Smile to Gossip
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 Can you feel it? / Keiitaro. terminé

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Proie

Irihara Tsuyoshi
Irihara Tsuyoshi

Messages : 49
Pseudo : Su
I'm : 22 ans
I study in : droit ~
Emplois : Etudiant, free fighter dans l'ombre et toute illégalité.
Orientation : Bisexuel.
My heartbeat : Boom boom~ ? Insufficient.
MSN : Iriri.Yoshi@jp.co
Num. Portable : 589-147-4817

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeDim 14 Nov - 3:44

Il n’avait jamais senti son cœur se serrer autant. Le temps avait passé depuis sa déclaration mais le temps, où le menait-il au juste ? Le temps se fichait de lui, jouait avec lui… Tsuyoshi se retrouvait chaque jour à côté de Keiitaro en classe, à lui parler un peu plus facilement et aujourd’hui, se trouvait bien idiot d’avoir espéré quoi que ce soit. Elle est loin, sa jolie petite idylle, brisée en une fraction de seconde. Il était conscient que « on verra » ne voulait dire ni oui ni non mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir cru plus au oui qu’au non. L’être humain est comme cela, pas vrai ? A s’accrocher à la moindre chose, le considérant comme si précieux pour au final, avec le recul… Trouver cela banal et évident. Piégé par ses propres sentiments, alors que tout semblait couler doucement entre eux, tout s’était lamentablement planté. La dernière fois qu’ils s’étaient vus avant ça, Tsuyoshi l’avait emmené manger à l’extérieur à la pause midi mais leur relation restait principalement axé autour de l’école. Il ne lui envoyait plus de sms pour prévenir le professeur, cette habitude appartenant au passé, avec le chantage. Non, s’il voulait redémarrer du bon pied, il avait laissé tout ça de côté… Ou plutôt, il avait trop peur que Keii pense que ce rapprochement n’était la que pour ses avantages. Alors qu’il était loin de n’y voir que ça, s’étant plutôt accroché à lui. Trop accroché et il le ressentait plus que bien, que ce lien qu’ils avaient tissés tirait sur son cœur actuellement. Devant ses yeux, il y avait Tama, plus loin et une autre silhouette. Un conseil, évitez les surprises par la suite. C’était ça, que de rendre visite sans s’annoncer. Il en était resté figé, mauvaise blague. Mauvaise pièce de théâtre et de mauvais goûts. Sa main s’était resserrée sur son portable et… Il était reparti dans le sens opposé, l’esprit chamboulé parce qu’il n’aurait probablement jamais du voir.

Il avait eu besoin d’un match, au moins un. Un drogué en manque devait avoir sa dose. Tama réussissait à lui faire un peu oublié, ce n’était plus si fort en sa présence et là, se la voyant enlevé, … En avait irrémédiablement eu envie, de cette pulsion, comme une bouée de sauvetage. Il lui suffisait de simplement composer un numéro, celui de son informateur et de mémoriser l’adresse. Si facile, ne ? Alors il s’y était rendu, se faufilant à travers la foule et demandant un combat, le premier qu’il pouvait lui avoir. Il n’était pas prêt, pas en tenue pour, même pas échauffer, il le savait mais peu importait puisque l’issue du combat restait en sa faveur, il s’était défoulé. Il avait ressenti l’adrénaline chauffée ses veines et… il en avait redemandé encore un pour que cela lui soit suffisant. Lorsqu’il rejoignit son lit, il sentait les courbatures, les bleus se former et ses muscles endoloris… Un soupire franchit ses lèvres et il se laissa sombrer pour quelques heures à venir.

Le réveil sonne toujours trop tôt. Cette fois ne fera pas exception ? Il fit couler le café en allant masquer les traces apparentes de la veille dans la salle de bain, n’ayant pas eu le courage de soigner quoi que ce soit en rentrant. Mah, il avait l’habitude. Attrapant ses cachets, prenant son traitement avec son café, il affrontait la journée avec un épuisement déjà présent. Une peine sur le cœur. Il arriva lorsque cela sonna, se pressant de s’installer. Il savait qu’il devait agir naturellement, mais une partie de lui voulait simplement l’ignorer, ce qu’il fit la majeure partie du cours. Il ne fallait pas lui en demander de trop aujourd’hui… Tsuyoshi pouvait être souriant sur commande mais Tama, lui, ne pouvait pas lui demander de le faire trop longtemps. Seulement cette fois, promis, il lui tirait la tête, éviter le contact visuel, ne voulant simplement… Pas le voir. Si la caféine avait tenu son rôle au début, il terminait une heure de cours avachi sur son banc, bras croisé, tête reposée a fixé sa main devant lui, jouant avec un simple crayon. Il écoutait, pas le courage de prendre note, non, sa mémoire lui suffirait pour faire une synthèse plus tard. Ou il redemanderait des notes pour les précisions. Rah…Ses paupières se faisaient plus lourdes, les fermant plus longtemps mais ayant plus de mal à les rouvrir par la suite. Jusqu’à ce que son regard soit attiré par un bout de papier. Fronçant les sourcils, il repose le bout de bois pour saisir, déplier et lire.

Citation :
Tsu', retrouves-moi dans les escaliers en 300 à la pause déjeuner. Il faut que je te parles de quelque chose d'important.


Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi tu lui infligeais ça aujourd’hui ? L’heure de cours passa plus vite lorsqu’il ferma les yeux, soupirant et tenant toujours le mot de Keiitaro dont il avait aisément reconnu l’écriture. La sonnerie fut pire pour ses oreilles mais aura eu le mérite… de le réveiller ? Hm, pour sûr. Mais à peine eut-il le temps de comprendre, il se retrouvait pratiquement seul dans les locaux. Mouarf, il s’était encore assoupi, rangeant ses affaires et quittant les lieux en répondant négativement à l’invitation d’amis pour la pause déjeunée. Tama avait déjà filé, telle une flèche ! Alors que lui traînait le pas, enfonçant les mains dans ses poches. Plus possible d’y aller plus lentement une fois devant la porte… La poussant après hésitation et constata de sa présence, reprenant son allure plus enjouée.

▬ De quoi tu veux parler ? Tu as des problèmes pour réviser~ ?

Il le dépassa, venant s’asseoir sur les marches de l’escalier désert et appuya sa tête contre sa main. Il tenta un sourire…Il tenta d’être taquin… Tsu affronte des mecs plus costaux que lui mais ça ne lui fait pas peur car il sait qu’au pire, il verra le sol de près. Tsu, lorsqu’il affronte Keiitaro après s’être simplement mangé une claque à la vue du premier de classe et son…amant ? Aller savoir … Tremblait intérieurement, de tout son être.


Dernière édition par Irihara Tsuyoshi le Ven 23 Sep - 11:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/tsuyoshi
Proie

Tamada Keiitaro
Tamada Keiitaro

Messages : 43
Pseudo : Zounii
I'm : 22 years old.~
I study in : Droit.
Emplois : Etudiant/ Strip teaseur.
Orientation : Homo', entièrement.♥
My heartbeat : One night stand~
MSN : -KEIII-SHAN-@JP.CO
Num. Portable : 589-180-2412

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeMer 17 Nov - 3:39

« Tsuyoshi ». Il prit ses cheveux entre ses doigts et posa sa tête sur son bureau dans un soupire. Encore… et encore. Pourquoi est-ce que son image ne pouvait pas le laisser un peu tranquille ?! Il avait tout essayé, vraiment tout ! Un soir, il s’était même promis de l’éviter toute la journée, histoire d’avoir un peu de répit mais… un seul sourire, un seul bonjour lui avait suffit pour abandonner ses bonnes résolutions. C’était un aimant... quelque chose qu’il ne pouvait éviter. Seulement, il ne pouvait pas se voiler la face… Non, il n’y arrivait pas. Le boxeur s’était rapproché de lui, petit à petit, évoluant de plus en plus dans son quotidien jusqu’à y devenir indispensable. C’était trop rapide, il n’avait rien vu venir. En l’autorisant à rester à ses côtés, il n’avait pas pensé à… ça. Nouveau soupire et il relève la tête, en colère. Pourquoi est-ce que ça lui tombait dessus maintenant ? Il avait tout fait pour que ça n’arrive plus jamais… il pensait que c’était impossible. Pourtant, dès qu’il faisait autre chose que travailler, son nom lui brûlait les lèvres et ses sourires emplissaient ses pensées. La nuit, il rêvait de pouvoir l’embrasser, de pouvoir caresser sa peau… c’était devenu une obsession. Plus il essayait de combattre et pire c’était. Il n’avait plus touché à un homme depuis… depuis trop longtemps ! Ce n’était pas dans ses habitudes et il ne se reconnaissait pas. Il voulait se changer les idées, se prouver que ce bout d’homme ne s’était imposé que comme un très bon ami, qu’il ne voulait pas plus… qu’ils ne seraient jamais plus. Alors, agacé par tout ça, par ce sentiment de frustration et de malaise, il avait pris son téléphone et appelé la seule personne qui ne lui demandait pas d’explications… la seule personne qui le comprenait sur ce point ? Il n’avait jamais voulu quelque chose de sérieux pourtant… il n’avait envie que de ça quand il se trouvait en présence de Tsu. Lorsqu’il posait ses yeux rieurs dans les siens et parlait de choses et d’autres, il avait tout simplement envie de le posséder tout entier. Qu’il ne voit que lui, qu’il ne pense qu’à lui… il voulait toutes ces choses égoïstes. Le problème ? Il n’assumait pas… ou pas encore tout du moins. Il se souvenait de la déclaration qu’il lui avait faite il y a de cela quelques temps déjà, mais n’était même plus sûr qu’elle soit d’actualité. Il se trouvait bien idiot maintenant… Alors, il voulait se changer les idées, savoir s’il était un cas désespéré ou pas…Ce soir-là, il avait essayé de ne pas réfléchir et, ça avait marché. Il avait arrêté de penser à lui et ne s’était concentré que sur le corps de Chiaki, les réactions qu’il provoquait chez lui… enfin, pour un certain temps. Durant le moment crucial, celui où la réalité n’existe plus totalement et où nous sommes simplement emportés par le désir, ce n’était pas le tatoueur qu’il tenait dans ses bras mais, le boxeur. Et lorsque le plaisir arriva à son apogée, ce fut un « Tsuyoshi » qu’il gémit à son oreille. Point de départ d’un tout… il en resta lui-même choqué quand il s’en rendit compte, se couchant à côté de lui tout en attrapant un de ses oreillers pour se couvrir le visage. Il était honteux, d’avoir pensé à lui dans de tels moment mais, aussi d’avoir osé dire son prénom à son amant… ce dernier s’étant recroquevillé sur le côté. Keiitaro… t’as un gros problème. Ouais, il devait le régler s’il ne voulait pas devenir complètement fou. Il n’était même pas resté toute la nuit, partant juste après… trop mal à l’aise. Chiaki lui avait accordé un baiser d’adieu… Hum, certainement ce qu’avait aperçu son camarade de classe malgré lui. Ils avaient parlés et il avait réfléchi… Il devait assumer. Presque deux mois depuis cette soirée où ils avaient décidés de commencer une relation à l’essai. Cette nuit-là, il n’avait évidemment pas bien dormit, ressassant tous ces évènements… ce prénom prononcé au moment inopportun…Non, il fallait vraiment qu’il arrête ses conneries. Se voiler la face ne rimerait à rien et… il le perdrait peut-être tout comme il avait perdu Shin… il en était hors de question. Il ne s’attendait pas à une réaction particulière, il ne lui en demandait pas tant, non il voulait simplement lui dire ce qu’il en était pour lui… avouer ce qui lui pesait depuis quelques temps maintenant étant donné qu’il était le principal concerné. De toute manière, il n’avait pas le choix… s’il voulait être tranquille, il devait être sincère envers lui.

