Un couple... un mot que tellement de garçons redoutent pour l'avoir connu et en avoir été déçu. Oui, Keiitaro, tout comme la plus part des célibataire de sexe mal de son âge, l'avait très longtemps fuit. Après tout, qu'est-ce qu'un couple à part un tas d'emmerde ? Enfin, il ne le fuyait pas pour les même raisons que les autres, ce mot... ou plutôt, cette presque institution (et je pourrais encore métaler des heures à propos de ce simple fait devenu commercial et effet de société, comme si un célibataire en était complètement rejeté et que seul le couple prédominait... cependant, je pense m'arrêter ici.). Non, Tamada detestait le mot couple car, plus qu'une déception... cela lui donnait à l'époque des boutons. Il en avait peur... et ça avait toujours été. S'attacher à quelqu'un c'était.. raah il ne répétera jamais à quel point s'attacher à quelqu'un pouvait être dangereux. Il le savait, et n'avait jamais cesser d'y penser. Les sentiments étaient comme des lames que l'on donnerait à une personne qui ne demande qu'à vous ôter le vie. C'était suicidaire... c'était demander à cette personne de nous détruire, même si elle n'en a pas l'intention en tout premier lieu. Mais, Keiitaro avait depuis tout jeune vécut bien trop de choses pour prendre le risque de s’effondrer. Il était un pilier pour beaucoup trop de personnes, tomber reviendrait à emmener avec lui des gens auquel il tenait trop. Alors, il s'était toujours protéger. Puis, vous connaissez la suite. Un charmant jeune homme aux muscles saillants et au sourire à faire mourir n'importe qui, avait pointé le bout de son nez. Oh oui, la carapace de notre Tama était vraiment épaisse, mais, il n'avait rien pu faire contre ça... il était complètement tomber fou de ce garçon. Comme le fruit défendu... tellement irrésistible qu'il n'avait pas réussi à garder la raison... Certes, techniquement il n'avait pas encore croquer dans le fruit défendu. Comme une manière pour son inconscient de faire la part entre le sexe pur et physique, et l'amour... il était tétanisé au moins de faire le premier pas. Pourtant, sa libido pourrait vous témoigner à quel point elle souffrait le martyr...ainsi que ses nombreux ébats solitaires ces derniers temps. Il n'aurait pas pu être laid ce Tsu ? Non non... au contraire, il n'avait jamais eu un aussi bel homme dans son lit et était complètement incapable de le faire sien... comme le supplice de Tantale. Il avait les plus belles pommes au dessus de ses yeux et la plus limpide des eaux sous ses pieds, était affamé et assoiffé... or, dès qu'il essayait de manger, le vent soufflait sur les branches et dès qu'il essayait de s'abreuver, le fleuve s’asséchait... et il était impossible d'en mourir. Enfin... ça allait bientôt... s'arranger hn ? Ils n'en était qu'au début... enfin il l’espérait. Puis, ça ne faisait pas tout. Un mois à présent qu'il expérimentait tous les autres aspects de la vie en couple. Oui, tout n'était pas rose, il commençait tout juste à s'en rendre compte. Certes, il fallait s'y attendre, il était à présent d'un niais... Il souriait dès qu'il repensait à lui, riait même parfois tout seul. Il lui envoyait des messages dès qu'il pouvait, dès qu'il faisait quelque chose. Rêvait de lui, de le serrer dans ses bras, voulait toujours le voir et avait son cœur qui faisait « doki doki » dès qu'il le voyait. Mais, sortir avec quelqu'un... ce n'est pas que ça..oui oui, l'amour ce n'est pas un monde de poney. C'est aussi le manque insatiable de voir l'autre, la souffrance parfois, et puis les disputes. Totalement inexpérimenté, il ne savait bien souvent pas comment réagir dans ce genre de moments, n'ayant jamais réellement dû se préoccuper de ces cas-là. Avant, quand il se disputait avec quelqu'un, il abandonnait et si la personne voulait revenir, tant mieux. Toutefois, avec lui c'était différent. Ça lui faisait mal.. de savoir qu'il n'allait pas bien à cause de lui ou qu'il pourrait être en colère, alors il devait user de paroles pour le calmer, de câlins... de bisous. Un peu maladroit parfois... mais ça faisait partis des expériences de la vie hn ? Puis, il devait également faire très attention à ne pas non plus se laisser totalement déborder par tous ces nouveaux sentiments. Oui, il était niais et amoureux... mais il ne voulait pas en devenir totalement déraisonnable. Tsu, lui, ne perdait pas de points sur ses notes à causes de leurs sorties, alors il ne devait pas non plus en perdre... oui ! Alors il essayait de garder ses après-midi de révisions avant le boulot... Rah, quelle torture ! Son petit-ami complètement craquant n'attendait pourtant qu'un seul de ses messages pour qu'ils se voient mais lui faisait son difficile... buh. Il avait de moins en moins de résistances mais il y arriverait... à mêler les deux, promis ! Plus facile à dire qu'à faire hn ? Surtout lorsque l'être aimé se montrer si rarement aussi affectif... et qu'il trouvait toujours le moyen de l'être à ce moment précis où il se trouvait le plus fragile... et le plus apte à lui accorder un peu plus de terrain...et d'heures sur ses devoirs. Rah, il l'avait bien comprit en tout cas ça, bien qu’inexpérimenté. Tsuyoshi aussi avait cette sorte de carapace qui l'empêchait de totalement se livrer à lui... ils se ressemblaient au fond pas mal hn ? Mais tout comme lui, il avait dans ses projets de la massacrer cette barrière et de le rendre tout aussi fou de lui qu'il l'était. Pourquoi ? Parce que ce n'était pas conscient. Lorsqu'on est éperdument amoureux de quelqu'un, on veut évidemment que ce soit réciproque... même parfois avant le bonheur de cette personne. Alors, ils s'apprivoisaient petit à petit... tous les deux, ensemble. C'était plus dangereux que l'on pourrait le penser. C'était se rapprocher... et prendre de plus en plus en compte l'autre dans notre quotidien. Tama était à un doigt d'apprendre le secret de son petit-ami et ce dernier, qui laissait en surface, penser qu'il n'était absolument pas contre son boulot... ne faisait que anesthésier un problème virulent... qui allait bientôt leurs éclater aux yeux s'ils continuaient à devenir aussi importante l'un pour l'autre. Enfin, le danseur aurait dû le savoir, il avait été un bel idiot. Quel homme aimerait voir la personne qu'il aime exhiber son corps à la vue du premier client tandis qu'il ne lui permettait pas de le voir lui ? Le boxeur avait réellement une très bonne faculté.. à intérioriser hum ? Il s'en rendrait compte... bientôt.

