part, évitant de faire attention aux pensées des gens à son égard… Maah, il y a des exceptions à tout ! Enfin, cela n’empêche pas le fait que c’était étonnant de la part du danseur. Il le vit revenir et le suivit du regard avant de le rejoindre, non loin du divan, regardant intrigué ce qu’il avait sur les genoux. De toute évidence c’était une sorte de pharmacie mais, cette dernière comportait bien plus de soins que dans la sienne ou dans celle d’une personne qu’on pourrait qualifier de « normale ». Maah, chacun avait ses vices. Peut-être avait-il une malade quelconque… ou bien avait-il peur de la moindre égratignure ? Aah ce serait plutôt drôle mais, peu probable, il aurait déjà paniqué à la vue de sa brûlure non ? Il resta dans ses pensées en fixant cette trousse, attendant simplement qu’il sorte la pommade tant attendue. « Je sais ce que tu te dis. Je suis pas un drogué, ôte toi ça vite fait de la tête. » Petit moment de latence avant que Tamada ne réagisse… Ce ne furent pas les paroles en elles même du jeune homme qui le gênèrent mais, plutôt le ton. Maah, il n’avait jamais pensé cela, quel était l’intérêt de le dire ? Il resta un peu en suspens, fronçant les sourcils. Il ne répondit rien pour l’instant, son regard s’adoucissant néanmoins à la vue de sa… maladresse ? En même temps, faire ça seule ne devait pas être évident, il le concevait. Ses paroles le ramenèrent un peu à lui alors que c’était ses mains qu’il fixait à présent. Le riz ? Aaaaah, il pensait l’inviter à manger par la même occasion ?! Maah, ce n’était pas prévu ça. Il fit une moue avant de s’assoir, non plus à côté de lui sur la canapé, mais en fasse sur la table basse, prenant ses mains dans les siennes, un souffle montrant son agacement s’échappant de ses lèvres. Il lui prit également le tube de pommade, ne le regardant à un aucun moment et ne le laissant même pas protester… toute façon il n’avait pas intérêt. Tout en continuant à fixer la plaie et à masser l’irritation à l’aide de la pommade, prenant un air plutôt… neutre.

    « Pour ta droguerie… tu fais ce que tu veux, ça ne me regarde pas. »


Il n’avait aucun compte à lui rendre après tout n’est-ce-pas ? Enfin c’est ce qu’il pensait. Il devait avouer que la présence de Tsu’ était parfois plutôt attendrissante mais, ils n’étaient pas pour autant proche hum ? L’étudiant avait le pouvoir et lui ne faisait qu’exécuter ses souhaits… enfin dans la pratique. Mais, alors qu’il aurait pu répondre froidement pour l’invitation à dîner non dissimulé, il resta en suspens, ne sachant pas vraiment quoi répondre. Au fond, il n’avait pas envie de lui lancer un gros refus dans la tête, bien qu’il était persuadé que ça ne lui ferait ni chaud ni froid mais, le simple fait qu’il ait pensé à son estomac était… gentils non ? Au fond, Tama, il n’était pas totalement méchant, il avait un cœur aussi !

    « J-J’aime bien… les nouilles soba… hum. »


Il ne faut pas lui en vouloir, il se sent beaucoup plus à l’aise lorsqu’il joue l’homme froid et inaccessible que… quand il a une conversation normale avec quelqu’un, son côté timide ressortant bien plus facilement. Aaah Tamada… tout un paradoxe. Il ne le regarda pas lorsqu’il parla, continuant de lui bander la main soigneusement, relevant la tête sa tâche terminée, lui adressant même un timide sourire destiné à le rassurer.

    « Voilà. Fait plus attention la prochaine fois… »


Il détourna le regard une fois de plus, s’asseyant à côté de lui et attendant les consignes.
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MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeMer 29 Sep - 21:43

Un cri, un hurlement, on crispe la mâchoire et serre les dents. Le goût métallique dans la bouche est désagréable mais beaucoup moins que la douleur persistante. « Ca va aller Tsu’, je l’ai remis en place. » Aarg ouais, il l’avait senti, se remettre en place et entendu aussi. S’en suivait généralement un « t’es fou mec » ou « cours à l’hosto, sombre crétin ». Un poignet cassé, un. Il l’avait maintenu de plusieurs bandages et atèles jusqu’à ce que son entraîneur le renvoie directement voir le médecin. Il n’avait pas cherché à savoir, il savait qu’à laisser se reformer de lui-même, Tsu pouvait perdre en maniabilité de l’articulation. Même si ce n’était pas vraiment son poulain, il restait un professeur inquiet envers son disciple. Disciple insouciant mais qui, une fois qu’on le connaissait, devenait plus docile. Il avait prétexté un accident, rien de grave, une chute mal réceptionnée et pouvait s’entraîner de la gauche mais… L’expression aussi têtue qu’une mule n’aura jamais pris tout son sens ce jour-là. Si il avait pu le pousser jusque devant une infirmière et le forcer à s’asseoir à une consultation, il était certain qu’il l’aurait fait. Le lendemain, il s’était ramené avec un plâtre en cours. Combien de temps avait-il écrit de la main gauche ? Combien de fois, les gens de la classe ne l’avaient pas charriés avec ça? « Tu y fourres tes anti-sèches Tsu ? ». Il avait fini taggué, comme un mur facebook. Pire. Ils avaient retapés une discussion de kikoolol dans la pure exagération. Il n’avait rien pu dire qu’une fille de la classe lui avait volé son indélébile pour y inscrire en gros, en large « jte kiff BB ». … Ok. De toute façon, le cours suivant, la demoiselle était ressortie avec un joli « moi aussi grosse » sur la joue. Haha, c’est ça, dormir en cours. Ca remontait. Le free fight, ses débuts où il revenait vraiment amoché. Aujourd’hui, c’était un habitué de quelques années qui sera passé par les pires comme les meilleurs moments du « métier ». Alors, franchement, faire autant de chichi pour une brûlure… Niveau santé, Tsu ne se gère que moyennement. Il a un corps défectueux, fragile et joue sans doute avec ça pour se prouver que lui aussi, il peut vivre. Il n’y a pas de raison du contraire.