Le lendemain fut… dur, très dur ! Comptabilisez seulement deux heures de sommeil dans une nuit, des soucis à n’en plus finir et une angoisse qui tiraille le ventre dès que les paupières s’ouvrent enfin et… vous obtenez à peu de choses près l’état dans lequel se trouvait Keiitaro. Un bon café et une douche froide ne l’aidant pas… il stressait. Oh oui, et comme jamais auparavant. Pire que lorsqu’il passait un partiel important, c’est pour dire ! Se déclarer, ce n’était pas quelque chose de banale ni de simple et pour notre strip-teaseur, c’était même une première. Arrivé à l’école, ses lunettes fixées sur son nez et ses fesses confortablement installés sur sa chaise il… attendit. Tellement, qu’il finit par se demander avec soulagement si le brun allait finir par venir en cours… Pas de Tsuyoshi, pas de déclaration et… plus de mal de ventre. Enfin bon, il parla un peu vite puisque le protagoniste de ses pensées entra bientôt dans la salle, les yeux du jeune homme se faisant soudain fuyant… s’il savait que pour l’autre c’était pareil mais à cause d’une autre raison… Il le regarda du coin de l’œil, comprenant bien qu’il ne mettrait pas longtemps à sommeiller. Qu’est-ce qu’il lui était arrivé ? Habituellement, il préférait largement l’embêter ou le déconcentrer que reprendre sa fâcheuse manie de dormir. Peut-être était-il fatigué ? En tout cas, il en profita pour écrire sur un bout de papier l’endroit auquel il désirait qu’ils se retrouvent. C’était plus discret s’il dormait. Il ne voulait pas subir son regard interrogatif maintenant ! Il ne réussit d’ailleurs pas à suivre correctement, repensant sans cesse à ce qu’il allait bien pouvoir lui dire… comment il formulerait ses mots, comment il arriverait vers lui… Aaah, trop de prise de tête. Et il n’eût même pas le temps de trouver le scénario idéal que la sonnerie retentissait déjà. Il soupira et se dépêcha de déposer le message sur son bureau avant de partir rapidement. Un soupire de soulagement lorsqu’il arriva enfin dans les escaliers en question. Allez souffle mec, ce n’est pas très grave… enfin si, en vue de ce que tu as fait hier, ça commence à être grave ! Il s’assied sur les escaliers et enlèva ses lunettes en passant ses mains sur ses yeux fatigués, la fatigue n’aidant certainement pas le jeune homme à relativiser. L’idiot, il ne s’imaginait même pas ce à quoi pouvait bien penser son camarade. Il ferma les yeux quelques secondes, essayant de reformuler un peu tout ça, de trouver une raison pour ne pas s’enfuir en courant. Haha… Un Tamada qui fait une déclaration… du jamais vu ! Il passa une main dans sa nuque, attendant patiemment… jusqu’à ce que la porte de secours s’ouvre sur lui, le cœur de notre danseur ratant inévitablement un battement. Il se leva instantanément, comme pour le saluer. Il ne réussit pas à répondre à sa « bonne humeur », certainement trop stressé pour cela. Puis… la seule phrase qu’il lui sortit de la journée pour lui demander s’il avait des problèmes pour réviser… De un : il n’a pas besoin d’un glandeur comme toi pour réviser d’abords ! et de deux : on dit bonjour lorsqu’on est polie ! C’était certainement ce qu’il lui aurait dit s’il n’était pas à moitié déconnecté de la réalité. Un sourire tout de même, et il hocha négativement la tête. Le jeune homme reprit contenance, une main toujours dans sa nuque et l’autre dans sa poche.

« Iie, Tsu’ c’est… sérieux. »

Oui plutôt mais, tu n’es pas obligé pour autant de prendre ce ton si solennel. Tsu’, s’il se sent gêné va certainement en rire et tu pourras alors dire que c’est une blague… alors, pas d’inquiétude hum ? Allez, il fallait qu’il arrête de tourner autour du pot… Or, les quelques mots simple qu’il devait présenter ne sortirent pas… non, il ne pouvait pas lui dire explicitement, il ne se sentait pas le courage. Il ferma les yeux avant de dire, avec un petit sourire tout de même… un sourire... Amoureux ?

« Je suis amoureux de quelqu’un. »
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/may-i-see-your-papers-please
Proie

Irihara Tsuyoshi
Irihara Tsuyoshi

Messages : 49
Pseudo : Su
I'm : 22 ans
I study in : droit ~
Emplois : Etudiant, free fighter dans l'ombre et toute illégalité.
Orientation : Bisexuel.
My heartbeat : Boom boom~ ? Insufficient.
MSN : Iriri.Yoshi@jp.co
Num. Portable : 589-147-4817

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeMer 17 Nov - 15:30

Il supportait de moins en moins. Il faiblissait. Depuis le jour de sa déclaration, tout avait pourtant été encourageant. Ils avaient évolués, avancés mais… Il avait que compris que bientôt, ça ne suffirait plus. Alors il avait voulu avancer progressivement, d’abord les discussions, puis les repas ensembles, puis visite surprise. Grave erreur d’ailleurs. Tsuyoshi déteste par-dessus tout stagner. Même si la situation était mieux que précédemment, il voulait encore mieux. Encore un peu plus de Tama pour lui. Et au final… Il ne sait plus quoi y penser. En te voyant, avec lui, scène effectivement qu’il avait vu sans en connaître les détails, il était perdu. C’était quoi au juste ? Jamais il ne serait venu te demander des explications. Non, Tsuyoshi ne demande pas d’explications, il ne les cherche pas, se confondant dans ses propres pensées. Tsuyoshi préfère s’auto détruire que de te laisser faire. Dangereux, pas vrai ? Il avait vu suffisamment pour se faire son propre avis. Pour se dire que… soit tu l’avais fait espéré pour rien, pour le garder comme ami soit tu t’étais éloigné de lui en cours de route sans qu’il ne s’en aperçoive. Alors qu’il pensait que tu l’avais autorisé à marcher à tes côtés, ne serait-ce qu’un peu, sur un sentier sans nom, il constate qu’il est le seul à continuer dans cette direction. Il s’était mangé un râteau hier soir, un vilain râteau… Il pensait t’avoir définitivement perdu hier soir, il pensait tout sauf ce qu’il s’était réellement passé. Keiitaro a trop de secret pour lui. Enfin, que devait-il dire lui ? Oui, au fond, il avait bien fait de ne rien révéler sur lui. Sur les combats illégaux qu’il avait ralenti pour passer du temps avec lui, revenant plus frais en cours… Rechute. Sur ses médicaments qui traînaient toujours dans l’une de ses poches ou son sac, et puis, autre fois, il pouvait considérer ça comme un secret, son attachement pour toi. Consolidé au fil des jours écoulés en ta présence. T’es pire qu’une drogue Keii. On apprend à te connaître, on veut plus. T’es discret, pas la côte à l’école et sérieusement, ça l’étonnera toujours. Pourquoi il ne se montre pas comme cela envers les autres ? Peu de confiance ? Tsu l’avait gagné, sa confiance ? De toute façon, à ce jour, tout le monde savait que ces deux-la n’était plus des connaissances. Rien qu’à voir Tsuyoshi embêter Tamatama en plein cours pendant que le prof avait le dos tourné. Au final, ce n’était pas mieux quand il était fatigué ? Là au moins, il n’usait pas du crayon du premier de classe pour l’appuyer à plusieurs reprises dans ses côtes ou sur sa joue. Tout ça dans un air super concentré puis souriant lorsqu’il le regardait. C’était amusant. Jusqu’à ce qu’il lui confisque le crayon. De l’humouuur Tama ! Dernièrement, il s’était mis aux origamis, tentant de l’impressionner. Dernière œuvre ? Une grenouille en papier. Qui, quand tu appuyais, faisait des bonds ~ … Mais Tama lui a confisqué son « mode d’emploi » qu’il imprimait et lisait en cours. Du coup… Bah… Il l’envahissait de grenouille puisque c’était la seule chose qu’il avait retenue. Il avait galéré pour la refaire ! Une jolie invasion ce jour-là. Distrait ? Oh si peu. C’était dur de se concentrer quand il était là, si près et qu’il n’avait plus à se soucier d’un potentiel rejet. Ouais bah il aurait du sans doute… Il se relèverait, t’en fait pas. T’as tout gagner Tama.

Il faisait des efforts, pour sourire alors que le corps et le moral n’y était pas. Il voulait dormir. Il voulait se reposer. Il voulait se plonger dans ses rêves et oublier un peu en se disant que demain, ça irait mieux. Seulement, il ne pouvait pas ignorer son mot alors qu’il l’avait lu, il ne pouvait pas ne pas se présenter sous peine de devoir trouver un prétexte cohérent sans montrer que ça n’allait pas. Alors il s’était comporté comme à l’accoutumé, usant de sourire trompeur généralement ne lui destinant pas. Tout changeait… Priant pour que ce soir un sujet simple, ce ne fut pas les révisions. Manque de répartie à sa taquinerie, c’était…Sérieux ? Pourquoi aujourd’hui ! Il aurait préféré que ce soit ça tu sais ? Il soupira discrètement avant que son souffle… Ne se bloque. Il avait envisagé cette hypothèse mais…quand toi tu le disais… C’était différent. Ca faisait plus mal. Encaisse Tsu, tu pleuras ta vie plus tard. T’as décidé de faire comme si de rien était, joue le jeu jusqu’au bout. Dans un sens, il comprenait. S’il était tombé amoureux et sachant qu’il était épris de lui, alors il aurait mis tout ça au clair aussi. Le boxeur lui montrerait que ça irait hn ? Histoire de pas le faire se sentir mal à l’aise pour ça. C’était… Ca arrivait. Il comprenait. Il avait mal, mais ça passera. Ca passe toujours avec le temps. Il ne fallait que lui souhaiter hum…Le bonheur ? Au moins, se serait plus simple que si tout ça avait été plus loin… Si Tama le connaissait plus qu’à ce jour ou inversement. Plus on apprend à apprécier une personne, plus il est difficile de s’en détacher. Comment se détache-t-on d’une personne ? En la perdant de vue ? Impossible, ils étaient dans la même classe. Peut-être l’année prochaine…

▬ Maah…T’as des problèmes de cœur alors ?

Tsuyoshi n’est pas égoïste. Enfin… Tout être humain l’est un peu. Bien entendu qu’il ne voulait pas lâcher Tama mais ce n’est pas comme s’il lui avait promis quoi que ce soit. Ce n’est pas comme s’il pouvait débarquer et clamer haut et fort qu’il ne pouvait pas lui faire ça. Il ne pouvait pas tout simplement pas, car ça ne se faisait pas. On ne peut pas porter notre influence sur une autre personne. Il l’avait toujours su, dès le départ, que bien qu’il s’imposerait à lui… Il était fort, mais pas assez pour le faire tomber amoureux de lui apparemment.

▬ Tu lui as déjà dit ?

Il ne voulait plus essayer. Il ne voulait plus essayer encore plus. Il y a un moment où il fallait se dire « stop, on arrête là », il supposait que c’était maintenant… Mais entre pseudo volonté, déprime, conviction et… Sentiments, on ne s’en convainc pas de la même manière. Arrêter de ressentir quelque chose pour Tama… Il n’arrivait pas à l’imaginer.

Tsuyoshi, you loose. Press start to continue.
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/tsuyoshi
Proie

Tamada Keiitaro
Tamada Keiitaro

Messages : 43
Pseudo : Zounii
I'm : 22 years old.~
I study in : Droit.
Emplois : Etudiant/ Strip teaseur.
Orientation : Homo', entièrement.♥
My heartbeat : One night stand~
MSN : -KEIII-SHAN-@JP.CO
Num. Portable : 589-180-2412

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeVen 19 Nov - 20:44

Des problèmes de cœur ? Oui, on pouvait dire ça comme ça. En réalité, il en avait toujours eu ne ? Ne pas pouvoir aimer… c’était un problème ? C’était une maladie dont il avait peur de ne jamais sortir, ce cœur froid battant toujours dans son torse alors qu’il avait l’impression qu’il n’existait même plus. Des années qu’il n’avait plus aimé quelqu’un ainsi, qu’il n’avait pas laissé quelqu’un l’approcher de la sorte. Alors, on peut dire d’une certaine manière que, non c’était fini… il n’avait plus de problèmes de cœur. Tsuyoshi était arrivé avec ses grands sabots et avait soigné cet organe malade. Incroyable ? Oui, ça tenait presque du miracle. Un désert de Gobi… Il avait vraiment l’impression que jamais rien n’arriverait à lui faire oublier son premier amour et cette douleur intense qu’il avait provoquée. Et… le voilà, presque six ans plus tard, à vouloir déclarer ses sentiments à un idiot hyperactif, fatiguant, irresponsable mais, aussi terriblement adorable, attirant, intéressant, attentionné et j’en passe. Un idiot qui ne l’était pas tant… un idiot qui l’avait fait de nouveau rire, manger, s’amuser… aimer. Hum, il lui apprenait peu à peu à vivre de nouveau, mais le chemin était encore long avant que Keiitaro ne se laisse totalement aller ne ? Mais, Tsu’, n’abandonnes pas, même s’il va te paraître agaçant parfois ou même trop froid, tes efforts n’ont pas été vint ! Tu l’as déjà beaucoup changé et il te revaudra cela, c’est une promesse ! Si tu l’acceptes, il t’aimera tellement qu’il t’en étouffera. Il ne te jugera pas, je ne dit pas qu’il ne te fera jamais la leçon, c’est dans sa nature, mais il ne t’obligera pas à faire quelque chose que tu ne veux pas, consciemment tout du moins. Son « je suis amoureux de quelqu’un »… ce n’était pas pour te faire languir, c’était pour lui-même. Il ne l’avait jamais pensé réellement, il ne se l’était encore jamais avoué, il n’avait toujours fait que le déduire mais, aujourd’hui il avait enfin le courage de le penser de nouveau. Pourquoi ? Parce qu’il ne pouvait s’empêcher d’y songer, de plus en plus, lorsqu’il posait ses yeux dans les tiens, lorsqu’il te voyait rire, lorsqu’il apercevait ton visage sérieux proche du sien, lorsqu’il t’espionnait en train de dormir… C’était une attraction auquel il ne pouvait résister. Il avait essayé pourtant mais, de cela n’en avait découlé qu’un amant frustré et une migraine affreuse… il fallait arrêter les dégâts avant que ça ne dégénère n’est-ce pas ? Et puis, au quel cas où tu ne pourrais pas lui retourner ses sentiments… il te l’aura avoué. Il n’attend rien de toi de toute façon, tout ce qu’il veut c’est être honnête. Si tu le rejettes, il ne changera pas pour autant. Parce que l’amour qu’il te porte n’est pas douloureux, il pourra continuer à le porter seul, et il fera comme avant… tombant amoureux un peu plus chaque jour qu’il passera à tes côtés. Dangereux ? Certainement, mais il avait du mal à imaginer qu’un sentiment aussi noble puisse l’être. Oui, c’était peut-être pour cette raison qu’il ne s’en était pas méfié, ne se rendant compte de son existence alors qu’il était trop tard… Il était même probable qu’il était déjà là lorsque Tsuyoshi lui avait avoué qu’il s’intéressait à lui… Non, il l’était, c’était sûr, il ne lui aurait jamais proposé ce genre de relation si ce n’était pas le cas. Il avait déjà peur qu’il s’éloigne de lui à l’époque, peur qu’il ne lui adresse plus la parole et que tout se finisse s’il lui disait qu’il ne pouvait pas répondre à ses sentiments… Ah, de toute façon, il avait fini par comprendre. Juste à temps ? Il ne le savait pas encore. Aveuglé par son angoisse de se tromper, il n’en avait pas remarqué les sentiments de son homologue. Pour ce genre de choses, autant dire que ce n’était pas une lumière, loin de là… Un vrai Baraki d’kermesse en somme (attends, je me sentais obligée de le mettre.). Autant il pouvait sauter sur le premier venu, autant quand il s’agissait de sentiments… Il mettait des siècles à se mettre à l’action. Tout comme la tournure de sa phrase. Pourquoi ne pas lui avoir dit tout simplement : « je t’aime » et qu’on en finisse ! Non non, lui avait préféré tourner autour du pot, histoire que Tsu’ lui donne une corde auquel il pourrait se rattacher… qu’il fasse la moitié du boulot quoi.
Son regard s’était baissé après avoir eu un sursaut de courage pour lui avouer ça… Oui, ses pieds se tortillant étaient bien plus intéressant mais, surtout… moins intimidants. Il était plus vieux et plus grand que son analogue et pourtant… qu’est ce qu’il pouvait lui « foutre la trouille », pour reprendre ses pensées, à l’instant même ! Il n’en savait même pas la raison puisque Tsu’ semblait plutôt… compréhensif. C’en était presque déroutant. Il n’avait peut-être plus de sentiments à son égard ? Puis, avec le temps qu’il avait mis à prendre conscience de tout cela, il n’y avait rien d’étonnant. Il avait certainement lâché l’affaire, le pauvre Tamada semblant être un vrai cas désespéré ! A sa première question, il ne répondit que d’un hochement de la tête négatif. Non, ce n’était pas un problème, il l’avait déjà dit… c’était simplement un constat. Oui, il ne voulait rien en retour… enfin c’est ce qu’il essayait de se persuader mais, plus les secondes s’écoulaient et plus il avait peur de recevoir un rejet… Pourquoi cache t’il si bien ses sentiments ? N’aurait-il pas pu paraître un minimum jaloux au moins ? Pour lui donner un peu plus de forces ? Aah non, Tama, un amour à sens unique, ça te va ! … Mais à qui est ce que ça peut aller ce genre de relation ?! Il essaya d’inspirer pour se redonner du courage, serrant le poing et relevant la tête pour lui dire enfin… sa respiration se coupant, ses mots avec quand il entendit sa seconde question. « Tu lui as déjà dit ? » … Non mais il allait le faire, baka ! Et voilà comment le peu d’assurance qu’il avait prit s’envola en seulement deux secondes. Rah mais Tama, décides-toi, on va pas y passer la nuit. On pourrait penser à ce genre de feuilleton à l’eau de rose où les personnages mettent des épisodes entiers à se décider de se déclarer… Il était probablement ainsi lui aussi… Une jeune fille en fleur devant son premier amour… Aaaah nan, ôtez-vous cette image de la tête c’est… dégradant pour ce pauvre Keiitaro ! Il se massa la nuque comme première réponse.

    « Enfaite… je suis en train de le faire. »


Ricanement gêné et il enfonça sa mains dans sa poche. Non mais oh, je vous disais qu’il allait enfin l’avouer le pépère, c’est un homme un vrai lui !! Ouais… enfin bon, ses mimiques gênés comme jamais ne faisaient certainement pas très virils mais, il n’y pouvait rien ! Ce n’est pas parce qu’il montrait facilement son corps qu’il n’en était pas pour autant timide, bien au contraire ! Tama c’est quelqu’un qui ne sait pas montrer ses sentiments et qui en est constamment handicapé. Cependant, il réussit à se contenir assez pour pouvoir poser son regard dans le sien, devenant un peu plus sérieux, en ravalant sa salive.

    « Je… Tsu’, je suis amoureux… de toi. »
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/may-i-see-your-papers-please
Proie

Irihara Tsuyoshi
Irihara Tsuyoshi

Messages : 49
Pseudo : Su
I'm : 22 ans
I study in : droit ~
Emplois : Etudiant, free fighter dans l'ombre et toute illégalité.
Orientation : Bisexuel.
My heartbeat : Boom boom~ ? Insufficient.
MSN : Iriri.Yoshi@jp.co
Num. Portable : 589-147-4817

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeSam 20 Nov - 22:06

Deux mois s’étaient écoulés. Leurs relations avaient changés mais jamais ses sentiments n’avaient disparus. Prends en conscience, hn ? Jamais il n’aurait abandonné Tama, simplement parce qu’il en avait assez d’attendre. Keiitaro n’était pas une personne choisie au hasard, Keiitaro avait attiré son attention alors il ne lâcherait pas si simplement l’affaire. Croire qu’en si peu de temps, il était passé à autre chose… Deux mois où lui, n’avaient pas eu d’autre relation. Que ce soit physiquement que sérieusement, Tsuyoshi n’avait touché personne parce que la seule qu’il désirait, lui donnait l’espoir d’un peut-être. Peu importe les avances qu’on lui avait alors fait, il avait fini par repousser, se trouvant étrangement… Infidèle. Aah vous ne pouvez pas savoir comment c’est frustrant ! Et même l’alcool n’y faisait rien. Les sorties en boite, il ne fallait pas être dupe… Il ne fallait pas non plus s’étonner de vous retrouver avec une fille (ou un mec) collée contre vous, déjà à vous embrasser sans y comprendre le pourquoi du comment. Un mec qui sort avec des amis où les verres se succèdent, si en plus il est célibataire, alors, a beaucoup de chance de ne pas rentrer seul. C’était un peu le but de leurs sorties, à la base. Rire ensemble, décompresser des études, entre anecdote et plainte, on déballait tout pour ensuite mettre cela de côté. Des sujets plus légers revenaient comme la pire excuse trouvée pour quitter le lit d’une personne après un trop plein d’alcool. « Je dois retrouver ma femme et mes enfants » fut déclaré la pire de cette soirée, dernière en date. Tout ça n’était pas sérieux mais tout ça les faisait rire, leurs donnant les larmes aux yeux et un mal de ventre d’en avoir trop rigolé. Les relations qui découlaient de ses partys n’étaient jamais avec une réelle suite. Des coups d’un soir tout au plus, Tsuyoshi ne s’attachait pas à la première personne dansant contre lui, surtout si ça finissait dans les toilettes quelques minutes après, à soulever votre haut et à vous mordiller l’oreille. Il avait fermé les yeux mais bien qu’appréciant les attentions, il l’avait arrêté, saisissant ses poignets en les rouvrant. Et suivant ce genre de soirée, le lendemain, il fixait plus intensément Tama, accoudé à son banc et attendant d’une certaine façon l’arrivée du professeur pour qu’il l’arrête dans sa rêverie. Ouais, dans ces moments là, il détestait ne pas avoir droit au touché du premier de classe plutôt que de la première inconnue. C’était lui qu’il voulait, point et sa détermination l’aidait à tenir… Normalement. Il ne pensait pas être confronté à cette scène, la veille. Deux silhouettes qu’il connaissait pourtant bien… Et si son regard avait d’abord porté de l’intention à l’une plutôt qu’à l’autre, la surprise restait la même. La déception aussi… Et la douleur. Ne lui demande pas de montrer de jalousie alors qu’hier, il avait été torturé par ce sentiment et même là, il n’était pas certain qu’elle l’ai quitté. L’esprit trop chamboulé, trop fatigué, trop torturé, il était perdu dans les incertitudes que provoquait cette vision. Tes mots aussi. Devait-il le laisser partir ? Devait-il…faire un trait dessus ? C’était un choix qu’il devrait faire. Espérer en vain… Pathétique ? Mais lui demander de renoncer. Il ne veut pas. Enfant capricieux, on l’est un peu tous en amour. Dans pareil cas, on ne sait jamais ce qu’il est mieux de faire. Notre cœur nous supplie de s’accrocher à la moindre chance qu’il y aura peut-être dans le futur, notre esprit alors s’imagine tout un tas de possibilités qui es plus probable de ne pas se réaliser que le contraire puis… On souffre. On souffre comme un dingue parce qu’on a fait le choix d’y croire quand même, faisant taire notre raison. Tsuyoshi fait l’effort d’être… De faire mine de… Tu vois ? Il se referme. Il sourit et ne dit pas ce à quoi il pense parce que c’est tellement plus simple de se protéger de la sorte. Dans la boxe, on utilise les avant bras. Lui…Son sourire habituel et passe partout.

Seulement, ce sourire ne sera pas présent éternellement. Bien que cela lui fait mal de poser une question « anodine » entre « amis », la réponse, elle, ne l’est pas ? Son sourire se fait plus crispé, fronçant les sourcils en tentant de joindre le tout et de rendre cela cohérent. Il était entrain de le faire ? C’était lui ?! Bah ouais, on peut, d’après ce qu’il sait, pas encore se télé porter. Impossible de ne pas laisser ses émotions se lire sur son visage. Perdu, complètement perdu et … Heureux, très heureux lorsqu’il comprend et que Keiitaro le dit clairement. L’euphorie la plus totale ? Tsu, t’en perd l’équilibre. Geste rapide, il appuie sa main sur la marche, pas de casse. Tamada Keiitaro partageait… Les mêmes sentiments que lui.

▬ …Tu peux le redire ?

Ca paraissait invraisemblable ? Et là… Tout revient. Alors que tout s’était envolé de son esprit, lui laissant cette sensation enfin de …de légèreté ? Tout retombait sur ses épaules, une seconde fois. Et son sourire béat qu’il affichait s’effaça lentement, revenant à l’incompréhension. Au doute. Et maintenant à la peur de ne pas avoir bien compris, qu’il montrait sans doute un peu plus. Tu voulais le voir jaloux ? Tu le verras en contre parti… Dans le réel état qu’il est, levant le masque.

▬ Mais…Je t’ai vu hier… avec lui… Tu… J’ai pas rêvé…

Pardonne son esprit lent. Il manque de sommeil et tu viens de faire voler toutes ses résolutions, ses décisions et ses pensées qui ont précédées à ça. Lui qui s’était dit vouloir ton bonheur avant tout et se taire… N’avait pas compris. N’avait rien compris et le réalisait. Tout ça était vrai ? Il était amoureux de lui comme Tsu aussi ? Alors…qu’il lui explique. Qu’il puisse enlever se poids qui l’oppresse vers le bas.
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/tsuyoshi
Proie

Tamada Keiitaro
Tamada Keiitaro

Messages : 43
Pseudo : Zounii
I'm : 22 years old.~
I study in : Droit.
Emplois : Etudiant/ Strip teaseur.
Orientation : Homo', entièrement.♥
My heartbeat : One night stand~
MSN : -KEIII-SHAN-@JP.CO
Num. Portable : 589-180-2412

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeMer 1 Déc - 0:30

Il y des gens, parfois, que nous ne voulons pas faire rentrer dans notre vie. Pourquoi ? Parce qu’elle peut-être dangereuse, parce qu’elle pourrait prendre la place de quelqu’un d’autre, parce qu’elle pourrait nous blesser… C’est une forme de protection que notre cœur et notre cerveau s’impose mais…quelque fois, ces personnes arrivent à forcer les barrières que vous vous êtes imposés, sournoisement, sans que vous ne vous en rendiez compte. Et alors, c’est la fin… il est trop tard quand vous vous rendez compte qu’elle est devenu trop importante pour que vous la laissiez sortir de votre quotidien. Un piège, qui se referme sur vous, et auquel vous êtes spectateur sans marge d’action. Frustrant ? Non, car le plus gênant était certainement ces barrières que vous vous étiez imposé. Ainsi, en tombant amoureux de Tsu… Keiitaro était sur la voie de la guérison. Il avait laissé une personne rentrer dans son monde…. Pourquoi pas une autre ? C’était certainement un peu trop ambitieux mais… qui sait ? Keiitaro était renfermé, oui. Cela, tout le monde pouvait en constater facilement. Il ne parlait à personne, ne souriait que rarement, ne parlait qu’en cas de grande nécessité et surtout, ne laissait aucune émotion transparaitre sur son visage. Un prince de glace comme on aimait à l’appeler au lycée, un marginal comme on l’appelait à l’université. Personne ne cherchait à savoir pourquoi, c’était ainsi. Avant, il avait des amis, il avait une passion, il souriait sans cesse bien qu’il ne parlait que peu… c’était quelqu’un d’autre. Un peu comme Tsu, réglant les problèmes d’un sourire et rassurant tout le monde, leurs prouvant qu’il était l’homme de la situation. C’était un adolescent amoureux, d’un art, d’un homme… Quelqu’un qui pouvait encore s’en sortir malgré tout et puis… et puis, il a changé. Tsuyoshi, si tu l’avais rencontré avant, tu ne l’aurais peut-être pas reconnu et pourtant il est le même au fond. Il est toujours amoureux, il a simplement perdu son sourire. Un amour réciproque ? Ah ça, il n’avait jamais réellement connu, tout comme les déclarations. C’était nouveau, alors il faut pardonner sa gêne. Il était du genre à prendre le taureau par les cornes, n’aimant pas vraiment les non-dits… il avait préféré tout avoué qu’avancer avec lui dans le mensonge jusqu’à faire une bêtise à cause de laquelle il l’aurait peut-être perdu. Il était adulte et on lui avait toujours dit qu’affronter les problèmes en était une preuve. Alors il se retrouve ce jours-ci, à avouer être amoureux d’un homme pour la première et à ne plus savoir quoi faire de ses mains après ça. Que c’était stressant… que c’était gênant. Après les avoir tortillés pendant quelques secondes, il préféra les cacher dans ses poches, essayant de lever les yeux qu’il avait baissés au préalable vers son homologue, pour constater de sa réaction. Enervé ? Non ce n’était pas son genre. Il l’avait observé assez longtemps pour savoir que ce n’était pas dans ses habitudes. Blasé alors ? Non, impossible aussi. Tsuyoshi prendrait ses sentiments en compte, il le savait, et même s’il ne les lui retournait pas, il le ferait… doucement, et avec tact. Oui, l’homme dont il était amoureux était ainsi… Alors… Choqué peut-être ? Oui, de toute évidence. Etait-ce si… surprenant ? Bon, Tama n’était pas quelqu’un de très transparent mais, on pouvait facilement constater son changement d’attitude envers le boxeur. Plus que s’être habitué à sa présence, il en avait redemandé. Il avait réagit à ses blague de mauvais goût –pas toujours comme Tsu l’aurait voulu, évidemment- avait demandé à manger avec lui le midi, avait ouvert la bouche en sa présence mais surtout… lui avait sourit ! Il ne s’en rendait pas compte mais, c’était une attention qu’il n’avait même plus porté à son petit frère. Lui, il le divertissait, lui faisait penser à autre chose, le soulageait… comment ne pas s’attacher ? C’était sournoisement que le jeune homme s’était introduit dans ses pensées… pour ne plus en sortir. La bouche du danseur s’ouvrit et se referma, tel un poisson, en le voyant réagir. Répéter ? Attends, t’es en train de lui dire que tu n’as pas bien compris ou… que tu as apprécié au vu de ce sourire ? Ne le fait pas espérer pour rien chenapan, c’est vile ! Lui qui disait pouvoir supporter que ses sentiments ne soient pas réciproques, en était presque blasé… se mettait à aspirer à un retour ? Il ne laissa pas transparaître ses pensées mais…. Mais, son cœur jouait la polka, littéralement, s’emballant alors que l’élu n’avait pourtant rien répondu. Aaaah… si tout cela n’était qu’illusoire… ça allait être dure !
Puis… un visage qui se referme et l’incompréhension totale face aux mots qu’il lui adressa. « Lui ? » … Hier soir ?! Il parlait de Chiaki là ne ? ‘tain Tama… t’es dans la merde jusqu’au cou. Mentir ? Sur quoi ? Il n’y avait rien à dire. Il n’avait plus qu’à simplement expliquer… mais dire quelque chose du genre : « J’ai jouie en prononçant ton prénom alors on a mis fin à nos coups d’un soir »… ce n’était pas très classe hum ? Surtout que Tsu n’était pas sensé savoir qu’il avait ce genre de relations avec les hommes… il en valait mieux pas. Qu’est ce qu’il penserait de lui ?! Ce n’était pas quelque chose dont on se vantait. Alors… expliquer que Chiaki n’était pour lui qu’un moyen de soulager sa libido au jeune homme ne serait pas une tâche aisée. Surtout qu’il était encore honteux de ce qu’il s’était passé. Depuis cette fois où Shin l’avait forcé, il séparait systématiquement les relations charnelles de ce qu’il pouvait ressentir. Et bien, qu’il désirait Tsu comme personne, il s’était toujours interdit de le voir ainsi… c’était certainement la plus grande différence qu’il y avait entre les deux comparses, et surtout ce qui faisait qu’il avait choisit le boxeur. Sa relation avec le tatoueur était… inutile. C’était triste à dire mais, il ne l’avait jamais considérer comme un homme à par entière. Dans ce sens… Tama était sans cœur, il l’avouait. Alors comparé cela à ce qu’il vivait avec son camarade c’était… insensé. Aucun rapport. Alors, il fallait qu’il mette les choses au clair. L’éloquence n’était pas son point fort et pourtant il devrait en user pour s’expliquer.

    « Ch-Chiaki hn ? … On… ça s’est terminé hier soir. On ne faisait que… coucher ensemble. Et hier… ma fait comprendre que j’étais irrémédiablement amoureux de toi… alors on a arrêté là. Je le reverrais certainement plus. »


Ouais, va faire comprendre à quelqu’un comment tu marches aussi ! Les personnes avec qui tu as ce genre de relations on déjà du mal à comprendre que tu puisses différencier ainsi le sexe et les sentiments… pourtant, c’était ta seule règle. Depuis ce qu’il lui était arrivé avec Shin… Il ne voyait cet acte que comme un besoin à assouvir, rien de plus. C’était étrange… tout comme lui. Il s’était massé la nuque, cherchant ses mots aux moments où il l’est prononçaient, essayant de ne pas être trop…. Cru, ou trop directe, ce qui n’était pas spécialement son point fort. Or, alors qu’il lui avait laissé présager l’espoir d’un « réciproquement »… il ne voulait pas tout gâcher… Pourtant, lui-même trouvait sa justification bancale… Tama et les mots… une grande histoire d’amour.
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/may-i-see-your-papers-please
Proie

Irihara Tsuyoshi
Irihara Tsuyoshi

Messages : 49
Pseudo : Su
I'm : 22 ans
I study in : droit ~
Emplois : Etudiant, free fighter dans l'ombre et toute illégalité.
Orientation : Bisexuel.
My heartbeat : Boom boom~ ? Insufficient.
MSN : Iriri.Yoshi@jp.co
Num. Portable : 589-147-4817

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeMer 1 Déc - 1:42

Il y a certaines personnes qu’on pourrait nommer « Les gens de passage. » Ceux qui ont fait parti de notre vie, partageant un bout de chemin et qui, après quelques réflexions, vous revient en mémoire. Ce prénom si difficile à retrouver qu’on a pourtant sur le bout de la langue et qui ressort dans toutes discussions d’anciens amis. Cette personne, en général, finit par disparaître au bout d’un moment, ne restant qu’un visage souriant, du type toujours présent à toutes les sorties. Les gens de passage sont si éphémères. Ils sont les bons amis, dont on s’interroge encore du pourquoi on n’a malheureusement pas cherché à garder contact. On finit par perde le numéro, son adresse… Parfois on les recroise dans la rue, et d’un commun accord, on prévoit de renouer contact. Ce qu’au final on ne fait pas, puisque le temps a passé et que tout a changé. On est plus les lycéens qui séchaient les cours pour fumer une clope sur le toit, masquant l’odeur à coup de déodorant. Tsuyoshi a connu beaucoup de monde dans sa vie et à changé plusieurs fois d’école. Il a été le bon ami de tout le monde, populaire, apprécié… Trop enjoué pour ne pas être remarqué. Mais les relations à l’école, il a compris que ça fonctionnait en surface. Une discussion en dehors des bâtiments était totalement différente, plus vraie, les rencontres n’en étaient que plus hasardeuses. Dans sa vie, Tsuyoshi décide des personnes à qui il prendra la peine de demander leur numéro lorsque leurs chemins se croiseront. Ses personnes sont uniques, il y tient, il s’y est attaché. Yusuke, comme d’autres. Aucun lien scolaire pourtant, il sacrifierait son temps pour eux. Car il ne voulait pas les oublier. Et ne voulait pas être, « cette personne de passage », celle dont on parlera cinq minutes, paix à son âme avant de dévier sur les nouvelles lubies de la femme d’un tel. Il voulait être présent, il voulait participer à cette conversation et pas une autre. Il voulait parler des problèmes de voiture, il voulait… Etre celui qu’on appelait, pas le gars sympa qui fait rire la classe.

Par principe, il ne se lie pas particulièrement avec ses camarades. Ca restait plat, sachant pertinememnt qu’à la fin de ses études, ils ne se reparleront que quelques mois après et puis… Silence radio. C’était ainsi. Par l’obligation de se présenter à l’université ( une obligation venant de notre part, certes ), on améliore notre condition de vie, en sympathisant. Ce n’était pas hypocrite, c’est… L’homme a toujours amélioré ses conditions de vie. Mêlé le travail à l’agréable ? Tsuyoshi a sa propre façon de voir les choses. Il ne les utilisait pas particulièrement, c’était un truc… En retour ? Un truc de groupe ! Il les appréciait, il n’en dit pas le contraire, les rejoignant chaque matin en classe, s’asseyant sur le banc pour se joindre à la conversation du moment mais… Pas plus. L’affinité n’était pas assez forte et il savait pertinemment que ce n’était pas réciproque. Le problème c’est qu’à rester si distant sans l’être en apparence, on ne connaît pas réellement l’attachement de la personne envers vous, son caractère… et si elle croirait la première rumeur sur votre dos. De son point de vue, il leurs portait un minimum de respect pour défendre le premier qu’il verrait en difficulté. Inversement ? Tu devrais en avoir des doutes Tsu. Il avait bien plus confiance à Tama, qu’il côtoyait moins, qu’eux. Etrange non ? Et ce sentiment s’était renforcé, lui prouvant bien qu’il avait eu raison de faire ce qu’il a fait. Bien fait de l’attendre, ayant un retour de sentiment à sa déclaration d’il y a deux mois. Il avait beau eu espéré, l’espoir est inégalable à la sensation de joie que pouvait lui procurer ses mots. Pour mieux vite atterrir sur ses pieds, un coup sec, lui rappelant la scène de la veille. Comment l’oublier ? A se persuader de tellement de chose, à s’étouffer de pensée, il n’avait eu que sa déclaration pour le faire respirer à nouveau…Sa gorge se resserrant juste après, ne lui accordant qu’un moment de liberté pour l’instant. Une éclaircie dans ce nœud de complications qu’il avait fait lui-même, un chaton jouant à la pelote et qui s’y était bien empêtré. Miauler n’avait servi à rien, pas même d’attirer l’attention.

Largué. Comment veux-tu que je te le définisse ? Se mangeant les informations en vrac, tel un puzzle, il devait tout recomposer pour une meilleure compréhension, ses mots lui apportant les éléments clés. Il avait été bien pessimiste hn ? Mais dans ses moments là, on a plus tendance à l’être même si inconsciemment, on envisage toujours le conte de fée. La raison par contre, sait que cela n’arrive pas si souvent alors elle vous fait envisager le pire, pour votre bien. Choqué ? Tu m’étonnes qui l’était ! Heureux, avant qu’un vent froid ne change son visage. Une moue bien inhabituelle pour un gars amoureux, le montrant si bien qu’il s’étonnait que ce ne soit pas encore découvert. A faire aussi attention au premier de classe… Il devait être discret. Le fait d’ailleurs qu’il ait vu ce qu’il s’était passé le prouvait. Chiaki ? Il le connaissait, n’ayant mais….alors rien vu venir ? Le recroiser par la suite ? Hum, dur… Après ce qu’il venait de lui apprendre. Décidemment, tu ne fais que le surprendre, écarquillant les yeux malgré la douceur de tes propos. Ah ouais, quand même. Ils couchaient ensemble et la fin ne datait que d’hier soir. Disons qu’il avait du mal à trouver quoi répondre à ça. Observant le carrelage blanc, il passa sa main sur son visage, s’ébouriffant par la suite les cheveux. Mah…

▬ Sooka…T’es un rapide toi ~

Un rire alors qu’il se redresse d’une flexion de jambe, renouant le contact visuel. Du jour au lendemain, il larguait son amant…pour lui. Bon, dans un sens, c’était valorisant ~ Si on oubliait un peu le premier détail qui nous vient à l’esprit. Et puis il était « irrémédiablement amoureux de lui », quand même ! Le poids s’enlève et en fait… Il se trouvait idiot d’en avoir imaginé un scénario pareil. Alors qu’au fond, pour arriver à en déduire ça… Non, il n’aurait tout simplement pas pu. Trop tiré par les cheveux ou… Il veut te connaître Tama. Pour qu’il ne soit plus jamais aussi surpris d’apprendre une chose pareille sur toi.

▬ Enfin… Du moment que la situation est claire, ça me va.

Sourire, son rire s’étant apaisé quelques secondes plus tôt. Oui, ça lui allait, parce que le principal lui convenait : il l’aimait.
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/tsuyoshi
Proie

Tamada Keiitaro
Tamada Keiitaro

Messages : 43
Pseudo : Zounii
I'm : 22 years old.~
I study in : Droit.
Emplois : Etudiant/ Strip teaseur.
Orientation : Homo', entièrement.♥
My heartbeat : One night stand~
MSN : -KEIII-SHAN-@JP.CO
Num. Portable : 589-180-2412

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeDim 5 Déc - 20:08

« Cueilles le jour ».
Il avait entendu cette citation latine quelque part, en littérature peut-être. Il n’en avait pourtant pas compris le sens, ou plutôt n’avait pas voulu le comprendre. Elle remettait en question sa vie actuelle et tout ce en quoi il croyait. S’il fallait vivre au jour le jour, profiter de chacun des instants qu’il passait sur cette terre alors… Alors il aurait tout faux non? Il ne vivait pas Tama, il survivait pour sa famille et pour un avenir qui pourrait peut-être lui paraîtrait meilleur mais… Non, il ne cueillait pas le jour comme une fleur, il passait devant sans aucun regard en arrière et la contournait comme la plus banale des choses. Or, il avait tout faux n’est-ce pas? Il y a peu, il s’est rendu compte qu’en attendant de vivre, il allait passer devant. Ce n’est pas quelque chose que l’ont décide, il avait toujours été conditionné pour répondre aux attentes de ses proches alors devenir « égoïste » n’était pas quelque chose d’aisé pour lui. Pourtant… pourtant il venait d’en faire preuve. Il avait répondu à la philosophie du carpe diem en se déclarant ce jours-ci. Ce n’était pas pour répondre à un besoin, ce n’était pas pour sa mère ni pour son frère c’était pour lui-même. Il était fou de cet homme et au lieu de taire ses sentiments pour protéger son entourage, il les avait avoués. Si son homosexualité venait à se savoir dans sa famille, alors il perdrait beaucoup… oui, beaucoup plus que ce qu’il imaginait. Seulement, il venait de prendre le risque. Les coups d’un soir, c’était discret et aucun des deux partis ne voulait que cette relation se sache et n’en voyaient pas non plus l’utilité… or, quand Tama tombe amoureux, c’est beaucoup plus dur à cacher. Premièrement, il sourit plus régulièrement et sans le savoir. Vous savez, ce sourire totalement niais qu’on a vraiment pas l’habitude de voir sur les traits de notre danseur. Enfin, il ne peut pas contrôler ça, quand il repense à sa bouille aplatit contre la table parce qu’il dort ou bien outrée parce qu’il venait de lui piquer son arme de prédilection et encore tant d’autres. Un Keiitaro complètement in love, c’est aussi une baisse de concentration constante, un appétit de moineau et j’en passe. Alors si il venait en plus à ce mettre en couple avec l’objet de ses désirs… Non, il n’y a pas plus flagrant. Même son regard lorsqu’il se posait sur lui pourrait le trahir. Il était conscient des risques, mais il passait outre, lui l’étudiant consciencieux par excellence. C’était trop fort, c’était trop dur à oublier. Aujourd’hui, il l’avait cueillis. Il ne pouvait pas ressentir de culpabilité, ni revenir en arrière, ça il l’avait fait pour lui. Après tout, le monde est autolâtre et stupide, pourquoi n’aurait-il pas le droit de se prêter au jeu lui aussi, au moins une fois ? Il ne savait pas s’il arriverait à garder Tsuyoshi près de lui longtemps encore alors, il avait saisit sa chance. Le voir s’éloigner de lui de plus en plus, car leurs relation n’évoluait pas… c’était ce dont il avait peur. S’il ne pouvait pas répondre à ses sentiments, alors il s’en remettrait, mais le voir sortir de sa vie au fil du temps pour une autre raison… ça, ce serait beaucoup plus difficile à encaisser. Lui, il voyait l’attachement comme quelque chose qui l’empêcherait d’avancer dans la vie, qui le bloquerait à un certain stade, car il serait dans l’incapacité de laisser cette personne derrière lui lorsqu’il en aurait besoin. Une peur constante de perdre l’être aimé, une dépendance dont il n’avait pas besoin. Néanmoins, pour Tsu, il était prêt à arrêter d’évoluer, de voir au jour le jour et de ne pouvoir programmé avec certitude son avenir. Un brouillard épais le cachait désormais et ce n’était pas plus mal, ça lui permettrait peut-être de se soucier plus facilement du moment présent et non plus de l’avenir. Ce matin, en se levant, il avait prit une décision. Rapide? Il fallait bien, peut-être qu’il aurait perdu ses bonnes résolutions et sa montée de courage s’il avait attendue plus, et ils en seraient toujours au même point ne?

Au cette réflexion, il ricana de gêne. Ah oui, rapide? Pourtant, lui il s’était trouvé plutôt lent dans l’histoire. Certes, il avait mis fin à sa relation avec Chiaki sans vraiment y réfléchir, mais ça n’avait pas lieu d’être. Il était comme les autres, à peu de choses prêt qu’il lui avait permis d’oublier sa solitude en lui parlant quelque fois. Mais, en aucun cas son étiquette avait changé et c’était réciproque, ils s’étaient rencontrés et mis d’accord pour que le jour où l’un ou l’autre en aurait marre, il puisse mettre fin à ça sans aucune culpabilité. Et le tatoueur avait pensé que c’était le cas bien avant cette soirée. Tama avait ignoré ses appels plus d’une fois depuis qu’il avait commencé à développer des sentiments pour le sportif et sans s’en rendre compte. Simplement parce qu’il n’avait pas envie. Oui, c’était l’excuse qu’il se servait à chaque fois. « Pas envie », « pas le temps’ »… Tu ne peux surtout pas, imbécile. Une drôle d’impression, qui l’empêchait d’aller vers quelqu’un d’autre et qui le frustrait à un point inimaginable. La veille, il avait craqué et s’était trahis tout seul. Alors, non, on ne pouvait pas dire qu’il était rapide. Le monsieur avait mit son temps au contraire, pour trouver le courage d’assumer ses sentiments.
Une gêne plutôt vite vaporisée quand il l’entendit, écarquillant presque les yeux, la mains encore sur sa nuque. Non pas qu’il s’était imaginé Tsu en train de lui envoyer un refus en pleine face mais… mais il ne s’était pas non plus imaginé qu’il sous entende accepter ses sentiments. Ah mais Tama, il faut que tu t’y fasse mon petit père, t’arriveras jamais à prédire facilement les réactions de cet énergumène. C’Est-ce que tu aimes ne? Seulement, il n’était sûr de rien et avait peur de se faire de faux espoirs. Il le regarda alors de nouveau dans les yeux, lui demandant une réponse muette. Est-ce que tu es sérieux ou Est-ce que tu t’amuses encore ? Parce que c’est important, c’est pas le moment de plaisanter tu vas lui faire faire une vraie crise cardiaque. Ah oui, d’ailleurs, l’organe voulait littéralement sortir de sa poitrine, lui faisant tourner la tête. Ou peut-être était-ce à cause du lait pas frais qu’il avait vu ce matin? Cela expliquerait pourquoi son ventre lui faisait si mal… Qu’importe, son corps réagissait, c’est sûr ! Aaah ce que tu peux être guimauve mon p’tit Tama’ … Ce ne sont pas les filles qui ont normalement ce genre de réaction devant le garçons dont-elles sont amoureuses ?! Un garçon ça… ça doit rester cool, à chaque instant, pas être au bord de l’évanouissement parce qu’il vient de répondre positivement à ta déclaration ! Bon, déjà, tu ne lui as pas écrit de lettre ou quelque chose du genre.. Ça aurait certainement été le comble ! Allez, reprends contenance idiot, vous allez pas rester à vous regarder en chien de faïence pendant des heures quand même ! Ah et rougis pas aussi ! … Merde, c’est déjà le cas. Notre danseur regarda ailleurs, l’embarra l’empêchant de faire face plus longtemps au regard trop sûr de son homologue. Il croyait enfin comprendre un peu. Il baissa le regard quelques secondes, avant d’essayer de faire face de nouveau. Allez mon Keiitaro, tu peux le faire, sens la virilité monter en toi !

    «  T-T’es toujours… Enfin tu… par moi?! »


Ouais… Bon, aujourd’hui ça marche pas mais, Tsu’ ne penses pas le contraire, il est très masculin hein ! C’est juste que tu lui fais perdre tous ses moyens avec des phrases comme ça. La traduction était certainement « T’es toujours intéressé par moi ? ». Au pire tu lui demande de répéter ! Pas sûr qu’il y arrive enfin bon. C’était l’étonnement aussi, il était plutôt pessimiste de nature alors… alors, entrevoir un petit espoir c’était juste impossible. Bah oui, il fallait être pas mal atteint pour attendre un mec aussi qui longtemps sans qu’il ne vous donne le moindre espoir et qui en plus vous dis qu’il a l’habitude de coucher avec un mec dont il n’en a strictement rien à faire… Marf, notre danseur avait de la chance, c’est tout. Comprenons cependant qu’il soit sous le choc, il avait arrêté de croire que l’aubaine le toucherait de nouveau un jour quand les évènement tragique s’étaient enchainés. Allez Tamatama, cueilles la vie et acceptes l’occasion qu’on vient de te tendre.
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/may-i-see-your-papers-please
Proie

Irihara Tsuyoshi
Irihara Tsuyoshi

Messages : 49
Pseudo : Su
I'm : 22 ans
I study in : droit ~
Emplois : Etudiant, free fighter dans l'ombre et toute illégalité.
Orientation : Bisexuel.
My heartbeat : Boom boom~ ? Insufficient.
MSN : Iriri.Yoshi@jp.co
Num. Portable : 589-147-4817

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeDim 26 Déc - 20:56

Un pari. Un pari fou… Avec pour enjeu ? Son cœur, rien que ça. L’amour peut s’avérer certain, casse gueule, la chose la plus merveilleuse qui soit, la dépression assurée, une fragilité immense exposée à son lot d’imprévus… L’amour a-t-il réellement une définition qui convienne à tout le monde sans pour autant rester au simple synonyme de sentiment ? Il est ce qu’il est, parce qu’on lui donne des valeurs. Un point de vue sera toujours différent d’un autre, par ce que l’on a vécu.

Dans le pire des cas, Tama n’aurait jamais pu lui retourner ses sentiments. Le pire des cas, il avait cru le voir la veille et comprenait la douleur qu’on pouvait ressentir en cas d’échec amoureux. Plus que ce qu’on peut s’imaginer. C’est comme lorsqu’une personne vous manque, on prend conscience de son importance que lorsque celle-ci nous est enlevée. T’imaginer avec un autre et te voir avec un autre étaient deux choses totalement différentes. L’une était de la torture lente, qui vous fait souffrir, vous déprime, une main qui sert peu à peu votre cœur, exerçant une pression avec un sourie sadique… Ca vous maintient à jamais vers le bas. La seconde poussait… au suicide. Un mal tellement fort, tellement ressenti et violent. Brutalement vous sautant aux yeux, la réalité claquant au visage. C’était bien plus qu’un coup, c’était un coup de poignard directement au cœur. Oui, dans le pire des cas, il aurait aimé Tama sans retour et se serait accroché en vain jusqu’à ce jour. Un jour qui lui permettait de prendre un tournant décisif. S’accrocher ou… Oui, il y a des moments où il faut savoir lâcher prise pour respirer à nouveau. Puis il lui aurait fallu du temps. Car il parait que le temps peut refermer les blessures même les plus profondes.

Dans le meilleur des cas… Le meilleur des cas, c’est notre espoir que l’on fonde en toutes relations, dans nos sentiments. On peut aimer mais il faut avant tout oser. Aimer, c’est prendre le risque d’être blesser. On tombe plusieurs fois amoureux, on pleure et on rit d’amour. C’est notre quête du bonheur. Et dans la meilleure des situations, Keiitaro serait son bonheur et lui ferait part d’un retour de sentiment. Comme aujourd’hui, il venait de soulager son cœur, le réchauffer et le faire battre à nouveau. Passer du pire au meilleur, on appelle ça un ascenseur émotif. Et dans la même journée, c’est manqué de le faire exploser de joie. Son sourire… Le sourire de Tsuyoshi n’aura jamais été aussi vrai.

Un sourire peut tout dire, tu sais ? Un sourire peut cacher des souffrances ou un esprit malsain. Un sourire peut être passe partout comme rayonnant. Tsu renferme des secrets. Des choses… Non avouables pour l’instant. Et de par ses sourires, ce sont simplement des mensonges qu’il laisse voir au monde. Son père reste celui qu’il a le plus bluffé. Tsuyoshi est un énigme pour certain, une personnalité de surface. Il sait ce qu’il en coûte, de tomber amoureux. Il sait qu’on ne connaît que totalement la personne qu’en la côtoyant plus, en vivant avec elle chaque jour. Il ne connaissait que peu Tama pourtant son cœur l’avait désigné, battant anormalement dans son torse. Il l’aimait sans le connaître et n’avait pas pris le temps de s’assurer qu’il était celui qui lui conviendrait, c’était… se lancer. Une déclaration était comparable à un sot dans le ravin, on ne peut jamais être certain de la réponse de l’autre. On ne peut s’empêcher de penser à une réponse négative bien qu’on aspire à une réponse positive. Cette crainte nous suit tout le long de la relation, par des « et si » et des doutes qu’on ne pourra calmer que par la présence de l’autre sans pour autant la faire taire à jamais. Calme Keii, Tsu n’a jamais fait taire ses sentiments. Lui offrir un bout d’espoir avait suffit. Et même s’il aurait voulu fuir, courir et éviter de te croiser aujourd’hui, il est maintenant heureux d’avoir cette discussion et d’avoir mal interprété. Même si c’était censé ne pas lui plaire, il venait de tout effacer, comme par magie et le faire à nouveau sourire, ayant toujours joué un rôle sur son comportement.

Sa question lui paraissait presque futile. Un bredouillement qu’il trouvait…adorable. Il se doutait encore de ses sentiments ? Sa plus belle preuve n’avait pas été d’attendre justement ? Fidèle, à son cœur pour ne pas avoir toucher…une quelconque autre personne. Impossible et probablement idiot, Tsuyoshi t’appartenait avant même que tu ne le désirais. Face à lui, il lâcha un léger rire. Comment ça pouvait encore te surprendre, idiot. Tsu n’aime pas trois semaines et passe au mec suivant. Tsu a attendu longtemps après s’être trouvé intéressé par toi avant de te faire part de ses sentiments, ce n’était pas pour sauter sur le suivant. Ce n’était pas un manège en perpétuelle répétition, à attendre que quelqu’un lui dise oui. Il évoluait en connaissance de cause. Il jouait avec le bord d’une pièce, attendant que tu te décides à lui montrer la face gagnante. Au pile ou face. Maintenant que c’était fait… Il se permettait plus de liberté avec toi. Beaucoup plus. Tsu est un bon sportif, tu l’apprendras par la suite. Mais jamais aussi vite il n’avait franchi une aussi coutre distance aussi vite. Son torse contre le sien, l’une de ses mains s’était glissée, aventureuse, dans son cou, dérivant vers sa nuque alors que ses lèvres goûtaient pour la première fois aux siennes. Un frôlement alors qu’il continuait de sourire, en coin, son regard portant toute son attention à cette partie de son visage avant de relever ses yeux vers les siens, leurs nez se touchant. Effleurement qu’il appuya enfin, recherchant bientôt la jumelle de sa langue. Avidement ? Tu lui pardonneras ses mois d’attente et…D’observation passive, il n’avait pas su résister plus longtemps. Fermant les yeux au contact et les gardant clos, même en se détachant suffisamment pour pouvoir respirer, son souffle se mêlant au sien.

▬ Je. Moi, tu ~ Toujours ~ par toi …

Recompose la phrase, tu verras c’est drôle.
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/tsuyoshi
Proie

Tamada Keiitaro
Tamada Keiitaro

Messages : 43
Pseudo : Zounii
I'm : 22 years old.~
I study in : Droit.
Emplois : Etudiant/ Strip teaseur.
Orientation : Homo', entièrement.♥
My heartbeat : One night stand~
MSN : -KEIII-SHAN-@JP.CO
Num. Portable : 589-180-2412

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeSam 26 Fév - 3:49


La possessivité le faisait souffrir. Purement, simplement, c’était un mal contre lequel il ne pouvait pas aller. Il avait pourtant essayé mais, en vain. Une force supérieure à lui, qui amplifiait son emprise sur son cœur un peu plus à chaque fois. Tout avait commencé le jour où il se mit à sentir son ventre le tirailler quand il le voyait avec d’autres personnes, riant, plaisantant… s’amusant tout simplement. Tout cela sans lui. Pourquoi son sourire ne pouvait pas lui être destiné exclusivement ? Quand vous vous posez ce genre de question, c’est qu’il est très certainement trop tard. Vous êtes un cas désespéré et on ne peut plus vous sauver ! Tamada Keiitaro… tu es jaloux. Tu ne veux Tsu que pour toi, tu veux être le seul à qui il sourit, à qui il fait des blagues vaseuses, à qui il parle, qu’il embête, qui le fascine, à qui il dit des mots comme « Tu m’intéresses »… Ils voulaient tous être son ami, et ça l’agaçait. De sa chaise, il donnait l’impression d’être totalement en dehors de tout ce qu’il se passait dans la classe et pourtant il s’était mis à l’épier de plus en plus souvent jusqu’à ne plus pouvoir détourner son regard de sa présence. Tsuyoshi… c’est comme si ton reflet lui piquait les yeux littéralement. Il t’avait toujours trouvé attirant, c’était un fait qu’il n’avait jamais pu nier… mais c’était plus que ça. Une aura… ou simplement une personnalité, qui faisait battre son cœur plus vite que la moyenne et le mettait dans tous ses états parfois. Les mots du boxeur lui revenait à chaque fois en tête, ne lui embrouillant que plus l’esprit. C’était l’espoir que peut-être… il pourrait le posséder entièrement. Son cœur, son corps, son esprit… ses sourires, il voulait tout avoir pour lui seul, égoïstement. Ce n’était pas de l’amitié, il n’était pas fou, il savait très bien différencier ces sentiments. C’était plus fort…. C’était quelque chose sur lequel il ne voulait pas mettre de nom pour l’instant, aillant trop peur des conséquences. Il ne s’était ouvert ainsi qu’à une seule personne avant Tsu… et tous ses membres se rappelaient encore distinctement comment cela l’avait détruit. Une blessure… qu’il avait peur d’ouvrir de nouveau. Qui… l’avait empêché de répondre positivement à la déclaration du jeune homme ce soir-là. Décision qu’il avait presque regretté quand il avait vu une de ses amies le prendre dans ses bras le lendemain. C’est qu’il aurait bien montré les crocs le Tama … enfin, égal à lui-même, il avait simplement remis ses lunettes sur son nez et était entré dans la salle de classe sans un regard pour le boxeur. Trop de fois où son cœur l’avait fait souffrir, presque honteusement. Tsu… tu ne pouvais pas être un peu insociable comme lui ? Enfin, ça lui avait également permis de céder… plus rapidement. Cette situation devenait presque invivable, se demandant sans cesse s’il était aussi important pour lui, s’il occupait également ses pensées tout comme il occupait les siennes, s’il… l’intéressait toujours, s’il ne s’était pas lassé de Tama l’ennuyant, la personne trop sérieuse. Pour une fois… il avait peur d’être rejeté oui. Lorsque ce n’était que pour une nuit, seul son physique comptait ne ? Et… lui, il intéressait toujours. Sa personnalité, c’était une autre histoire. Il avait bien plus de défauts de ce côté-là. Qui voudrait d’un mec compliqué à souhait et torturé comme Tamada après tout ? Tsu ? Il espérait toujours. C’était certainement ça le pire, quand il s’était mis à espérer, à faire attention à ce qu’il pourrait penser de lui… Une jeune fille en fleur ces derniers-temps, hn. Lorsqu’il lui envoyait des messages le soir, c’était presque impossible pour lui de se concentrer pour attendre qu’il lui réponde. Et parfois, quand il ne lui répond de toute la soirée, ce sont des films qu’il se fait dans sa tête du genre « peut-être qu’il en a marre et qu’il fait semblant de pas être là ? » « Il est peut-être avec Yumi.. elle l’a invité chez elle tout à l’heure… peut-être qu’ils… » … Oui, il se prenait carrément la tête ! Et la Yumi… tu peux être sûr que le lendemain il est le premier à écouter ta conversation avec les filles de sa classe pour savoir ce qu’il s’était réellement passé, soupirant presque de soulagement en comprenant que ses peurs n’étaient pas fondés. Il s’étonnait lui-même… ça ne lui ressemblait pas d’être ainsi. Puis, hier il avait bien été forcé de voir la vérité en face… cette attirance lui pourrissait l’esprit jusque dans ses moments les plus intimes. Même son corps refusait une autre présence que la sienne… Alors il s’était dit que, tout avouer lui permettrait peut-être d’exorciser tout ça, que.. Il serait enfin tranquille si Tsuyoshi répondait clairement, plus de doute… s’il se trouvait face à un refus, il pouvait enfin enterrer ses sentiments, ou en tout cas essayer et puis… non enfaite il n’avait jamais envisagé que le jeune homme partage encore ses sentiments…. Et pourtant il dû bien se faire à l’évidence.

Il écarquilla les yeux… n’aillant même pas eu le temps de comprendre qu’il se dirigeait vers lui que leurs lèvres étaient déjà.. Si proches, trop proches. Tama, ne fais pas ta vierge effarouchée, pourquoi est-ce que tu as l’air si choqué par un simple baiser ? Ce n’était pas son premier… pourtant, dans un certains sens… c’était la première fois qu’il embrassait une personne pour laquelle il éprouvait des sentiments amoureux. Son cœur s’était largement accéléré, fou alors que l’objet de ses songes venait de lui accorder ce dont il rêvait depuis des semaines. Chanceux… Seulement il venait de se rendre compte que cela faisait quelques secondes que Tsu avait fait le premier pas et il était resté tétanisé… son cerveau aillant comme court-circuité. Attends Tama, le mec de tes rêves est en train de te rouler un patin et toi tu restes pétrifié ? Bouges-toi un peu les fesses, ça te ressemble pas ! Il ferma les yeux, répondant en sentant sa langue contre la sienne. Il avait l’impression que son cœur martelait tellement sa cage thoracique que Tsu allait le sentir contre lui tellement ils étaient proches, ce qui ne serait pas si… étonnant. Une de ses mains s’était accrochée hésitante contre son haut, laissant agir son envie sur le coup. Combien de fois est-ce qu’il avait regardé ses lèvres avec envies pour finir par se traiter mentalement de pervers aigri ? Enfin… c’est lui-même qui s’était interdit l’accès à ce plaisir, une sorte de fruit défendu. Il avait pourtant eu l’occasion d’y gouter, mais n’avait pas prit sa chance. Comme ce soir-là, quand Tsu lui avait avoué s’intéresser à lui, il aurait très bien pu… faire un pas vers lui hn ? Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, je vous assure… bien que son comportement disait souvent le contraire. Seulement Tsu c’était… un ami, quelqu’un avec qui il voulait parler et plaisanter… enfin quelqu’un qui s’était intéressé à lui, pas simplement son physique. Alors, à l’époque il n’aurait pu lui donner qu’un statut de statut de « sexfriend »… comme tout les autre, mais n’était pas prêt à lui donner un autre titre. Il avait bien fait d’attendre ne ? Enfin… il ne savait toujours pas quel titre celui lui donnait… le fait qu’il ait accepté ses sentiments. Il… ne pensait pas réellement à ça pour l’instant enfaite. Il s’était décrispé, profitant simplement du baiser qu’il lui accordait. Le manque d’air arriva bien vite et alors qu’il allait reprendre son souffle, sa dernière phrase le lui coupa littéralement. Bon… c’était pourtant évident la réponse, il ne venait pas de l’embrasser pour lui dire juste après « Non désolé, c’était juste pour tester et t’es vraiment pas mon type »… quoi que, enfin ce n’était pas vraiment le genre de Tsu ne ? L’entendre dire était pourtant encore différent, rebranchant peut-être son cerveau pour lui faire comprendre ce qu’il venait de se passer. C’est qu’il est plutôt long à la détente.. Enfin c’était la troisième preuve que venait de lui faire Tsu pour lui dire clairement qu’il répondait positivement à sa confession. Il plongea de nouveau son regard dans le sien et… sourit. Oui… vous ne rêvez pas… Keiitaro vient de sourire. Fait incroyable, du jamais vu depuis… depuis très longtemps. Enfin là c’était le sourire idiot par excellence… ou sourire amoureux, à vous de choisir. En s’en rendant compte, il essaya de le ravaler, se mordant la lèvre inférieur. Il ne pensait plus à rien, juste à ce qu’il venait de se passer et la chaleur qui venait de l’envahir… Hum, embrasser Tsu : expérience à retenter…. Tout de suite d’ailleurs. Comme si son envie avait dépassé… sa timidité, il passa une main contre sa joue, se penchant afin d’appuyer le baiser… plus court mais plus ardent, se détachant par la suite… lui-même un peu choqué de la passion dont il venait de faire part. Il regarda ailleurs, gêné.

    «   Tu… T’as mangé ? »


Vive le changement de conversation… Bah faut l’excuser, c’est un mâle dominant qui s’assume pas… Oui bon pas tout à fait. D’ailleurs, quand on le voit danser, on ne dirait pas qu’il est si renfermé et timide au fond… Il cache bien son jeu ! Tout comme avec les personnes avec qui il couchait… aucun ne connaissait le vrai Tama. Tsuyoshi, tu peux être fier.. Tu as été assez obstiné et collant pour percer à jour la carapace atrocement épaisse de l’intello de la classe. Ce n’est pas à la porté de tout le monde…
Bon... me suis pas relu et c'est un peu merdique.... m'enfin j'ai ENFIN répondu. Sourry~
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/may-i-see-your-papers-please
Proie

Irihara Tsuyoshi
Irihara Tsuyoshi

Messages : 49
Pseudo : Su
I'm : 22 ans
I study in : droit ~
Emplois : Etudiant, free fighter dans l'ombre et toute illégalité.
Orientation : Bisexuel.
My heartbeat : Boom boom~ ? Insufficient.
MSN : Iriri.Yoshi@jp.co
Num. Portable : 589-147-4817

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeLun 7 Mar - 1:54

« Et il était une fois, toi et moi. Et ils vécurent heureux, jusqu’à la fin des temps. Je t’aime pour toujours. Je veux faire ma vie avec toi. Tu ne m’abandonneras jamais ? Je te hais. Pourtant tu m’as promis. Je t’aime, je t’aime, je t’aime… »

L’amour est le commencement d’une histoire. Quand on s’embarque, on sait que cela ne se résumera jamais au simple conte de fée. Parfois, ça casse, parfois ça passe. Et puis, il y a différentes façons d’envisager de sortir avec quelqu’un. Là est toute la différence d’un « tu me plais » à « je suis amoureux de toi ». Une conception subjective, certains diront le coup de foudre, d’autre le destin, d’autre encore leur âme sœur… Dis Tama, tu crois que dans une vie, chaque personne n’est destinée qu’à une seule personne et qu’avant de la trouver, il faut s’y risquer, à l’amour ? Quitte à ouvrir les yeux et se faire mal ?

Evidemment… qu’il est sorti par le passé parce qu’ « il » lui plaisait. Evidemment qu’il avait envisagé une histoire avec « elle » parce qu’il l’aimait. Il l’aimait à l’époque. Aujourd’hui, il n’en garde qu’un vague souvenir, sans pour autant chercher à l’oublier. Il ne gardait pas de douleurs du passé parce que regretter, c’est pourrir le présent. Il faut de toute façon avancer. Avancer, marcher ou se faire bouffer. Car peu importe si nous, nous nous arrêtons… Car la vie elle, continue d’avancer sans se soucier de vous, si vous vous embarquez dans un autre voyage. On peut aimer, tomber fou amoureux, en ressentir une immense joie et en être blessé profondément. Notre cœur conserve tout ça et… nous apprend. C’est ce qu’on appelle l’expérience de la vie. Aujourd’hui, avec le recul, il détestait revenir en arrière et comprendre à quel point les sentiments peuvent changer aussi radicalement. Quelque chose qui le dépassait. Pourtant, on ne choisit pas. C’était…incertain. L’amour l’a toujours été hn ? C’était confié…ses émotions à la personne que nous aimons, le seul qui influence son état d’esprit, contrôle ses pensées et en vient peu à peu à devenir une obsession … Avec le temps, il était passé de tu me plais à je suis amoureux de toi, en apprenant à le connaître. C’était… Un risque de moins au fond mais une torture de plus. Mais peut-ils que cela n’aurait pas fonctionné, avant. Mah, qui sait… Peu importe. Peu importe ce que cela aurait donné, avec des si, il paraît qu’on referait le monde… Si c’était aussi simple. Si Tama était tombé amoureux de lui et pas lui, si ce n’était qu’un amour à sens unique. Si, si et encore si. Alors cela voudrait-il dire qu’il n’était pas sa personne à lui ? Il ne cherchait pas. Il ne cherchait pas à prévoir ce qui demeurerait à jamais incertain. Des choses que l’être humain ne peut pas contrôler, trop… concret. Les sentiments le sont bien trop. On ne peut les soigner. Ils peuvent nous blesser si profondément et pourtant cette douleur n’est pas physique. Ca nous dépassera toujours.

Mais aimer avait toujours eu un aspect négatif comme positif, ce qui fait qu’à ce jour, certaines personnes se refusent à toutes nouvelles histoires. Aimer ne se résumait pas qu’aux battements de cœur qui s’accélèrent. C’était… un « tout ». Un choix. De partager sa vie, les pires moments comme les meilleurs et… se laisser connaître à quelqu’un qui d’abord ne vous connaît pas. Accepter les défauts comme parfois ses parents, sa vie ou… C’était probablement ça qu’il aurait le plus dur à avouer maintenant. S’il lui demandait maintenant, de le définir, Tama ne pourrait probablement décrire qu’une partie de son caractère. Tsu est… une boîte à secret ~ Ou une boite hermétique et tu n’as sans doute pas remarquer à quel point il t’est semblable, ayant juste adopter une façon différente par la suite. Tu es discret, il cherche l’attention. Comment réagira-t-il quand il pètera carrément un plomb face à lui ? Car c’était la personne qui deviendrait la plus proche de lui et auquel il ne pourra plus rien cacher. Son tempérament impulsif, à prendre sur soi pour mieux exploser, … Non, Keiitaro ne devait pas se douter de qui était réellement Tsuyoshi. Il avait toujours eu cet image d’étudiant joyeux qui entrait dans la classe, les mains dans les poches avec son sac à bandoulière et qui partait discuter avec les gens au fond de la classe, riant d’un rien. Ou quand il revenait après quelques jours d’absences, se posait sur un banc et… dormait ou écoutait vaguement en prenant quelques notes.

Il avait toujours cherché à savoir… à quoi il pensait. Si parfois il repensait à sa déclaration. Si en sortant de la classe…parfois il pensait à lui. Si un jour il l’obsèderait comme il le faisait. Si un jour ce sentiment serait partagé et que son cœur arrêterait de se serrer, une douleur lente, une torture… Une douce torture hn ? De le voir tous les jours, à côté de lui et de le sentir tellement… Inaccessible. En l’observant, lui qui était si près, le trouvait à la fois si loin et impénétrable. Quand est-ce qu’il allait bien ? Ou mal ? Quand il déprimait ? Mais à travers ses lunettes, Tama observait toujours son bloc de feuilles et notait, suivait le cours consciencieusement, lui laissant la sensation désagréable de ne pas appartenir à son monde. C’était presque étonnant, que personne n’ait compris quoi que ce soit à son comportement. Comme quoi, ça à du bon, d’être social. Pourtant, même en paraissant aussi proche des gens, ça ne l’empêchait pas de disparaître sans que personne ne se pose de question. Qui s’est réellement soucié de sa santé, hn ? On le prenait pour un glandeur qui n’avait pas besoin de prêter oreilles. Paf, étiquette, et on le laissait tranquille. De toute façon, jamais il n’en aurait parlé et… se demandait si un jour, il le lui dirait, à Tama… Forcément que oui, restait à savoir… quand ou comment. … Aah il avait trop de choses à lui avouer, alors qu’il ne l’avait jamais fait auparavant. Ne sachant pas s’il devait en avoir honte devant lui parce qu’il supposerait qu’il… serait comme tout le monde et n’accepterait pas. Tama… Ne romprait pas avec lui pour ça, pas vrai ? A l’heure actuelle, il ne pouvait pas lui en parler. Trop fragile et il voulait aller plus loin que la déclaration avant qu’il n’en vienne à ne plus accepter sa situation. Quitte à le laisser ignorant, s’il pouvait le garder prêt de lui, alors… Tant pis ? Il découvrirait de lui-même. Il le laissait le découvrir, que la situation s’impose d’elle-même. Ohh Tsu…C’est risqué, ce à quoi tu joues, tu sais ? Mais au moins, tu peux toujours espérer que Tama en vienne à tellement t’apprécier qu’il ne pourra…plus jamais s’éloigner de toi. Il attendrait, d’être suffisamment sûr. Fais gaffe seulement à ne pas te plaire dans cette situation d’ignorance car de toute façon, d’un jour ou l’autre, il l’apprendra. Que ce soit d’une quelconque facture de l’hôpital, des cachets que tu dois prendre régulièrement, de ton visage amoché couvert de maquillage pour dissimuler cernes ou coups… Il le découvrira. … Et ne parlons même pas de ses parents, hn ! Autant dire qu’il vaut mieux qu’il ne les rencontre jamais.

Son cœur cognait, dans des battements incessants, rapides et il se sentait…vivant. Tellement vivant, alors qu’au fond, tout ce qu’il faisait, ce n’était que… l’embrasser. Comment un geste puisse-t-il vous donner autant de satisfaction et vous faire planer sur un petit nuage ? Des papillons dans le ventre~ ce contact avait le don de… l’en rendre totalement accro, en quelques secondes à peine. Plus il appuyait le baiser, plus son cœur s’affolait et plus il était heureux. Il n’aurait jamais pu en espérer autant hn ? Embrasser Tama, celui qu’il convoitait… ses lèvres enfin sur les siennes alors qu’il les avait tellement observées et désirées… C’était mieux encore que dans ses attentes, ne se gênant même pas en franchissant la barrière du simple baiser formel, quémandant l’accès, quémandant plus, tout ce qu’il pouvait lui offrir pour lui démontrer que c’était bien réel. Seul le sport lui apportait cette sensation et de comprendre qu’à présent, Tama également… ah oui, retente l’expérience ~ Il est bien content, de l’effet de ses mots. Etonné, il ne l’est que quelques secondes, se laissant porter par l’ardeur qu’il y porte, ne répondant que mieux à cette même…découverte ? Il l’avait embrassé une fois et…aimait déjà ça. Aaah ça promet… Il soupira contre ses lèvres alors qu’il détachait lentement les siennes, rouvrant peu à peu les yeux avec un léger sourire répondant à celui qu’il lui avait adressé plus tôt. Un Tama qui sourit, c’était rare, n’en donnant que plus d’importance. Il détacha sa main de sa nuque, l’effleurant avant de la ramener contre la sienne, la massant doucement. Hum. Manger ? Non non, pas eu le temps.

▬ Hum… Non. Tu veux aller manger en ville ? Tu…on pourrait sécher les cours de l’aprem, hn ? Ils ne sont pas importants de toute façon. Ha ou alors tu me refais un cours particulier ~… enfin, je ferai mieux à manger cette fois ne ! J’étais distrait, c’est tout mais je ne cuisine pas aussi mal, d’habitude.

… Ce n’était qu’une proposition, hn ! Il sera le chauffeur, quoi que tu décides. Il enfonça ses mains dans les poches de son jeans, baissant la tête en cherchant pour finalement prendre ses clés et les garder dans sa main, lui redonnant toute son attention. D’un geste de la main, il suggéra la direction du parking des étudiants afin de s’y rendre. Il n'allait pas crécher ici plus longtemps, hn? Quoi qu'il pourrait très bien y passer l'après-midi, accrocher à ses lèvres.

Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/tsuyoshi
Proie

Tamada Keiitaro
Tamada Keiitaro

Messages : 43
Pseudo : Zounii
I'm : 22 years old.~
I study in : Droit.
Emplois : Etudiant/ Strip teaseur.
Orientation : Homo', entièrement.♥
My heartbeat : One night stand~
MSN : -KEIII-SHAN-@JP.CO
Num. Portable : 589-180-2412

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 3:00

L’amour était effectivement une notion bien subjective. Sa définition paraissait différente selon chaque individu, alors qu’au fond personne ne la connaissait réellement. C’était un mystère. Si non, pourquoi en parlerait-on autant depuis des millénaires ? L’amour fascine par son inconditionnalité. Il peut toucher tout le monde et de manière très différente. Certaines légendes urbaines prétendaient même qu’il existerait un amour unique. Vous savez… l’amour avec un grand « A », celui dont toutes les jeunes filles en fleurs rêvent. Une histoire qui se finirait par un très jolie : et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Il n’y avait d’ailleurs pas qu’elles qui y croyaient réellement, au fond, nous sommes énormément à en avoir encore l’espoir. Tamada faisait partit de ces personnes. Si on lui demandait ce qu’était le grand-amour pour lui, il répondrait sans hésitation que ce serait le seul qui compte. On ne peut pas parler d’expérience dans ce domaine, cependant si c’était le cas, il n’en aurait aucune. Le danseur faisait partit de la catégorie des « déçus ».. Oui, ce genre de personnes qui rejettent toutes forment d’amour car, ils ne voulaient plus prendre de risques. Il était tombé amoureux une fois. Oh ce n’était pas son grand amour, il en était certain, cependant… il avait mis ses sentiments de jeune adolescent en jeux. Un amour innocent, qui n’avait encore jamais connu la souffrance. Un amour qui fut bafoué, écrasé, souillé et finalement égorgé. Il avait eu l’impression qu’une partie de lui s’était éteinte et contrairement à Tsu, il n’avait jamais eu le courage avant de remonter en scelle. Après tout, comme savoir si le prochain sera le bon… si nous n’essayons pas ? Si un grand amour existe alors d’autres plus petits devraient exister. Dans la logique des choses. C’était accepté qu’on puisse être déçus et qu’on puisse souffrir… Et ça demandait beaucoup de courage. Un courage que Keiitaro ne possédait pas. Il pouvait travailler nuit et jour afin de subvenir au besoin de sa famille, mettre sa mère en hôpital psychiatrique tandis qu’elle le menaçait avec un couteau, et même se battre avec quiconque chercherait à blesser son frère… mais se mettre de nouveau en danger ? Non. Cela dura plusieurs années, sept pour être exacte. Il enchaina les relations sexuelles avec des inconnus, ou presque, et fuit dès que cet accords s’effritait. Des sortes de contrat préétablis, toujours très organisé même dans ce domaine-ci. Ainsi, il ne s’emmêlait pas. Ni de petites amourettes, ni de grand-amour. Trop de danger, trop de souffrance… Il voulait pouvoir contrôler exactement tout.
Or, c’était un dessein impossible et le boxeur le lui avait rappelé…

Sa passion pour le jeune homme était incontrôlable car, discrète. En réalité, il ne s’était pas rendu compte qu’il tombait amoureux, peu à peu. Chaque coups d’œil, chaque sourire qui lui étaient adressés, chaque conversations… étaient un pas de plus vers son cœur. Il avait bloqué la porte principale et Tsuyoshi s’était faufiler par la porte de derrière, ni vu ni connu. Parce qu’il s’était efforcé de ne brimer ses sentiments lors de ses précédentes relations « physique »… Il ne s’était pas attendu à ce que le danger provienne d’un ami… un simple ami. L’étudiant n’était pas vilain et Tamada n’aurait pas été contre qu’ils se retrouvent dans le même lit, seulement il l’avait toujours refusé car c’était plus que ça. Il valait la peine qu’il s’intéresse à lui pour autre chose que son corps. Oui, tellement qu’il en était tombé amoureux. Si vous lui demandiez il vous répondrait sans hésiter que c’était le grand amour. Après tout, ça ne pouvait être que ça. Il n’aurait jamais pris le risque si ce n’était pas le cas. Lui avouer ses sentiments ce matin, c’était… faire preuve de courage. Il ne l’aurait jamais fait s’il avait eu le choix mais ce n’était pas le cas. L’image de Tsuyoshi l’obsédait nuit et jour, son parfum, ses sourires. Il le voulait pour lui seul. C’était de l’amour… oui. Il était incapable de toucher quelqu’un d’autre à présent, n’avait pas le choix que d’accepter sa condition d’esclave. Un effort très bien récompensé par la passion dont avait fait preuve le boxeur afin de lui répondre.

Une passion qui l’avait transporté lui aussi, paralysant toute pensée cohérente.
Le jeune homme reprit conscience une fois leurs lèvres à une distance raisonnable, sentant encore son souffle chaud caresser son visage. Des sensations d’euphorie pure, son cœur battant tellement fort… Il se sentait lui aussi tout aussi vivant. Il se mordit la lèvre discrètement après avoir repris contenance et sa timidité caractéristique. Une passion qui les transportaient tous les deux dans ce genre de moments, comme s’ils n’avaient attendus que ça depuis des années. On pouvait voir les choses ainsi… Tamada l’avait attendu, il avait attendu le bon pour se dévoiler. Il le regarda se détacher et lui proposer de… de quoi ?! Sécher les cours ? Ah mais notre danseur ne connaissait pas ce mot, ni même ce principe qui consistait à ne pas aller à un cours pour faire autre chose ! Tu veux nous le dévergonder c’est ça ? Tel Eve qui donna la pomme à Adam… mettant notre premier de la classe et élève modèle type devant la tentation la plus extrême. Devant lui se trouvait les lèvres rougit et humides du beau (très beau !) Tsuyoshi et de l’autre, le cours de droit international qu’il allait avoir au prochain exam. Suppôt de Satan va…avait-il réellement le choix ? La réponse était évidemment que non. Il se dirigea vers lui et le suivit, prenant sa main dans la sienne.

    « Comme tu veux… tant que tu me laisse rester avec toi cette après-midi. »


Pour Tsu ? Il était prêt à beaucoup de choses, même à prendre le risque de souffrir. Il se sentait bien avec quelqu’un pour la première fois et en confiance. Il ne laisserait pas tomber cette chance unique par peur, il n’avait pas le choix. Il allait devoir vivre tout en sachant qu’il ne pourrait pas contrôler sa relation avec le jeune homme. Ce n’était pas un de ces mecs qu’il pourrait lâcher dès que les choses deviendraient un peu sérieuses, c’était son grand amour~. Evidemment, ce n’était pas quelque chose qu’il allait lui avouer très facilement… se sentant lui-même un peu naïf de penser comme une jeune adolescent face à son premier amour. Mais… il n’était pas comme toutes ses filles. Il était persuadé que pour lui ce serait différent, que son instinct ne pouvait qu’être bon. Il l’avait attendu plusieurs mois… il ne pouvait que l’aimer au moins aussi fort… ne ?
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/may-i-see-your-papers-please
Proie

Irihara Tsuyoshi
Irihara Tsuyoshi

Messages : 49
Pseudo : Su
I'm : 22 ans
I study in : droit ~
Emplois : Etudiant, free fighter dans l'ombre et toute illégalité.
Orientation : Bisexuel.
My heartbeat : Boom boom~ ? Insufficient.
MSN : Iriri.Yoshi@jp.co
Num. Portable : 589-147-4817

Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitimeVen 23 Sep - 11:28

« On dit qu’une personne en rencontrera 30 000 autres du moment où elle nait jusqu’au moment où elle meurt. Parmi eux, 3000 : il y aura des amis et des connaissances d’école et du travail. Ceux avec qui l’on peut échanger des mots intimes : 300. Parmi ces rencontres dues à la chance, même avant que l’on soit né, une rencontre spéciale a déjà été écrite par Dieu mais personne ne peut voir les liens qui nous lient à cette seule personne. Mais on est connecté à cette personne qui nous est destinée par un fil rouge qui lie nos petits doigts ensemble. »

Keiitaro… Crois-tu au fil rouge ? Probablement que non, toi qui t’y refusais tant, à l’amour. Il n’était même pas certain que Tsuyoshi y croie. C’est ce genre de légende inscrite dans la culture japonaise à laquelle on se raccroche quand on est encore un enfant. Où, à l’adolescence, on s’en moque entre amis. Et puis, une fois adulte, on perpétue cette tradition aux plus petits. Peut-être pour ne pas les décourager face à l’amour ou peut-être…parce qu’on y croit tous un peu, malgré nous et qu’on est sans doute pas prêt de l’avouer. Mais…et si finalement tout était une question de destin irrémédiablement lié et entrelacé ? Comme un fil conducteur, magique, unissant deux personnes n’ayant au départ rien en commun mais pourtant préméditées à partager leur vie ? Une personne rien que pour lui et inversement. Deux personnes enfin complètes lorsqu’elles sont rassemblées…Mais alors, qu’en est-il de nos précédentes relations amoureuses ? Comment déterminer que c’est le bon ? Car il est certain qu’une fois amoureux, on ne peut en être certain qu’à la fin. Quand tout se termine, alors oui, on se rattache facilement à « ce n’est pas le bon » et le fil rouge n’est alors plus si futile que l’on a bien voulu le faire croire dans le temps. D’autres diront, comme Tsuyoshi, qu’il faut des essais avant de trouver le grand amour. Que l’on souffre, pour mieux aimer par la suite et qu’il faut continuer d’avancer. Mais…n’est pas ça, la recherche du fil rouge ? Il prendra diverses formes, diverses pensées mais restera bel et bien présent. Et quand on semble trouver le bon, alors on ne lâche pas. Tsuyoshi n’avait pas lâché le bout, pour rien au monde on ne lâche la personne qu’on se croit destiner, à moins de penser que cette personne ne vous aimera probablement jamais. Et encore…L’espoir est parfois si vil et nous rend si lâche. La mauvaise facette d’une chose que l’on idéalise tant. Car la chose qui peut nous rendre le plus pathétique aux yeux de la personne que l’on aime c’est ce sentiment…d’aimer, de désirer jusqu’au bout et de ne pas lâcher alors que tout est terminé….C’est ça qui nous détruit, car lâcher prise est angoissant, douloureux. Pour aller mieux, on n’a pas le choix de se relever. Mais pour se relever…le processus est douloureux. C’est…Connaître sa chute et savoir qu’on aurait probablement pas le courage de remettre un pas après l’autre, seul mais qu’il faudrait de toute manière le faire si on ne veut pas se laisser engouffrer et périr. Il faut juste…mettre l’espoir de côté. Le tuer. L’achever. L’anéantir… Et regarder devant soit et puis cette main, et puis ce fil rouge…qui mènera à la personne désirée, qui guérira enfin nos blessures de parcours, pardonnera nos erreurs.

…La tentation, ne ? On s’y brûle tous, mon pauvre Tama…Et actuellement, le boxeur n’avait sans doute qu’une seule envie, répéter son action. De l’embrasser encore et encore, dans son état encore un peu euphorique. Il…ne réalisait pas que tout cela était bien vrai. Que cette main qu’il tenait était la sienne, que doucement, il entrelaça ses doigts à ceux du premier de classe. Qu’après tant d’observations passives, il pouvait enfin librement…l’aimer. Il faillit pourtant le taquiner sur le fait qu’il venait d’accepter de sécher un cours, ce qu’il ne l’avait jamais vu faire jusqu’à ce jour mais se contenta simplement de sourire, d’hocher la tête et de répondre un « évidemment ~» tout content. Il prit finalement la direction du parking désert, les étudiants étant apparemment plus studieux qu’eux afin de l’amener jusqu’à chez lui, ce n’était pas une surprise, ne ? Il ne pourrait pas tenir…dans un lieu public. Il l’observait du coin de l’œil, ce même sourire accroché aux lèvres et resserra la prise. Cette main qu’il tenait…soulageait toutes les peines des deux mois précédent. L’aidait enfin à tenir debout, lui qui venait de flancher sur la dernière ligne droite. Le grand et fort Tsuyoshi…avait besoin de cette main à présent, pour continuer à avancer.

Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/tsuyoshi


Contenu sponsorisé


Can you feel it? / Keiitaro. terminé Vide
MessageSujet: Re: Can you feel it? / Keiitaro. terminé   Can you feel it? / Keiitaro. terminé Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Can you feel it? / Keiitaro. terminé

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Smile to Gossip :: 2. School Days :: Universités-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit