Smile to Gossip
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Nee, tu me fais un câlin ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Proie

Misato Yuki
Misato Yuki

Messages : 53
Pseudo : Neiroh
I'm : 17 years old
I study in : Photography
Emplois : None
Orientation : Indécis
My heartbeat : It beat faster only when he is around ...
MSN : mi.yuki@jp.co
Num. Portable : 589-432-7518

Nee, tu me fais un câlin ? Vide
MessageSujet: Nee, tu me fais un câlin ?   Nee, tu me fais un câlin ? Icon_minitimeMer 21 Juil - 19:17

C’est avec un pas dansant et un parapluie sur l’épaule que Yuki se rendit jusqu’au parc Ueno, malgré la pluie qui tombait. Un merveilleux sourire flottait sur ses lèvres alors qu’il s’amusait à sauter de flaque d’eau en flaque d’eau. Ça faisait maintenant presque trois semaines qu’il avait quitté l’okiya. Trois semaines sans voir sa petite Hime-Chan adorée. Trois semaines, déjà, avec ses cheveux si courts. Il aurait pu être déprimé … Mais non. Étonnamment, tout allait bien pour lui. Après être sortit de l’hanamachi, quelques geishas avaient quand même gardés contact avec lui pour l’aider à s’habituer au « monde extérieur ». Donc, en fait, le garçon était resté assez proche de ce qui fût longtemps sa famille. Puis, peu à peu, elles commencèrent à moins le voir, moins lui parler, perdre contact avec lui. Ça aurait pu le démoraliser … S’il n’y en avait pas une seule qui avait continué à aller le voir souvent. Ils se donnaient presque des rendez-vous secrets pour se voir, pour la plus grande joie de l’ex maiko. C’est justement pour la voir qu’il était sorti sous cette pluie, tout heureux de la revoir. Ils ne se voyaient jamais longtemps, mais juste un peu c’était assez pour lui. Elle prenait alors de ses nouvelles, lui donnait des conseils, lui rappelait de bien se nourrir, de se brosser les dents … Une figure maternelle, quoi ! M’enfin, parallèlement à ces rendez-vous et les histoires de geishas, c’était la première fois que Yuki vivait tant de choses différentes. Ça commença par l’obtention d’un appartement – payé grassement avec l’argent qu’il avait fait en était maiko à part entière – suivit par l’achat d’un portable. Un truc technologique que le garçon avait encore du mal à faire fonctionner. En pensant à cela, son sourire s’agrandit légèrement alors qu’il se rappelait de l’aide de Takeru. Il avait vraiment eu de la chance de le rencontrer. Bon, mais il espérait juste de ne pas trop lui taper sur les nerfs avec toutes ces questions qu’il lui posait. Il faut dire que, curieux comme il est, Yuki ne se gênait pas pour requérir les services du garçon quand il en avait besoin ou que, tout simplement, il voulait savoir quelque chose. Tout ça suivit de près par l’obtention d’une styliste personnelle, la rencontre avec un sempai plus que sympathique et la découverte d’une modèle « hyper-trop-mignonne » pour ses photos. Oui, il devait se l’avouer, Yuki aimait bien cette nouvelle vie. Se postant au lieu de rendez-vous avec un petit saut presque gracieux, il leva les yeux vers le ciel gris. Il aimait bien la pluie. Et comme il ne ventait pas, on était bien dehors, surtout avec la chaleur de l’été. Il ferma un moment les yeux et respira l’odeur humide des gouttelettes, quand une voix l’appela. Se retournant avec un magnifique sourire, il se retrouva face à une geisha traditionnelle, une ombrelle au dessus de la tête, vêtue d’un kimono rouge vin. Yuki la salua avec plaisir et la geisha ouvrit momentanément les bras, le garçon s’y glissa rapidement avec plaisir. Quand elle le relâcha, elle caressa doucement sa joue en souriant aussi, quoiqu’un peu plus tristement.

    « Je suis contente de te voir. Nous devons parler. »


Le ton grave qu’elle prit alarma un peu Yuki, qui en perdit presque son sourire, mais tenta de rester totalement impassible. La geisha sembla hésité un moment, silencieuse, se tortilla légèrement sur place. Elle finit tout de même par reprendre la parole.