La brûlure n’est rien mais il prendra l’effort d’aller chercher de quoi soigner cela. L’entendre ? Il sourit, retenant un rire en roulant des yeux. He bah voyons, y en a qui ont une haute estime d’eux ici. Il ne l’aurait pas pensé comme ça. Oui, depuis autant de temps, se faire une idée du caractère « amical » de Keiitaro n’était pas tâche facile. Il se dévoilait peu à lui. Euh, non, il ne se dévoilait pas, c’était être optimiste ça. De toute manière, il retourne dans sa fouille, un attirail. Pas médecin, il avait un ami qui l’était par contre. Enfin, étudiant en médecine. Mais même à lui, il n’avait rien dévoilé. Ou surtout à lui ? Il ne voulait pas de sermons, de conseils, d’attention sur la santé « du pauvre Tsuyoshi malade ». Ce qu’on ne pouvait pas lui reprocher, c’était d’entretenir son corps. Musclé ? Ce serait bien malheureux qu’il ne le soit pas, avec tout ça. Alors les fesses « fermes » de Tama le faisaient bien rire. Il ne critiquait en rien son physique mais … Bah, ce n’était que de la taquinerie, voilà tout. Sa remarque ? Futile. Quoi que, au fond, ça lui ferait mal, de se faire voir comme un drogué. Notons que c’est déjà arrivé. Un con, au lycée. Et comme il le présageait, il s’en moquait. Logique, il ne s’attendait à rien d’autre. La prochaine fois, la ferme Tsu, ça sera encore plus simple. Hai hai, la pommade… Il finira par l’appliquer sur la zone irritée, marmonnant à cause du bouchon. Lorsqu’il l’entend se déplacer, il n’aura qu’à lever le regard pour le voir. Le contact le fait frissonner et il consent à le laisser faire pour cette fois, profitant de la situation. C’était dans ses moments d’intense observation qu’il trouvait Keiitaro… Vraiment… Attirant. Se mordant la lèvre pour chasser ses pensées, le traitement est terminé. Son attention se porte sur sa main qu’il ferme puis ouvre, testant la solidité du bandage et finit par soupirer. Ca ne valait pas un tel traitement. Tsu, une tolérance pour la douleur ? Il supporte mieux sans doute.

▬ Tu t’inquiètes pour moi maintenant ? … Merci.

Sincère, oui. Il range le matos du pseudo infirmier en kit pour ce soir. Cela suffisait, les bêtises, fallait les réparer maintenant. Quoique reportant la vaisselle à plus tard, il se saisit de son portable, composant un numéro après un temps de réflexion. Le boxeur passera commande et remercie pour la livraison prévue. Des nouilles soba en route pour monsieur les plus belles fesses de Tokyo. Krkrkr. Il l’avait choqué sur ce coup. Et t’es fière ? Crétin va !

▬ Hum bon, en attendant, tu sais… M’expliquer ce théorème ? J’ai été largué à ce cours …

Faisant une moue, il se calle dans le divan en le laissant analyser ses notes après les lui avoir tendues. C’était la partie comédie de la soirée, là où il devrait faire mine qu’il ne comprend rien du tout. Bien entendu, il avait calculé son coup hein ! Il avait demandé un truc difficile. De la sorte, il ne passait pas non plus pour un con et ensuite, il retenait un peu Tama. C’était amusant… ? Envoûtant ? De l’observer, détailler son visage en pleine concentration mais devoir la jouer fin pour ne pas se faire griller. Quelques hochements de tête, il écoute son professeur. Au final, ça lui refaisait tout de même des révisons et ce n’était pas plus mal. Pour une fois que t’occupe ton temps de façon intelligente, j’suis fière de toi Tsuyoshi.

On finit par sonner à la porte et il lui confie son classeur, se levant pour courir ouvrir. Enfin, plutôt pressé disons. Il avait faiiim et, pas que ça l’ennuyait mais revoir de la matière déjà connue ne lui faisait pas oublier son estomac. Il l’abandonnera le temps de quelques minutes, payant et revenant avec un sourire et leur repas du soir, claironnent joyeusement.

▬ Ittadakimasu~
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MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeDim 24 Oct - 0:51



« J’ai envie … d’un pont ! –Un pont ? Pourquoi ? –Pour raccrocher nos deux maisons. »
Premier mensonge. Rien n’efface l’impact qu’ont les mots. Il y a cru. Il n’en fut que plus déçu. Les larmes étant la seule preuve physique de sa souffrance morale. Alors il ne croit plus, ainsi il n’est plus déçu. Il ne peut lui faire le reproche d’avoir mentit, il en fait de même aujourd’hui. Chaque semaines, chaque jours et à chaque heures. Keiitaro ment aux personnes qui lui sont le plus chères. Pourquoi ? Il y a tellement de raisons pour lesquels nous le faisons. Vous n’êtes pas en reste non plus n’est-ce pas ? Alors, fermons les yeux et faisons comme si l’Homme pouvait être pur. Lui ? Il y arrivait parfois, lorsqu’il se concentrait fort ! Seulement, son cœur était tellement desséché, qu’en l’Homme… il n’y croyait plus. La vie passait et lui stagnait. Certains disaient qu’il se baitait chaque jour pour survivre, que c’était un pilier qui réussirait à tenir toute la famille debout mais… vous appelez ça vivre ? Moi, j’appelle ça se laisser mourir à petit feu, et ni son frère, et surtout pas sa mère ne seraient là pour le soutenir quand il flancherait. Alors, ne suivez pas son exemple, faites confiances en ces personnes qui vous mentent, jetez-vous dans la gueule du loup et souffrez. C’est le seul remède. Keiitaro était tel un autiste. Enfermé dans un monde que personne ne comprend, il était constamment seul. Ses cris de douleurs, ses pleurs, ses appels à l’aide ni feraient rien… il était atrocement seul. Il aurait tellement aimé qu’on arrête de lui dire qu’il était fort, qu’on comptait sur lui, qu’on lui faisait confiance… tout ce qu’il voulait, c’était l’amour d’une mère et la sécurité d’un père. Il voulait retourner à l’époque où on ne lui avait jamais mentit, où on préférait lui dire qu’on s’occupait de tout, plutôt que de le trainer dans la boue. Puis, chaque jour il s’enfermait un peu plus dans ce mutisme, gouffre sans fond dont il avait perdu l’échelle. « Keii, souris un peu, on dirait un cadavre ! » Le jour où tu arrêteras de pleurer cet homme qui ne reviendra pas. Pensées inavouables qu’il se contentait de garder pour lui.

Il s’était perdu dans ses pensées, résultat d’un manque de concentration indéniable. Raaah, il fallait qu’il se reprenne, il avait un « cours » à assurer. D’ailleurs, où était passé son élève ? Il ne l’avait même pas vu partir… ça commençait bien ! Il passa son regard vers l’endroit d’où il entendait des voix et put constater que le garnement ne s’était pas sauvé, il commandait simplement. Sur ce coup, après réflexion, il s’était trouvé vraiment négligent. Manger avec quelqu’un s’était… s’était prouver qu’on aimait la compagnie de cette personne ! C’était… rallonger le temps passé à ses côtés, et de toute évidence, ce n’était pas ses objectifs premiers. Non, lui était venu ici en aillant en tête de terminer cette corvée le plus rapidement possible en utilisant ses talents de pédagogue et ainsi retrouver son petit frère avant minuit. Cependant, quand il l’avait vu plutôt déçu d’avoir raté le plat qu’il préparait tantôt, il n’avait pu faire autrement que le laisser l’inviter. Trop bon ? La compassion n’était pourtant pas quelque chose dont il faisait très souvent preuve… Non, c’était autre chose. Ce « gamin » , comme il aimait à l’appeler, n’était pas si déplaisant que cela, au contraire même, il avait l’impression de se sentir chaque minutes un peu plus à l’aise en sa compagnie. La raison? Le charisme peut-être. La danseur avait remarqué cela chez lui depuis un moment. Ce jeune homme avait un je-ne-sais-quoi qui poussait les gens à apprécier sa présence, à désirer devenir son ami. Il n’était pas de mauvaise foi, il savait reconnaître les qualités de quelqu’un quand il y faisait face. Seulement… il ne pouvait s’empêcher d’être jaloux. Sa mauvaise disposition à son égard ne résultait peut-être que de ça : l’envie. Il réajusta ses lunettes sur son nez quand il se rendit compte que son hôte en avait fini avec la commande, se surprenant une fois de plus à être encore perdu dans ses pensées. Bon, il fallait passer aux choses sérieuses ! Il n’était pas là pour se tourner les pouces, il devait aider cette âmes innocente en proie à l’incompréhension… en d’autres termes, il devait éclairer sa lanterne. Or, s’il se rappelait bien leur conversation, le cadet ne lui avait pas précisé sur quoi ils allaient se poser ce soir. Ainsi, il était venu en touriste, pensant plutôt improviser… après tout, il connaissait tous les cours sur le bout des doigts, sans se vanter. D’ailleurs, alors qu’il allait lui poser la question, il le devança en lui montrant un théorème qu’ils avaient vu il y a peu. Il retint tout de même le « en attendant » de Tsuyoshi. On pourrait presque croire que Keiitaro était venu ici simplement pour dîner avec lui… hors, ce n’était pas le cas. Enfin, il ne repris pas, se contentant de sourire intérieurement de ce lapsus. Il essaya donc de se concentrer comme il put, sentant le regard du jeune homme sur lui. C’était… gênant. Il n’avait plus l’habitude qu’on fasse attention à lui, même lorsqu’il se produisait sur scène, il ne pouvait voir son public. Il essaya de reprendre contenance en se raclant la gorge et relu un peu les notes de son « disciple ». C’était écrit à moitié à certains endroits, rien d’étonnant au fait qu’il n’ait rien compris. De plus, ils avaient fait une interrogation il y avait de cela peu de temps sur ce même théorème… il ne se rendait compte que maintenant qu’il n’avait rien compris ? Raah, ce Tsuyoshi avait tout sauf l’air sérieux. Il s’assit plus proche de lui afin de pouvoir lui montrer les notions en même temps qu’il les expliquait. Ce chapitre l’avait réellement passionné, il ne fut donc pas ardu pour lui de paraître intéressé. Lorsqu’il aimait un sujet, parfois, il ne pouvait s’empêcher de s’emporter… un peu. Il lui expliqua donc même les recherches qu’il avait fait sur le sujet ainsi que d’autres détails complètement futiles, tout en empruntant un regard toujours aussi sérieux… Ah, Tama, ce que tu peux être d’un ennuyeux parfois ! Il n’y eut d’ailleurs que la sonnette de la porte pour couper ce moulin à paroles. Il s’en rendit d’ailleurs compte quand il s’arrêta et qu’il put constater sa bouche pâteuse à force de l’ouvrir. Voir courir le plus jeune ne fit d’ailleurs que confirmer ses soupçons selon lesquelles il l’avait complètement perdu. Vexé, il se réfugia dans la lecture du classeur qu’il lui avait passé, espérant bien découvrir des notes bien basses afin qu’il se sente un peu mieux. Il tomba d’ailleurs rapidement sur ce qu’il cherchait… enfin, pas exactement.

L’interrogation sur le théorème qu’ils étaient en train d’étudier… un 96/100 entouré en gros sur le haut de la copie. Choc. Il ne put que rester avec la bouche ouverte… Oh l’infâme… le vile petit menteur…. Et il pensa encore à des insultes beaucoup moins polies. Il avait même eu une meilleurs note que lui-même. A un point près, certes, mais à un point significatif… celui qui l’empêchait de dominer ce vaurien. « Aaaah, Tamada s’est fait battre ! Il est deuxième ! Vous-avez vu ? » … Alors c’était lui ? Ce nom caractéristique sur le tableau d’affichage, celui qui lui avait passé devant en seconde année et qui l’avait empêché d’avoir sa bourse tant espéré… CE Tsuyoshi ?! Oui, parce qu’ils n’étaient pas beaucoup à pouvoir le battre… ça ne pouvait être que lui. Il serra la mâchoire… il s’était fichu de lui. Son but était-il de se moquer ? Pourquoi faire ça ? Alors qu’il commençait à l’estimer un peu… Sa vengeance serait à la hauteur de l’affront… Ou non, il n’était pas du genre à se venger, il lui ferait simplement avouer… Oui. Lorsqu’il le vit arriver, il rangea rapidement la feuille où elle était et posa le classeur sur la table basse, essayant d’avoir l’air le plus naturel possible alors qu’il remettait ses lunettes. Il le regarda fixement quand ils commencèrent à manger, perdu dans ses pensées une fois de plus et ne touchant pas à son assiette. Il avait du mal à croire que ce gamin soit foncièrement méchant. Pourquoi est-ce que malgré tout, il n’arrivait pas à lui en vouloir ? S’il savait que c’était une des étapes vers la confiance, il aurait tout de suite arrêté de l’observer. Il finit par se retourner vers son plat, n’y touchant presque pas alors qu’il réfléchissait à la manière dont il allait l’avoir. Il sourit et attrapa une feuille sur laquelle il commença à gratter plusieurs choses.

    « Je te fais des exercices pour voir si tu as bien tout compris… »


Evidemment, il avait une idée derrière la tête. Sur celle-ci n’étaient écris que des âneries, bien qu’en apparence, pour quelqu’un qui ne maîtrisait pas totalement le sujet, cela avait plutôt l’air normal… Voir même simple. Il verrait bien sa réaction mais, quelqu’un d’un peu cultiver ne pourrait se permettre de ne pas protester devant ce genre de blasphème… de son point de vue.
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Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Vide
MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeDim 7 Nov - 1:55

« Est-ce possible… D’aimer autant une personne mais que cela ne suffise pas? »

Cette fille l’a rendu dingue. Dingue d’amour et dingue de chagrin. On a tous eu notre premier amour et le suivant où l’on se promet de ne plus agir de la même façon. Les rêveurs se laisseront charmer à nouveau, retomberont dans le piège et les autres deviendront les craintifs de l’amour. Tsuyoshi l’a aimé, sincèrement, sans s’en rendre compte au début et il se souviendra toujours d’elle, comme de la relation la plus longue qu’il n’ait jamais eue. Parce qu’il savait que c’était du sérieux, car il croyait que c’était elle, l’unique. Elle qui le rendrait heureux. Mais il ne s’était pas soucié que tout peu changer, d’un rien. On croit filer le parfait amour, on croit connaître l’autre. Il la connaissait par cœur. Sa bouille renfrognée quand il s’affalait sur le sofa, preuve qu’il était passé en mode flemme et pas actif. Elle était comme lui : rieuse, énergique et détestait s’enfermer. Alors ils sortaient, tout le temps, à la moindre occasion. Il riait autour d’une table dans un bar. Et les soirs comme ça, lorsqu’il portait son verre à ses lèvres et qu’il l’observait du coin de l’œil, il la trouvait rayonnante. Néanmoins, après un moment, on se pose des questions, sur cette relation. Au fond, où menait-elle ? Le soir, logée contre lui, il lui arrivait de rouvrir les yeux. Elle lui échappait mais il continuait de la retenir contre lui. Tout n’a pas toujours été rose, ils se sont disputés, à plusieurs reprises. Il l’a fait pleuré, il lui a caché des choses. Lorsqu’elle l’a vu revenir en sang, elle a voulu tout savoir, tout comprendre. Alors il lui a expliqué. Cependant, les secrets ne sont importants que quand on les garde. D’abord elle a accepté, car elle ne pouvait pas faire autrement si elle voulait garder Tsu mais … elle a explosé, par la suite en remettant son insouciant sur le tapis. C’est là qu’il a commencé à douter de leur avenir. Il l’aimait, vraiment, il le savait. Mais vivre dans cette perspective lui était impossible. Il ne pouvait tout simplement pas … changer à ce point. Pourtant, pour elle, il lui a tout promis, d’arrêter. De prendre ses médicaments. D’étudier, de réussir. De prendre un job. Et il l’a fait. Puis sa vie est devenue ennuyeuse. Tellement ennuyeuse qu’il se disait parfois… « eh Tsu, qu’est-ce que tu fous ? ». Il portait son verre à ses lèvres et du coin de l’œil, il voyait cette fille, son identique, celle qu’il aimait, différemment. Le soir, dans le lit… La nuit, a fixé le plafond, il remettait tout en question puis observait sa silhouette se dessiner sous les draps. Son regard déviait sur les photos récentes. Et Tsuyoshi n’était plus là. Ca ne lui convenait pas.
Il s’est levé, s’est rhabillé et elle lui a demandé où il allait. Alors il lui a répondu, qu’il s’en allait. Quand est-ce qu'il reviendrait? Il est resté silencieux et elle a compris.

Pourquoi ça n’a pas marché ? Ara… Elle l’a changé. Et il a détesté ce qu’il était devenu pour elle. Elle lui a demandé de changer et non l’accepter. Elle a déplacé des morceaux pour le construire tel un puzzle. Le grand amour change le comportement et il s’était perdu en cours de route, sans réussir à la suivre. Fin de la love story, next… Il s’en est relevé et Tsuyoshi a continué à sourire, comme il le fait toujours, toujours si bien pour se cacher.

Sa dernière vraie relation. Il a eu du mal après ça, à envisager quoi que ce soit avec quelqu’un parce que le même problème revenait. Il s’attachait, il souffrait, recommençait. Car il sait que l’amour peut faire mal mais… Une vie, on en a qu’une. Et son cœur est tellement endommagé qu’il n’a plus peur qu’on l’achève encore un peu plus. Il aime ce dire que l’amour en vaut la peine. Tsuyoshi n’a jamais réellement fait le premier pas, c’était… une participation ou des coups d’un soir. Mais Tama, c’était différent. Il le laissait dans le vent et il devait lui apprendre à l’aimer bien que sa détermination s’évapore, désespérait un peu plus à chaque fois. S’il revenait à l’attaque le lendemain, le soir précédent, il pétait son câble tout seul. Keiitaro était hors de portée. Il pouvait courir aussi vite qu’il voulait. Frapper de plus en plus fort, s’il ne lui adressait pas même un regard, ça ne fonctionnerait pas. Seulement voilà, Tsu n’arrive pas à détourner les yeux de lui. Lui qui, assis seul, l’avait attiré sans rien demander. On ne choisit pas, il parait. Il le connaissait mais ne l’avait trouvé intéressant que plus tard. Là, il a commencé à faire taire les rumeurs sur lui. Là, il a commencé à le défendre et s’asseoir à côté de lui en cours. Avec un sourire, un bonjour qui ne collait pas à son titre de méchant. Il était différent mais plus il l’analysait… plus… Il tombait sous le charme ? Responsable. Mature. Classe. Distant. Froid mais comme ce soir, lorsqu’il se dévoilait un peu, ses réactions le faisaient…Rire et sourire, pour de vrai. Alors que son esprit lui dictait de toujours étirer ses lèvres et de sembler amuser… La différence, il venait de la trouver : il était lui et se montrait comme tel. Si Tama ne se rendait pas encore compte, il se chargeait de le faire, parce que Tsu y croit, aussi étrange que cela puisse paraître. Parce qu’il ne voulait plus serrer quelqu’un dans ses bras, il voulait être contre lui et personne d’autre. Il voulait qu’il lui dise qu’il pouvait enfin arrêter de sourire. Pfuaa et en attendant, cette distance le tuait à petit feu… Sa présence a plusieurs fois fait ses preuves : il était… apaisant et Tsu en réclamait plus. Encore plus mais ce confrontait à la barrière. Pas encore assez fort pour la briser.

Tamatama est magique hn ? Tu te rends compte, de ton importance à ses yeux ? Il s’est disputé avec un pote de classe parce que ce con se croyait drôle en faisant une réflexion sur toi. Il n’aurait pas relevé pour un autre mais… Il lui a quasiment aboyé dessus. LE truc qui…si on ne connaît pas vraiment Tsu, c’est du jamais vu. Tsu il prend rien au sérieux et rigole de tout, il gueule pas. Bon après il s’est excusé, sûrement le manque de fatigue a-t-il dit mais bon. Comme quoi… Et puis, tu l’as vu, invité quelqu’un de la classe chez lui ? Non, jamais. Ce qui est à l’école reste à l’école mais s’il voulait tenter quoi que ce soit avec toi, alors… Il lui avait proposé de venir, sachant qu’il ne pourrait refuser. Il avait monté un plan bidon. Il avait cuisiné. Il s’était cramé la main. Il était tombé dans ses bras. Il avait commandé des nouilles et avait révisé. Mah, par contre, peut-être aurait-il du prévoir qu’on ne le berne pas si facilement ? Ne faisant aucune réflexion sur le peu d’appétit de l’étudiant, bien qu’il en a un stock tu sais, il s’était emparée de la feuille pour y laisser glisser son regard.

Démasquée. Un sourire en coin, un léger rire… Fini de jouer, pris au piège ?

▬ « Tama, tu sais qui je suis ? »

Il baisse la feuille et tourne son visage vers lui. Drôle de question. S’il le savait, il ne lui aurait pas donné ça comme exercice.

▬ « …non… je vais commencer autrement… Tu sais pourquoi je suis toujours près de toi en cours ? »

Le boxeur se débarrassera et de son plat et du bout de papier, reposant le tout sur la table basse. Par quoi commencer ? Il soupire et s’enfonce dans le divan, observant dans le vide. Il voulait lui faire comprendre mais ça n’avait pas marché comme il le pensait. C’était risqué de tout lui dire à présent et pourtant… Tu sais, même quand il y a des défaites, il se relève et y retourne. Est-ce de l’absurdité ?

▬ « Ton ‘secret’, je m’en moque bien. Tes cours… Tes exos sont bidons et de toutes façon, j’en ai pas besoin. Je te connais, moi, pour t’observer. Même quand je dors sur le banc, si si è.é pourtant… j’avoue qu’à force…. Je me demande si un jour j’arriverai à me rapprocher suffisamment de toi comme je l’espère. »

Ponctué de soupires, petit Tsu serait-il en train de craquer ? Disons qu’il ne se fait pas d’illusion. Il voulait bien y croire et c’est ce qu’il faisait d’ailleurs mais à force de trop rêver… Il faut garder les pieds sur terre. Par moment, il espérait qu’il lui fasse comprendre que jamais ça ne marchera entre eux, qu’il lui donne comme une permission pour arrêter de déprimer. Mais… Tout était contradictoire de toute façon. Il détestait cette situation. Il pouvait faire quoi de plus ? Il est arrivé à la limite du supportable.

▬ « Pense ce que tu veux mais je ne cherche pas à me moquer de toi. Ok, mon numéro c’était du bidon…. J’en ai marre de lutter contre du vent Tama… »

Le pire c’est que… Keii’ devait le voir comme le vilain de l’histoire qui ne l’approche que dans ce but. Ca lui foutait la haine d’en profiter pour t’atteindre. Mais encore une fois, comment aurait-il pu faire autrement ? Il n’y a trouvé aucune solution. Sans ce prétexte, Irihara n’était qu’un élève qui dormait en cours et qui par moment, miracle ? Battait Tamada Keiitaro d’un point. Cette image ne lui convenait pas. Etre un peu plus spécial à ses yeux, juste un petit peu… Ce n’était pas un mariage qu’il voulait bordel !

▬ « Dis, Keiitaro, toi le premier de classe, t’as compris au moins que tu m’intéressais ? »

Tsuyoshi porte enfin son attention sur l’invité et laissera quelques temps de blanc… Avant de rire. Un fou rire idiot, passant sa main derrière sa nuque, signe de sa propre gêne plus qu’apparente. Aah il était bien idiot le Tsu…

▬ « Mah mah, je crois qu'après ça... Je vais te reconduire, emporte les nouilles si tu veux. »

Et on sourit. On sourit parce qu’il n’y a que ça à faire. Accepter d’avoir mal en ayant pris le choix de s’attacher et sourire. Cesse de sourire, merde.
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Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Vide
MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeLun 8 Nov - 21:31

Chagrins d’amours. Ces termes voulaient dire tellement de choses tout en étant dénoués de sens. Nombreux ont étés les poètes a traiter de ce sujet, et cela depuis des siècles. Nous sommes constamment agressés par ces définitions de l’amour toutes plus différentes les unes que les autres. A un tel point que nous avons du mal à percevoir le moment où ce sentiment nous a enfin envahit, a reconnaitre cette fameuse personne dont on nous parle tant. Autour de nous, des proches comblés nous loues son importance, tandis que ceux qui sont blasés nous le descende. Keiitaro n’avait jamais sût où se placer, encore trop jeune peut-être ? Non, il n’y avait pas d’âge pour aimer, il s’en était rendu compte. Cet homme… Non, ce garçon, il en était tombé amoureux. Avec du recul, il avait finit par se souvenir de cela. Dans son regard empli d’admiration qu’il posait sur sa silhouette dans la salle de danse, dans son besoin de recevoir de l’affection de sa part, dans cet attachement dangereux qu’il avait voué à son être. Oui, Keiitaro l’avait aimé et même bien plus. Il l’avait eut dans la peau, c’était son sauveur, son soutient, son ami. Néanmoins, ses sentiments n’étaient jamais rentrés dans une case, non. Jamais on ne lui avait dit qu’on pouvait adorer ainsi. Que ressentir cela, ce n’était pas sale mais, naturel… Il n’avait jamais compris que son amour était réciproque. Pourtant, c’était flagrant. Son côté protecteur un grain possessif, son besoin de toujours l’avoir contre lui, de le voir sourire, ses yeux qui pétillaient lorsqu’il le voyait déhancher son corps au rythme de la musique… Ces deux adolescents auraient put vivre des moments magiques… ils auraient pu louer l’amour ensemble… ils auraient dût vivre tout simplement. Or, le poids d’une société est lourd a porter, surtout lorsque nous n’avons que dix sept ans. Un accident ? Non, une faute. Leur idylle d’adolescents s’arrêta brutalement… douloureusement. Oh oui, il avait souffert, comme jamais. Alors, on peut dire d’une certaine façon qu’il connaissait les chagrins d’amours… oui. Ne comptez pas sur lui pour vous dire que l’amour est la plus magnifique des choses qui puisse arriver à une personne, ce n’était pas son cas. Lui, il avait été rongé, détruit, torturé… Lui, il était faible. Il était de ceux qui préféraient se refermer a tout autre relation, ne prenant plus aucun risque. Il pensait ne plus avoir le courage de s’ouvrir un jour, c’était bien trop difficile. Il ne se pardonnait toujours pas ce qu’il s’était passé… il ne lui pardonnait toujours pas. Il en voulait à tellement de gens… qu’il ne pouvait jamais être en paix. Oh, je ne dis pas qu’il n’a jamais eu de relations, au contraire. Certaines personnes étaient même persuadées d’être ces êtres si spéciaux qui pourraient ouvrir le cœur de l’intouchable Tama. Ils pouvaient toujours espérer, aucun n’avait réussit. Et puis un jour, arrivé de nulle part, un jeune bambin s’était imposé à lui, ne lui demandant pas son avis pour s’incruster dans sa vie. Heureusement d’ailleurs, car il ne l’aurait jamais autorisé. Ce gamin irritant l’avait contraint à sortir de sa solitude malgré lui, il lui avait parlé, lui avait sourit… Tsuyoshi c’était la vie par excellence, tout le contraire du danseur. Il n’avait pas l’habitude de voir quelqu’un d’aussi persistant et n’avait put faire autrement que s’intéresser un peu à cette énergumène. Il ne s’était pas rendu compte tout de suite, non. Le boxeur s’était un peu plus installé dans sa vie, comme une habitude, sans que le jeune homme ne puisse contre attaquer. C’était trop sournois pour lui qui n’avait rien vue venir, s’acclimatant un peu plus à chaque fois à cet étranger. Il en était même venu à le repousser par habitude… Hum, parce qu’il s’était peu à peu mis a aimer le voir lui dire bonjour le matin, le voir se servir dans ses affaires avec un sourire innocent, le voir lui parler… Il avait l’impression qu’il existait, un peu tout du moins. Cinq longues années qu’il s’évertuait à s’effacer pour qu’on ne le remarque plus… et lui arrive avec ses grand sabots et lui prouve que Tamada… il existe encore, au fond. Il a juste été un peu blessé mais, à son contact… il met un peu de côté sa douleur. Il s’ouvre, très lentement, certes et il n’est pas dit qu’il ne se refermera pas aussi rapidement comme une huître mais, il y a de l’amélioration.

Ce soir là, il aurait très bien put réagir autrement, tout lui balancer à la tête parce qu’il avait mentit ou simplement partir en l’ignorant… Oui, c’est certainement ce qu’il aurait fait il y a quelques temps. Or, il ne lui en avait pas voulu. Il avait préféré utiliser son erreur pour s’amuser. Aaah, un Keiitaro qui s’amuse... vision surréaliste. Enfin, ça restait surtout de la taquinerie méchante et totalement gratuite mais, le voir déconcerté c’était assez … drôle tout compte fait. Oui, mais il ne s’attendait certainement pas à ce qui allait suivre… Oh ça non. Fais attention Tsu’, toute cette relation que vous avez finie par entretenir… elle était fragile. A tout moment le plus âgé pouvait se refermer et s’en serait terminé, joues bien ton coup ! De toute façon, les dés étaient jetés et… l’expression du jeune homme ne s’améliora pas tandis qu’il l’écoutait lui présenter… la chose. Il était au tout début surpris. Il s’était trompé ? Tsu’ ne se délectait pas d’avoir un ascendant sur lui ? C’était absurde, pour qu’elle raison est-ce qu’il faisait tout ça alors ? Non, la vraiment, Tama était une belle autruche, enfonçant bien fort sa tête dans le sol. Qu’est ce qu’il voulait dire par « je te connais, moi, pour t’observer »… ? N’était-il pas sensé être invisible ? Il était choqué… de le voir tout déballer ainsi. C’était invraisemblable… il ne pouvait pas y croire… Mais tous les morceaux du puzzle se recollaient, ses questions avaient leurs réponses. Il voulait presque lui dire de s’arrêter, se rendant compte que leurs relation ne pourrait pas perdurer s’il allait jusqu’au bout. Ses mains se crispèrent sur son pantalon mais, il continua de le regarder. Puis la dernière phrase donna le coup de grâce et il ne put garder ses yeux rivés vers lui, choisissant le sol qui paraissait bien plus intéressant soudainement. ‘tain, Keii’, où est passé ta répartie froide et tranchante qui ne laissait aucun espoir ? Raah mais cette fois tout était différent. Ils ne couchaient pas ensemble, ils n’avaient pas de relation ambiguë… tout était innocent. Oui, c’est certainement pour ça qu’il n’avait rien vu venir. Cette fois-ci ce n’était pas à son corps qu’il s’était attaché… c’était à sa personne. A sa dernière affirmation il ne répondit rien, continuant de fixer le sol… sans réactions. S’il partait, ça voulait dire… qu’il n’aurait plus le droit à ses sourires ? Qu’il le pourrait plus se sentir à l’aise avec lui? Qu’il… ne lui parlerait plus ? Il se releva, marchant vers la porte machinalement en ayant repris ses affaires. Aaah mais non, il ne voulait pas ! Il voulait continuer a se disputer avec lui… il voulait se sentir bien quelque part… Plus ses pas le menaient vers la porte, plus son cœur se serrait, se rendant compte qu’il tenait finalement à toutes ces choses… au moins un peu. Il s’arrêta net dans le couloir cependant, soufflant un bon coup. Il allait faire quelque chose de déraisonnable… tant pis. Il se retourna, lui adressant un sourire timide.

« Et si… On recommençait tout à zéro ? Plus de mensonges, plus de chantage… Juste toi.. et moi hn ? »

Il ne savait pas où ça allait les mener… mais, il voulait bien essayer. Parce qu’il voulait continuer à exister et que faire du mal à cette personne lui avait parut à l’instant même… inconcevable.
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Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Vide
MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeMar 9 Nov - 6:11

Ainsi de suite. Chaise après chaise. Consultation après consultation. Radio après radio. Son cœur avait tout subi. Chagrin d’amours, peines, maladie… Aujourd’hui, il était encore là. Il vivait encore avec cette bombe à retardement. Un pas de trop et le décompte se mettrait en route. Mais on se bouche les oreilles, on avance, on court et on se précipite jusqu’à ce que la route s’est dérobé sous notre pied. Il vit la vie comme elle vient sans regarder s’il reste un bout de chemin ou non.

« Si vous recommencez, vous pourriez mourir. »

Peut-être mourra-t-il. Peut-être ne mourra-t-il pas. Peut-être ira-t-il jusque la soixante comme la trentaine. Qui sait ? Pourquoi s’en soucier ? Le Tsuyoshi de l’époque semble plus intéresser par la fenêtre qu’autre chose. Distraction qui l’aura poussé. Ce médecin, il était venu le voir après un math, sa première défaire mais plutôt son premier combat. Il était aux anges. La paupière recousue, la lèvre fendue, contusions sur le torse, la free fight… Lorsqu’il lui avait demandé ce qu’il lui était arrivé, il lui avait répondu, simplement, en évitant de signaler certains détails. Il n’aura vu qu’une fois le boxeur dans sa vie. Peut-être le seul à prendre cela autant à la légère. Il pourrait mourir, oui, on lui disait souvent. Histoire de le condamner un peu plus… Mais cette condamnation, bien qu’il en ai conscience, il ne l’écoute plus aujourd’hui. Ca suffit.

« Pas si j’évite de faire les mêmes erreurs. »

Allez docteur, de tout façon, vous venez de comprendre rien qu’en croisant son regard que le japonais n’est pas déterminé à arrêter. Dans sa tête, il ne voyait plus que s’entraîner à nouveau pour ne plus laisser passer un seul coup de poing. Non, pourquoi arrêter ? Non ! Donnez lui une bonne raison autre que la mort et sa vie ? Alors que ce sentiment qu’il ressentait, il ne voulait pas qu’on lui reprenne. La vie lui a déjà trop pris sans son consentement. On s’est joué de lui, il n’aurait jamais pu être croyant. C’était injuste, dégueulasse. Gosse, il avait eu du mal à l’accepter car il ne comprenait pas. On disait qu’à noël, il fallait être sage pour mériter des cadeaux. La notion du mérite est très importante dès l’enfance. Il était où le mérite dans tout ça ? Et père noël, pourquoi il peut rien faire lui, qui veut le bonheur des enfants ? Allez expliquez ça à un enfant autrement que d’être finalement forcé à lui avouer la supercherie ? De toute façon, il le savait, que c’était papa et maman qui mettaient les paquets sous le sapin. Ou alors l’homme à barbe blanche et costume rouge devait avoir tellement honte de ne rien pouvoir faire pour lui qu’il ne voulait pas même mettre les pieds à la maison. Il oublia bien vite cette perspective.

« Pourquoi vouloir retraverser tout ça ? »

Nouveau sourire de son patient d’un jour, Irihara Tsuyoshi. Même pas dans le but de passer pro, il en avait que faire. Et à ce jour, loin d’en avoir le niveau. Il ne pouvait même pas faire d’heure supplémentaire mais profiter de chaque instant que son corps lui donnait ou… Cumulez plusieurs jours. Il entraînait son cœur à accepter et ça fonctionnait pour l’instant. La preuve en était la. Mais dans quelle supercherie tu t’étais fourrée Tsu…

« Parce que j’aime ce que je fais. Plus que tout. Vous ne trouvez pas quelque chose que vous aimez autant et abandonnez. Vous vous y accrochez, vous y plonger encore plus. »

Et il ne l’aura plus jamais revu. Même convaincu, il n’aurait pas voulu d’un docteur plus compétent que ses amis de fight pour le soigner. Trop risquer, il ne voulait pas l’impliquer dans ses affaires. Il ne voulait impliquer personne de ses connaissances par mesure de sécurité. Qu’est-ce qu’en diraient ses parents ? Rien de bon. Qu’est ce qu’en dirait Keiitaro ? …

« Tsuyoshi, c’est la vie. »

Parce qu’il s’y accrochait et qu’il acceptait tout à présent. Les peines sentimentales comme la douleur physique. Rien ne l’atteint plus réellement. Aucune douleur ne serait jamais insurmontable, il le sait. Il vit avec cette pensée. On peut toujours se relever, ne serait-ce que pour voir ce qu’il y a après. Tsu, la vie ? tss… Ce n’est qu’un gosse qui en joue car il n’a pas d’autre moyen d’avancer que de la prendre de ce point de vue. Le côté optimiste de la vie et non pessimiste. Il fallait qu’il se dise que demain sera mieux, que la douleur s’estompera. Sinon, ce soir, il n’aurait à nouveau pas su se relever par la suite. A l’instant même ou Tama s’était levé, il avait fermé les yeux dans un soupire discret. Et il avait prié, certainement pas sainte marie, qu’il parte au plus vite. Plus vite. Va t’en. Va t’en… Qu’il referme cette fichue porte derrière lui et que le bruit sourd résonne dans la pièce vide. Il ne voulait pas craquer devant lui, il ne voulait pas réaliser mais il savait que lorsque cela viendrait… Il ne pourrait s’empêcher.

Cependant… Le bruit ne vient pas. Juste sa voix alors il fera l’effort d’ouvrir les yeux et cessez de répéter « va t’en » dans son esprit. Pause, il parle. Oui, shut up Tsu. Son cœur si lacéré dans sa poitrine se détend de quelques battements plus lents… Et s’accélèrent aussitôt. Il avait bien entendu ? Silence. Aaaaaaah Tama tama, tu vas faire exploser son cœur. Le boxeur se lève du divan pour le rejoindre à l’entrer et une fois face à lui, tentera de répondre à son sourire timide. Il lui aurait bien sauté dessus mais… Non, il arrivait encore à se retenir, un minimum, laissant sa joie en suspend.

▬ …Toi et moi ? Comme…Comme… ?

Comme quoi ? Comme il l’espérait, hein ? Tama ne se serait jamais retourner pour juste un début d’amitié, pas vrai ? … Cesse de sourire béatement crétin, il a encore rien répondu.
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Tamada Keiitaro
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Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Vide
MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeJeu 11 Nov - 15:21

« Pourquoi est ce que tu ne m’as jamais amené chez toi ? » Un sourire et Tama essaya de faire bonne figure alors que sa seule envie était de lui répondre qu’il n’avait pas envie de l’impliquer encore plus dans sa vie qu’il ne l’était déjà. Un mois qu’ils couchaient ensemble, c’était déjà trop long. C’était un homme d’affaire, la trentaine et surement marié d’après l’alliance qu’il portait à l’annuaire. Ils s’étaient rencontrés dans une boite de nuit, ils s’étaient tout de suite plu réciproquement et le plus âgé l’avait emmené dans un appartement luxueux qu’il gardait certainement pour… ça. Quel homme détestable. Pourtant, ça lui allait, avec lui il était sûr qu’il n’y aurait pas de mal-entendu. L’amant qu’il cherchait par excellence… enfin jusqu’à cette nuit. Il avait cherché à en savoir plus sur l’étudiant et ce dernier n’était jamais plus revenu le voir. Déçu, il avait cherché une autre conquête. Aaah ce n’était pourtant pas très compliqué ! Il voulait juste un corps à serrer, rien d’autre, qu’on le laisse tranquille avec toutes ces histoires de sentiments ! Or, apparemment c’était inhumain de ne pas ressentir quelque chose pour la personne avec laquelle nous partageons notre couche… Tamada n’était pas humain en définition. Il ne voyait en ces hommes que des corps attractifs, il regardait jamais leur visage… Il ne les embrassait pas, ne les prenait pas dans ses bras, ne leurs parlait pas, ne leurs souriait pas. Non, il n’avait jamais eu l’envie d’en savoir plus et c’était mieux ainsi. Alors, il changeait régulièrement, lorsque l’autre devenait un peu trop encombrant. C’est horrible de dire ça n’est-ce pas ? Il en avait conscience, et il assumait. Ce n’était pas comme s’il surprenait en faisant ainsi, les choses étaient claires dès le début dans ce genre de relation, la faute ne lui revenait donc pas… il était plus ou moins réglo. Voilà maintenant plusieurs années qu’il fonctionnait ainsi et il n’avait jamais eu de relation qu’on pourrait qualifier de « normale » avec ses congénères masculins. Il n’en voyait pas l’utilité. Pour lui, les personnes qui l’entouraient n’étaient là que pour le servir, s’il n’en avait pas besoin, il ne voulait pas s’encombrer. Une amitié c’est lourd à porter, alors une relation amoureuse stable… je ne vous en parle même pas. Mais… Oui, parce qu’il y a un mais, parfois, il ne pouvait faire autrement. Il serait bien resté dans cet état d’esprit très longtemps mais, une fêlure était apparue dans son plan : Tsuyoshi. Où est-ce qu’il pouvait bien caser ce p’tit ? Il avait bien essayé la case ennemi mais, de toute évidence, ce serait un abus de langage. Est-ce qu’on pouvait sourire à son ennemi, lui rendre visite, ressentir de la compassion… ou même tout simplement du désir hn ? Naah, alors, il venait de réfléchir rapidement au fait qu’il puisse le faire rentrer dans la case de ses « amants » mais… Blocage. Impossible aussi. Il ne voulait pas…. Non, il ne pouvait pas arrêter de lui parler ou de lui sourire simplement parce qu’il voulait profiter de son corps, ça lui était déjà impossible. Tsuyoshi voulait plus et si il agissait ainsi, le boxeur serait détruit… Aaah il n’arrivait pas à trouver, tout cela était trop étrange pour lui. Un virus s’était déjà insinué dans ses veine et il n’arrivait même pas a penser pouvoir faire du mal au cadet en toute connaissance de cause.

Lorsqu’il le vit arriver vers lui, souriant… il se trouva vile. Pour manipuler, il avait eut recours à toutes sorte de machination, l’imagination ne manquant pas. Il ne le fait pas toujours, ni avec tout le monde mais… il y a certaines fois où cela nous permet d’obtenir plus vite ce que nous voulons. Avec Tsu’, c’était l’inverse. Tout du long, c’était le plus jeune qui l’avait manipulé, qui lui avait fait croire certaines choses, qui était en position de force. Habituellement, c’était quelque chose qu’il détestait, or il n’arrivait pas à lui en vouloir. Parce qu’il se reconnaissait dans ses gestes, dans son regard… Hum, il reconnaissait la façon dont il voulait a tout prit qu’on le remarque enfin… Néanmoins, il ne pouvait toujours pas répondre à sa question sur la relation qu’ils entretenaient…Coincé entre ce qu’il voulait, ses sentiments et ses principes, Tsuyoshi lui apportait une véritable énigme. Non, il n’allait pas lui proposer l’amitié, il avait remarqué que le jeune homme espérait certainement plus mais… qu’est-ce qu’il allait lui proposer alors ?! Aah, il fallait qu’il puise dans ses ressources d’idées, d’inspiration et de diplomatie… Hum, comment mettre une question en suspends sans que cela ne soit trop flagrant ? Il se massa la nuque.

    « Comme… Je sais pas trop. Le temps nous le dira hum ? »


Ou comment donner une réponse qui n’était pas du tout satisfaisante. Mais, il n’y pouvait rien. Le considérer autrement maintenant… tout seul, il n’était pas prêt. L’envie y était pourtant, et c’était déjà une victoire pour le jeune homme ! Jamais personne n’avait réussi a faire ressortir cette envie chez lui et depuis… longtemps. Personne n’avait jamais réussi à l’ouvrir de nouveau aux autres comme il le faisait, c’était Tsu la personne magique des deux et c’était si agréable qu’il voulait en savoir plus. Il voulait réapprendre à connaître quelqu’un, à l’apprécier mais, aussi peut-être, retrouver le Keiitaro d’avant… il lui manquait parfois.
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MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitimeJeu 11 Nov - 20:59

« Comme… Je sais pas trop. Le temps nous le dira hum ? »

Comment fallait-il le prendre ? Un espoir ? Ou quelque chose de totalement flou qui invitait à la dépression ? Tout dépendait de la personne. Tout dépendait de l’amour qu’on portait. Et au point où en était Tsuyoshi, même le moindre petit espoir lui allait, car il tenait bon. Il était endurant dans ses cas là. Depuis tout ce temps, il avait fait intrusion dans sa vie, s’imposant à lui et voulait lui faire voir que sa présence était une évidence. Il l’avait forcé à l’accepter tout en sachant qu’on ne pouvait pas forcer à aimer. Soit il le verrait à vie comme le chieur qui a pourri ses années d’étude, soit… A l’apprendre à s’ouvrir, ce qu’il cherchait au final. Les autres avaient beau dire, Tama… restait la personne la plus «vraie » et intéressante de la classe.

Quand il y réfléchit, au début, Tamada Keiitaro n’était qu’un nom cité dans une conversation. Peut-être même avait-il ri aux moqueries mais il n’était tellement pas présent qu’il ne pouvait le certifier. On l’avait charrié lui aussi, demandant pourquoi il ne tentait pas de le battre dans sa place de premier mais il avait répondu tout naturellement que… Etudier un peu lui allait, du moment qu’il obtenait la moyenne, car c’était tout ce qu’il désirait. Le reste, il s’en moquait. Si « Keiitaro » s’accrochait à cette place, lui qui ne la voulait pas, n’allait certainement pas lui prendre. Il aurait pu le faire, histoire d’installer de la compétition mais décidément, il n’y voyait pas d’autre intérêt… Et celui-la n’était pas suffisant pour se priver de sortie et se caler devant ses cours. Non, la deuxième place lui allait, c’était bien, deuxième. On n’est pas trop embêté, c’était pépère. Il en avait exaspéré certains à sa réponse mais cette idée leur était vite passée, tout comme ce prénom dans l’esprit du boxeur. Il lui avait pourtant déjà adressé la parole, un moment futile, bref passage dans leur vie sans signification. Il arrivait en cours et, passant la porte, s’était malencontreusement bousculé. Faisant un pivot par réflexe, seulement un cahier avait failli touché le sol, pas le sien mais qu’il rattrapa. L’observant dans ses mains, il le tendit à son propriétaire tout en lui souriant. « Désolé. » Et puis il avait entendu son prénom et avait rejoint ses amis. Une simple intercalation dont Tsuyoshi ne se souvenait que maintenant, alors qu’il lui faisait face, réfléchissant à leur… Evolution. Du simple désolé de l’époque à sa déclaration du jour. Oui, il y avait de l’espoir.

▬ Le temps hein…

Mais encore combien de « temps » justement devrait-il atteindre avant que ça n’aille encore plus loin ? Il ne fallait pas qu’il commence à se soucier de ça. Il fallait qu’il laisse cela s’installer de lui-même et non trop occupé son esprit sinon c’était fichu. Les sentiments peuvent être une source de déconcentration inépuisable pour un homme. Rah, il allait encore devoir se faire violence pour le teste d’après demain. Il serait temps d’étudier Tsu, tu ne penses pas ? Maaah … Oui, c’est une idée. Mais ça, c’était quand même plus important. Il préférait manger des nouilles avec Tama et écourté sa nuit suivante.

▬ Ca me va.

Et le voila tout sourire, un « héhé » tout content, d’un ton plus bas mais… Qui montrait la satisfaction à ses propos. S’ébouriffant les cheveux, il était …content, gardant ce sourire qui lui collait décidément aux lèvres. Ca lui allait puisque ce soir, c’était décisif. Au lieu de devoir en venir à s’éviter dans les couloirs, il avait l’autorisation et enfin son consentement de rester près de lui en cours. De profiter encore de sa présence en oubliant cette histoire de chantage.
Ne laissant pas un seul moment de gène s’installer, il sembla chercher quelque chose du regard puis le dériva sur ses poches qu’il tâtonna. Au bruit métallique, il sourit et lui présentant ses clés, levant sa main au niveau de son visage.

▬ Bon, bon, je te ramène, je culpabiliserai trop de te faire reprendre les transports en commun à cette heure. Mais … T’as rien mangé Tama, tu veux peut-être chose ? On peut s’arrêter en chemin. T’as quel cours demain, tu dois pas te lever tôt ? Nah mais parce que je me disais…

Et tout reprenait. Plus heureux, pour si peu, mais si peu représentait beaucoup plus. Sa voix s’évanouit alors qu’ils disparurent du couloir. Il avait insisté et il ne pouvait pas lui refuser ça. Il l’emmena à sa voiture, son bébé, sa Tsuyomobile ~ Eeeh, s’il était magique, comme un super héro, il avait besoin d’une voiture de fonction. Compte sur Tsuyoshi pour user encore de la magie et ramener le Tamada Keiitaro d'avant car les moindres petits aperçus qu'il lui montrait... Il les appréciait. Il l'appréciait, de plus en plus, "avec le temps".
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MessageSujet: Re: Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'||   Le bourreau et l'esclave~ ||Tsu'|| Icon_minitime

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