Cette soirée s'ajouta alors à la site des « je délaisse mes devoirs pour Tsuyoshi ». Et oui, ça vous étonnes ? Tamada Keiitaro pouvait délaissé ses bouquins pour son hommes, et je peux vous assurer que ça arrivait de plus en plus souvent ces temps-ci. Il n'avait pas réussi à résister à l'appel de son cœur et ils avaient prévus de se voir chez lui après les cours. Quoi c'était dangereux et prévu d'avance ? Je vous rappel que notre homme est un « puceau sentimental » ou plutôt... « noob des relations de couples »... il ne savait pas que l'association du « chez moi » avec « ce soir », voulait dire pour tout garçon de cette terre « S-E-X-E »...(le genre de lettres majuscules qui clignotent lorsque les hommes y pensent, en lettre rouges. » Tout naïf qu'il était, il avait donc simplement commander des nouilles... n'en avait manger que la moitié. Ce n'était pas une femme ! … mais il était effectivement encore à la diète. Il devait se muscler, raison pour laquelle il évitait toute nourriture grasse et privilégiait œufs ainsi que viande... c'était tout un concept la vie d'un sex-symbole~. Oui, notre tamada possedait un sex-appeal indéniable... qui n'échappait pas non plus à son petit-ami. Il s'en rendait peu à peu compte...Pas qu'il n'avait pas l'habitude qu'on puisse le désirer mais... Enfin c'était Tsu. Il avait également un corps de dieu et puis, c'était l'homme qu'il aimait. Ça fait toujours quelque chose évidemment... comme lorsqu'en pleine séance de cinéma dans le salon ce soir-là, il put sentir ses lèvres et sa langue commencer son ascension vers son oreille dans de lascives caresses. Il ne réussi par à se contenir longtemps, se mordant tout d'abord la lèvre en continuant de regarder la télé... pensant, poney qu'il était, que c'était simplement un jeu du garçon... jusqu'à ce qu'il le sente l'enjamber et intensifier ses caresses, fermant les yeux alors dans un léger soupire. C'était inévitable hn ? Pourtant il avait été étonné... mais son corps réagissait de lui même, tel un automate. Il avait tout d'abord passé ses mains dans le bas de son dos, naturellement... tout se passait bien pour l'instant hum ? De plus, Tsuyoshi semblait plus lent et doux... pourtant tout aussi passionnel. Oui, voilà ce serait sans doute la bonne ne ? Il commençait à devenir serrer dans son pantalon... Il fallait réellement être fou pour ne pas comprendre à quel point il avait envie de lui ! Ses soupires étaient même irréguliers et il ne put empêcher ses mains de voir du pays... celles-ci passant sous son haut afin de caresser sa peau avec délectation et amener son corps au plus près du sien. L'amour avait toujours une dimension physique et si on pouvait prendre son amour en compte dans la balance, alors cette dernière pourrait clairement prouver à quel point... il avait envie de lui. Une envie qui se faisait pourtant persistante depuis maintenant plusieurs semaines, amplifiant avec les tentatives... au même titre que la frustration. La frustration de ne pas pouvoir lui donner ce qu'il voulait, la frustration de ne pas pouvoir SE donner ce qu'il voulait. Alors il ne put que se maudire lui même quand, malgré la douceur et la passion de ses actes, il ouvrit tout de même les yeux sur le plafond... s'en mordant la lèvre. Une idée s'était immiscer dans sa tête... toujours la même depuis de nombreuses fois... une idée qu'il n'osait pas lui exprimer à quel point elle lui faisait peur, son traumatisme restant tellement frais dans ses action... pourtant tellement ancien. Il n'y pouvait rien... il l'aimait. C'était la raison pour laquelle, il ne pouvait pas s'imaginer qu'il puisse lui faire mal... comme lui avait eut mal ce soir-là... quand on l'avait prit de force. La douleur avait été tellement lancinante, qu'il avait cru mourir...Bien qu'il savait très bien que ce n'était pas le cas pour tous les hommes et encore moins pour toutes les étreintes, c'était inconscient. Il ne put s'empêcher d'ouvrir alors la bouche, comme un réflexe pour cacher sa nervosité.

« T-tu n'aimes pas le film ? »

Pourquoi une question aussi banale ? Alors là, il voulait seulement attirer son attention... c'était idiot hn ? Il se traitait de crétin lui-même.. restant toujours dans cette même position, les mains accrochées une fois encore dans son dos. Seul le bruit de la télévision (surtout des cris de Jet lee enfaîte) et de son souffle rapide transperçait le silence... se décidant à se redresser pour mieux s'asseoir sans s'adosser au fauteuil, le gardant sur ses genoux cependant. Il repassa ses mains contre ses hanches et le changement de discussions arriva de lui-même...

« Et euhm... Tsuyoshi-kun, tu as déjà eu beaucoup d'amants hommes ? »

L’un des plus grands défauts du sportif était sans doute de ne pas avoir peur. Ou peut-être de bien trop maîtriser cette sensation qui en paralyse plus d’un. C’était une barrière dont il n’avait que faire, une cage bien inutile, dont il s’était défait déjà tout petit pour n’être que plus libre de ses actes, de son corps et de son esprit. Il n’avait pas peur pour lui-même et n’avait pas peur de ressentir la douleur, car peu importe, sa confiance en lui était telle qu’elle pouvait alors surmonter ce sentiment d’anxiété, lui enlevant toutes hésitations. C’est ce qui lui avait permis de remonter sur son vélo en étant petit malgré les écorchures à ses bras et à ses genoux. C’était ce qu’aujourd’hui, ne lui mettait malheureusement pas de frein à sa vie. Pour cette raison, on disait alors que Tsu était un fonceur, parfois tête baissée. Ou un suicidaire, un inconscient… Mais dans la vie, il ne faut jamais cesser d’avancer. Il ne marchait pas particulièrement vite mais il ne s’arrêtait jamais. Il était plus lent dans les montées et plus rapide dans les descentes, simplement. L’important, c’était simplement de continuer et non de piétiner sur place. La vie, c’était ça après tout, ne ? Ce n’est qu’un perpétuel chemin et il faut alors trouver le courage de remonter sur son vélo. Ce pendant quand « toi » devient « nous », cette équation si logique de « moi=moi » n’entrait plus en compte… Et tout basculait. Tout basculait, par ce qu’il devait le prendre en compte. Que s’il tombait, il ne serait plus le seul à se faire mal…Et là, ce n’était plus sans importance… Ca n’en avait d’ailleurs jamais eu autant. Il savait donc qu’il devait faire attention à ses agissements, tout comme il savait qu’il se devait d’être sincère avec lui, sur qui il était. Parce qu’être en couple signifiait connaître l’autre…Qu’il s’était tellement battu lui, pour connaître Tama un peu mieux à chaque fois. Pourtant…Tsuyoshi ne montrait pas. Car Tsu savait mais n’appliquait pas. Mais bon, quand on a pas de raison et une grande confiance en soi, on arrive à penser que peut-être qu’en ignorant le mur, il allait disparaître.

Plus les jours passaient, plus il se sentait réellement bien avec lui et voulait le voir encore plus. Tous les jours. Toutes les nuits. Toutes les heures. Mais une telle précipitation pouvait effrayer le Tama sans doute plus posé. Un amour qui se consolidait mais demandait énormément de retour, malgré son manque de preuves d’affections évidentes. Il n’était peut-être pas le plus câlin des petits amis mais… Il l’aimait sincèrement. S’il voulait autant le voir, c’était bien pour profiter de sa présence. Et s’il voulait autant ne pas parler de ce qui lui était si personnel…c’était bien parce ce qu’il n’avait aucune idée de la façon dont lui annoncer. Que plus tard, c’était tout aussi bien. Plus tard, il y aura bien un moment où lui dire hn ? Qui sait, peut-être même qu’il n’aurait pas besoin de le lui dire? Il repoussait alors la confrontation où il ne pourrait plus ignorer son boulot et où lui découvrirait enfin tout sur lui. Il repoussait et profitait de l’instant présent… Comme celui-ci.

Ca faisait...un moment maintenant qu'ils étaient ensemble et pourtant, ils n’avaient fait qu’échanger des bisous et des câlins…dormaient même ensemble de temps en temps, mais rien. Il avait tout d’abord pensé qu’il voulait juste prendre son temps mais le temps devenait long à ce stade ne ? Surtout que de passer ses journées au côté d’un Tama, il ne pouvait que se faire à l’évidence que son corps était… de plus en plus attirant, à croire qu’il devenait plus beau chaque jour pour le narguer. C’était à vous donner envie de faire un câlin rien que pour ploter ses fesses si si ! il l’avait fait déjà ~ discrètement. Il pouvait cependant te certifier que film+appartement ne voulaient pas nécessairement inclure le sexe. Enfin…Si, mais dans leur cas, combien de fois ne s’étaient-ils pas vu sans que rien ne se passe ? Oh il avait tenté un peu mais Tama ne semblait jamais trop …chaud pour. De quoi vous frustrer un peu puis de vous habituer. Ce soir il disait non à la frustration, il se révoltait. Ou il craquait simplement, de le voir à sa portée avec toutes ses couches inutiles de vêtements… Il le désirait à un point qu’il …ne pouvait même pas l’envisager alors oui, il ne voulait plus attendre plus longtemps, décidant de prendre les commandes en venant récupérer son attention. Ils avaient déjà vu ce film ensemble qui plus est, preuve que…Franchement, ils avaient tellement tout vu, qu’ils se mettaient à revoir. Ils n’allaient pas passer leurs vies à ça pas vrai ? Il était…tellement ivre du contact de sa peau et de son odeur qu’il ne tint pas bien longtemps avant de passer sur ses genoux et le sentir répondre aussi favorablement à ses attentions qu’il portait à son cou ne l’excita que bien plus encore, se retenant de ne pas dévorer sa peau. Il soupira, envieux, son corps ainsi amené au sien ne pouvant alors que mieux sentir ses courbes… et la bosse de son pantalon, venant coller d’avantage son bassin dans un léger frottement. Oh si qu’il aimait le film Tama, il en était raide ding-…Quel film ? Il plissa légèrement les yeux, suçotant sa peau bien que cessant la maltraitance qu’il lui appliquait pour ne murmurer qu’un léger « hn hn » histoire de se débarrasser de cette question… Il ne comprenait évidemment pas cette soudaine réticence et ne s’en rendit surtout pas compte tout de suite, ses mains se faufilant à son tour sous son haut afin de caresser son torse. Le Tsuyoshi-Kun avait bien envie de lui dire que pour le moment il était sur répondeur et fort occupé à autre chose mais il comprit tout de même que la question était sérieuse. Il respira à nouveau l’odeur de son cou, remontant tout doucement vers la base de ses cheveux en s’efforçant de se concentrer. « Q-quelques uns mais… haa Tama j’ai jamais autant désiré quelqu’un à l’instant… » Cette discussion, il aurait peut-être fallu…l’avoir avant ne.

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