    « C’est la dernière fois qu’on va se voir Yuki. Pour de vrai. Okaasan a appris que je te rencontrais trop souvent et … Elle veut absolument t’éloigner de nous. Elle dit que c’est pour ton bien … »


Le garçon la fixait, éberlué. Profitant de ce moment où il était trop sous le choc pour dire quoique ce soit, la geisha l’attira une nouvelle fois contre elle et embrassa son front. Elle eue un sourire triste en le relâchant et tourna les talons, s’apprêtant à repartir. Secouant la tête, l’ex maiko enregistra la triste information avant de réagir enfin.

    « M-Matte ! »


Il la rattrapa en quelques pas rapides et se posta face à elle, souriant du mieux qu’il pouvait. Prenant un appareil photo numérique, assez compact pour se glisser dans sa poche, il le mit à hauteur des yeux de la geisha, penchant un peu la tête de côté.

    « Je peux ? »


Il fut ravi qu’elle accepte. Se reculant d’un bon pas, il prit une photo de la geisha qui souriait doucement face à l’objectif. Sur ce, elle lui dit un dernier au revoir avant de partir, laissant Yuki seul. Ce dernier eu un coup de déprime. Ses épaules s’affaissèrent et il laissa ses bras retombés le long de son corps, le parapluie qui le protégeait d’un futur déluge du même coup. Il déglutit et serrant un peu les dents. C’était dur. Plus aucun contact. Plus de kimono. Plus de koto, ni d’Ikebana. Maintenant c’était définitif, il allait être loin de tout ce qu’il avait un jour été. Voir cette geisha était son plus grand plaisir depuis qu’il avait quitté l’okiya. Et maintenant … Ça l’affectait horriblement. Tellement, qu’il ne se rendit même pas compte que ses cheveux collaient sur son crâne et que ses habits commençaient à être trempé. Bah, de toute façon, il ne faisait pas froid. Et même si ça faisait plusieurs minutes que la geisha était partie, il ne bougea pas de là, laissant les gens passer simplement autour de lui sans leur jeter de regard, les yeux rivés sur ses pieds comme s’ils étaient horriblement intéressants …
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/misato-y

Anonymous
Invité


Nee, tu me fais un câlin ? Vide
MessageSujet: Re: Nee, tu me fais un câlin ?   Nee, tu me fais un câlin ? Icon_minitimeMer 21 Juil - 23:02

Qu'est ce que je fais ici, qu'est ce que fais ici, qu'est ce que je fais ici... QU'EST CE QUE JE FOUS ICI ???!!! Mon petit Shin, calme toi et respire par le nez. Voilà c'est bien. Maintenant réfléchie un peu à ce que tu va faire... Non pardon, a ce que tu a pus faire pour te retrouver dehors, dans le parc avec un parapluie noir a regarder les gens passer comme si tu venais de te prendre un bon shoote dans les narines. Non, je ne me drogue pas promis, c'est juste qu'avec mon air fixe sur l'arbre en face de moi avec un air à faire fuir un fantôme n'est pas très rassurant pour les passants... Comme si j'allais leur sauter dessus. En plus de passer pour un drogué je passais pour un fou, tout ce que j'ai besoins en ce moment. Entre les cours et les défilés qui s'enchaînent depuis quelques temps j'ai pas vraiment le temps de trop penser a moi et donc: a dormir. Pourtant je dors dés que je peu, je pourrais m'endormir sous la pluie debout tellement je suis crevé en ce moment mais bon... Je gagne bien ma vie alors que j'ai pas finis mes études, je vais pas me plaindre nee?

Aujourd'hui était une bonne journée pour la simple raison que pour une fois, je m'accordais une journée c.o.m.p.l.è.t.e de repos et j'ai dis à mon agent qu'il me devait bien cette journée étant donné que j'avais enchaîner 2 défilés de suite en deux jours et une semaine après au moins trois défilés alors il me devait bien ça UoU. Je m'étais donc levé vers onze heure et quart... Qu'est-ce que c'est tôt! Vous trouvez pas?!! Je me réveille toujours vers les quatorze/quinze heures voir même seize mais avec mes horaires... Ils ne me permettent pas vraiment de pouvoir dormir à outrance étant donné qu'il faut être dans les loges quatre ou cinq heure en avance.
Donc je disais, levé à onze heure, j'ai avaler six tartines de Nutella avec du lait -intéressante ma vie hein :3?- avant de me rendormir sur mon grand canapé blanc pendant encore une heure environ. Me voilà me réveillai sur celui-ci vers les treize heures et quart.

Ah ben voilà mon parcours! Ensuite je me suis habillé avant de partir dans la ville pour me promener comme j'aime tant le faire. De la pluie... Bon, c'est pas que j'apprécie au pas ce temps mais il me faut un parapluie hein? Allez, hop, on attrape le jolie parapluie bien noir et on file sous la pluie. Mais que faire maintenant? Me voilà arrivé au parc, il n'y a rien... Puis je ne sais pas pourquoi, mes pas me dirigèrent sous un saule pleureur et me plaça a une sorte d'entrée former par les branches de l'arbre et gardait bien mon parapluie bas... Faudrait pas tomber sur des fans maintenant ou des journalistes. Et je suis resté là, pendant au moins une demi-heure a réfléchir a pleins de choses, même les plus dangereuses et sombre.

* Te plain pas, il y a des gens qui souffrent plus que toi dans ce pays.*


Que faire maintenant? Tiens mais? Toi! Qu'est-ce que tu fais ici? Dans ce parc. Yuki-kun! C'est mon petit protéger. Ah je vous est pas expliqué l'histoire? Yuki a trois ans de moins que moi et nous sommes dans les mêmes études: la photographie sauf que nous sommes dans des catégories différentes. Avec les autres étudiants nous nous caractérisons comme ceci: les photographes des vivants et du non-vivant pour exprimer si on est plus vers les gens ou les animaux même ou bien si c'est vraiment la nature avec les paysages etc... Il discutais apparemment avec une femme qu'il prend en photo. Une geisha? Est-ce que Yuki serait...? Non. Il doit la connaître sans le contexte des geishas avec. Ou il la connait pas et veut une geisha en photo. Possible aussi.
Mais quand celle-ci s'en va, ses épaules s'affaissèrent, sa tête se baissait et il ne bougeait plus. La pluie commençait a être de plus en plus forte mais il ne semblait pas vouloir bouger que faire? Allez on se réveille petit Shin! Et...
Dans un grand mouvement de pas je m'engageai vers lui, il ne me remarquais même pas alors que j'étais à côté de lui, je me rapprochai et passer mon parapluie au dessus de nos deux têtes. Pour être sûr qu'il me remarque, je me plaçai en face de lui.

«  Baka »dis-je

Surprenant non? Mais peut-être que cette phrase dites avec ma façon de faire le ferais réagir, qui sait?
Revenir en haut Aller en bas
Proie

Misato Yuki
Misato Yuki

Messages : 53
Pseudo : Neiroh
I'm : 17 years old
I study in : Photography
Emplois : None
Orientation : Indécis
My heartbeat : It beat faster only when he is around ...
MSN : mi.yuki@jp.co
Num. Portable : 589-432-7518

Nee, tu me fais un câlin ? Vide
MessageSujet: Re: Nee, tu me fais un câlin ?   Nee, tu me fais un câlin ? Icon_minitimeVen 6 Aoû - 7:38

Pour Yuki, c’est un désastre qui venait de s’abattre sur ses épaules. Pire que le déluge ou les sauterelles. La fin d’un monde, l’apocalypse. Ce qu’il avait connue s’écroulait autour de lui, laissant à ses pieds de simples souvenirs, trop peu importants pour lui apporter un quelconque réconfort. Il avait perdu tout point de repère, se retrouvant sans balise pour lui montrer le chemin qu’il devait prendre. La tête basse, il essayait tant bien que mal de retenir ses larmes. Pleurer en public, c’était plutôt déshonorant. Pas question de se laisser aller à de telles futilités. Même si cela pouvait lui enlever ce poids qui pesait étrangement sur ses épaules. Dire que à peine quelques minutes plus tôt, l’ex maiko se sentait léger, heureux. La pluie qui s’abattissait sur ses épaules reflétait ses sentiments, ce ciel gris, morose, à l’image de l’expression de son visage, les gouttes d’eau personnifiant les larmes qu’il ne voulait pas verser. Pour la deuxième fois, il avait perdu sa famille, se retrouvant encore comme le bébé nouvellement né qu’il était plusieurs années de cela, dehors dans une ville inconnue qui semblait soudainement bien effrayante. Si tout allait si bien pour lui au début, c’était grâce au soutient constant de ces femmes qui prenaient un si grand soin de lui. Et déjà, avoir perdu sa chère Senhime avait été un grand choc. Il avait l’impression de perdre une partie de lui-même. Yuki n’était pas de ce monde. Pas de cet endroit technologique. Il n’avait aucun lien avec ces gens qui passait près de lui, accordant un simple regard stoïque à sa silhouette frêle., se fichant bien que cet adolescent risquait d’avoir un gros rhume, peut-être même pire s’il restait là encore longtemps. Et c’est maintenant, seulement, que le garçon le réalisait. Peu importe les efforts qu’il ferait, il y aura toujours une partie de lui qui ne s’adaptera jamais. Le «lui» d’avant, qui portait des kimonos, dont les cheveux atteignaient les hanches et qui dansait pour des clients payant le prix fort pour assister aux soirées traditionnelles des geishas. Même s’il s’était accroché aussi fort qu’il pouvait à ce qui lui restait de ce temps où il était «lui-même», l’ex maiko n’avait pas eu de résultat. Il avait quand même perdu. Il s’était perdu, tout simplement. Perdu à cause de ses illusions que tout ça, c’était qu’une blague. Qu’il ne resterait pas longtemps seul dans cette ville trop grande et que bien vite, on viendrait le chercher à nouveau, l’accueillant à bras ouverts pour la seconde fois dans cette famille à laquelle il avait fait toujours partie. Mais non. Ses illusions avaient volé en éclats, entaillant par le fait même ses bras et ses joues, rougissant sa peau blanchâtre, le faisant souffrir de cette perte trop grande pour lui. Aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir, Yuki n’avait jamais vécu ce genre de déception. C’est surement pour cette raison que sa douleur était si forte. N’est-ce pas la première fois la plus douloureuse ? D’un geste las, il releva à peine son bras, rendant l’écran de la caméra numérique visible à ses yeux. La pluie eue tôt fait de le recouvrir de petites gouttes d’eau cristallines, donnant un effet étonnamment beau, s’harmonisant de manière merveilleuse avec la gracieuse femme cachée sous son ombrelle. Le garçon déglutit et, plaquant son bras contre ses yeux, il se répéta inlassablement dans sa tête « Ne pleures pas, ne pleures pas … » même si l’envie de le faire ne manquait pas. On croit souvent que les hommes ne sont pas sensibles. Et ceux qui le sont se font souvent jugé pour cela. Donc il n’y a pas de juste milieu. Mais où est le mal à avoir cette envie de verser des larmes quand un drame se produit ? L’ampleur de cette perte peut être dure à cerner pour certain. Mais ceux qui jugeront trop vite n’auront qu’à se mettre à sa place et s’imaginer ce qu’ils feraient en perdant leur famille. De plus, tout avait trop changé. Trop vite. Trop drastiquement. Maintenant, il le savait, Yuki haïssait le changement. Il détestait ça.
C’est fou, le nombre de choses qui se passe quand on subi un choc émotionnel. Fou comment on peut se mettre à détester des choses qui, quelques instants plus tôt, faisaient notre bonheur. L’être humain est quelque chose de fascinant…
Une gouttelette de pluie glissa le long de sa nuque, lui arrachant un frisson soudain et le ramenant à moitié à la réalité. Il tremblait de froid. Ses habits étaient complètement trempés. Ses cheveux étaient plaqués sur son crâne, des mèches tombants devant ses yeux après qu’il eu laisser retombé son bras le long de son corps. Des frissons couraient le long de ses bras et des gouttes d’eau qui parsemaient son visage coulaient doucement le long de ses traits, atteignant le bas de sa mâchoire pour ensuite se glisser le long de son cou. L’eau était froide. Trop froide. Comme un lac gelé. Ou un petit étang. Comme celui qu’il y avait près de l’okiya, où on y mettait des poissons l’été…

    « Baka. »

Arraché à ses souvenirs, Yuki sursauta. Tournant légèrement la tête et relevant les yeux, il croisa ceux de … Shin ? Sur le coup, voir ce visage familier eu un effet réconfortant pour l’ex maiko, même s’il ne datait pas de sa vie « d’avant ». C’était quand même Shin, son sempai, celui avec qui il pouvait parler des heures de photographie, demander des conseils et de l’aide. Et de l’aide, il en avait bien besoin. Réalisant que Shin venait de le traiter d’idiot, le garçon rebaissa la tête, murmurant à son attention.

    « Hai … »

Oui, il l’était, idiot, en ce moment. Si Shin n’était pas arrivé, Yuki aurait pu y passer la journée à ressasser de vieux souvenirs, sous la pluie, manquant de près de finir avec une hypothermie. Serrant un bras contre son torse pour se réchauffer un peu – l’autre tenant mollement son parapluie, qu’il semblait avoir oublié – il entendit ses dents claquer les unes contre les autres.

    « J’ai froid. »
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/misato-y

Anonymous
Invité


Nee, tu me fais un câlin ? Vide
MessageSujet: Re: Nee, tu me fais un câlin ?   Nee, tu me fais un câlin ? Icon_minitimeVen 6 Aoû - 18:53

Cette femme devait être quelqu'un d'important pour lui, sinon, pourquoi donc le jeune étudiant serait-il si morose et triste ? On ne pleure pas, ou en tout cas, on n'a pas le sentiment de tristesse qui vous envahit pour une étrangère... Sauf, si la personne en question est hypersensible. Moi, je ne connaissais que rarement le sentiment de tristesse au véritable sens, je pouvais être triste, parce que j'avais l'impression d'avoir mal pris une photo ou bien de ne pas avoir fait un bon défilé. Mais ça, ce n'était qu'un passage, une mélancolie comme une autre alors que la vraie tristesse, est un sentiment qui n'est pas réellement apparut depuis très longtemps dans mon cœur. Que voulez-vous, certains évènements dans la vie vous forge un cœur capable de supporter des chocs importants... Plus votre passé est dur, plus votre cœur s'endurcit. Alors, si Yuki à était toute son enfance, chouchouter comme un gamin, c'est sûr que cela devait être dur. Très dur.
Yuki à toujours était quelqu'un de discret sur son passé, il n'était pas du genre à en parler à qui le veut bien, mais... J'avais l'étrange certitude que son passé était relié à son... Ancienneté. Comment expliquer, il était comme un nouveau né dans ce monde. Il semble découvrir sans arrêt des choses alors qu'elles existent depuis plus d'une dizaine d'années alors qu'il est plus jeune que moi. Et si tout ceci avait un rapport avec la geisha ? Est-ce que par hasard, Yuki... Aurait-il été élevée parmi elles ? Cela pourrait expliquer son chagrin et son désespoir qui se décrit parfaitement sur son visage d'enfant.

Le nippon sursauta, il était plongé dans son monde, sans se rendre compte qu'une pluie glacial venait lui chatouiller la peau. Ses cheveux lui collaient au visage, ses vêtements aussi et la pluie créer de fausse larme s'écoulant au niveau de ses yeux. Il tourna son visage vers le mien, je pouvais bien distinguer au fond de ses yeux un profond chagrin, comme s'il venait de perdre quelque chose de très précieux. Il rebaissa le visage, murmurant doucement:

« Hai … »

Il portant son bras contre son propre torse, en tremblant comme une feuille.

« J’ai froid. »

Je soupirai doucement mais en ayant un sourire au lèvre... Ce n'était encore qu'un gamin. Je laissa ma main allait dans ses cheveux pour enlever l'eau qui était dans ses cheveux, certes cela n'allait pas les sécher comme par magie mais peut-être que le jeune nippon, se sentirai plus rassurer comme cela... Tu te fais des idées Shin. J'enlevais ma main de ses cheveux et sortie de ma poche un mouchoir noir tout propre et lui tendit :

« Essuie toi au moins le visage. »

Des passants nous regardez avec curiosité, je laissa mon regard aller sur eux quelques instants... Ils furent partirent en quelques secondes. Je n'aimais pas les curieux, c'était un fait. A part Yuki. C'était le seul qui ne m'avait pas taper sur le système dés le début. Peut-être étais-je égocentrique mais néanmoins, c'est bien a moi que les autres de la classe auraient pensez en dernier pour aider une personne. Je sortis de mes pensées pour regarder le petit bonhomme qui continuait de trembler. Je lui sourit:

« Hmm... Tu va te choper une crève d'enfer si tu reste ainsi trempé. Il faut qu'on te trouve des habits. »
Revenir en haut Aller en bas
Proie

Misato Yuki
Misato Yuki

Messages : 53
Pseudo : Neiroh
I'm : 17 years old
I study in : Photography
Emplois : None
Orientation : Indécis
My heartbeat : It beat faster only when he is around ...
MSN : mi.yuki@jp.co
Num. Portable : 589-432-7518

Nee, tu me fais un câlin ? Vide
MessageSujet: Re: Nee, tu me fais un câlin ?   Nee, tu me fais un câlin ? Icon_minitimeDim 15 Aoû - 22:25

Il grelotait. Il avait froid. Il se sentait seul. Et perdu.
Cette main dans ses cheveux, ce contact doux … C’était réconfortant. Étonnamment réconfortant. Habituellement, Yuki avait du mal à s’approcher d’hommes. Il c’était toujours très bien entendu avec des femmes, puisqu’il avait vécu avec elle depuis très jeune. Il faut dire que ses souvenirs n’allaient pas au-delà de l’okiya. Il y avait toujours vécu selon lui, aillant été abandonné à la porte de l’endroit très jeune. Bizarrement, le fait de ne jamais avoir connu sa famille ne l’avait jamais vraiment affecté. Les geishas étaient sa famille. Elles c’étaient occupées de lui, l’avait élevé, nourrit, logé … Il n’avait jamais manqué de rien parmi elles. Et maintenant ? La solitude le rongeait. Déjà, le premier soir dans son appartement. Il n’avait pas réussi à dormir, enchainant ensuite les nuit blanche. Il n’avait pas l’habitude. Cet endroit était immense pour une seule personne, lui qui avait l’habitude de dormir dans la même salle que les autres maikos. La main quitta ses cheveux, entrainant avec elle la chaleur qui avait calmé un peu Yuki, et la voix de Shin brisa le silence qui c’était peu à peu installer entre eux.

  • « Essuie toi au moins le visage. »


Relevant légèrement son regard, le nippon observa la main que Shin lui tendait, un mouchoir entre ses doigts. Il hocha à peine la tête en prenant délicatement le tissus et hésita un moment avant de le passer sur sa peau humide, faute des gouttes de pluie. Ça ne le réchaufferait pas, c’est sur, mais du moins, l’ex maiko trouva que c’était très gentil de la part de son sempai. Nouveau moment de silence. Laissant le loisir au cerveau de Yuki de ressasser des souvenirs. De mettre du sel sur ses blessures. Il se torturait tout seul, se rappelant de choses qu’en ce moment, il aurait été mieux d’oublier pour éviter d’avoir encore mal.

  • « Hmm... Tu va te choper une crève d'enfer si tu reste ainsi trempé. Il faut qu'on te trouve des habits. »


Lâchant son parapluie, Yuki enfouit son visage dans ses mains, tenant encore le mouchoir pour cacher son visage aux yeux du peuple et de Shin.

  • « Oui, j-juste deux minutes … »


Il tenta de garder son ton le plus normal possible, mais des larmes quittaient alors ses yeux, se perdant dans le tissu noir. Contrôlant ses sanglots pour les rendre muets, il réussit à garder un air impassible. Il n’aimait pas qu’on le voie pleurer. De toute façon, on le lui avait dit, une geisha digne de ce nom ne peut se permettre de montrer sa tristesse. Il serra les dents pour étouffer un nouveau sanglot et se traita mentalement d’idiot. Il se torturait tout seul, en se rappelant ce genre de chose
.



C'est tout petit et nul, pardonne-moi u_u''
Revenir en haut Aller en bas
https://smiletogossip.forumactif.com/fiches-terminees-f6/misato-y


Contenu sponsorisé


Nee, tu me fais un câlin ? Vide
MessageSujet: Re: Nee, tu me fais un câlin ?   Nee, tu me fais un câlin ? Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Nee, tu me fais un câlin ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Smile to Gossip :: 3. Tokyo :: Endroits spéciaux :: Parc Ueno-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit